Les projets déposés doivent répondre à l’une ou l’autre des orientations suivantes: la réalisation de mandats au regard de la planification de l’aménagement et du développement du territoire; la promotion et le soutien à l’entrepreneuriat et à l’entreprise; la mobilisation des communautés et le soutien à la réalisation de projets structurants et locaux; l’établissement, le financement et la mise en oeuvre d’ententes sectorielles de développement local et régional avec des ministères, organismes du gouvernement ou d’autres partenaires; le soutien au développement local ou le soutien aux municipalités locales.
L’aide financière prendra la forme d’une subvention non remboursable. Pour être admissible, la demande d’aide minimale au FRR doit être de 5 000 $. L’aide accordée peut être complémentaire à d’autres aides financières.
Les municipalités, les organismes, incluant les coopératives, les OBNL et le conseil de bande du territoire sont invités à déposer leur projet au plus tard le mercredi 30 septembre à 16 h 30, à l’adresse suivante: info@mrc2m.qc.ca. Les projets retenus seront entérinés par le conseil des maires du 25 novembre 2020.
Avant de déposer une demande de soutien aux projets structurants, les promoteurs doivent avoir pris connaissance de la Politique de soutien aux projets structurants et communiquer avec le service de développement économique de la MRC afin de valider l’admissibilité de leur projet et d’obtenir le support nécessaire au cheminement de celui-ci.
Pour rejoindre le service de développement économique, les promoteurs pourront communiquer avec Yves-Cédric Koyo au 450 491-1818, poste 232 ou par courriel à yckoyo@mrc2m.qc.ca.

Le nouveau venu a été présenté, le mercredi 15 juillet dernier, dans le cadre d’un 5 à 7 (en formule de distanciation physique) qui a réuni des partenaires de la CCI2M et des membres du conseil d’administration, dont la présidente Caroline Parent.
<h3>Un retour au bercail</h3>
Spécialisé dans le développement économique depuis 2004, celui qui revient dans sa région natale (il est né à Saint-Jérôme, a fréquenté l’école secondaire des Patriotes, à Saint-Eustache, et la polyvalente Deux-Montagnes, puis étudié au Collège Lionel-Groulx) a été au cours des six dernières années directeur général de la Société de développement économique du Granit, basée à Lac-Mégantic, mais desservant l’ensemble des 20 municipalités de la MRC du Granit.
Heureux de revenir au bercail, comme il le dit, M. Chalifour dit avoir postulé pour ce poste de directeur général à la CCI2M car il a le désir de travailler directement avec et pour les entrepreneurs.
«J’ai toujours baigné dans la communauté entrepreneuriale, peu importe les postes que j’ai occupés. Ça fait 15 ans que je mets des énergies à développer des régions. D’avoir la chance de mettre ce bagage d’expérience pour développer ma collectivité, c’est un défi emballant», de mentionner M. Chalifour, en entrevue avec votre hebdo L’ÉVEIL.
<h3>Une ère de changement</h3>
Celui-ci est fort conscient qu’il arrive dans un contexte particulier avec cette pandémie toujours bien présente. «Beaucoup de choses vont changer. Le monde que l’on a connu avant la COVID-19 a probablement disparu. On va pousser davantage pour l’achat local, l’achat québécois. Ça va amener des opportunités, mais aussi des échecs car des entreprises étaient déjà fragiles [avant la pandémie]», de poursuivre le nouveau dg dont la première tâche sera de revoir le plan stratégique de la CCI2M afin de s’arrimer à la nouvelle réalité.
Pour sa part, la présidente Caroline Parent se dit plus que contente du choix effectué par le conseil d’administration. «Cela [La décision] a été unanime. François a une expertise grandiose et le fait d’avoir travaillé à Lac-Mégantic a été un grand défi pour lui. C’est une personne simple et respectueuse. Je crois que tout le monde va l’adorer», d’indiquer à votre hebdo L’ÉVEIL celle-ci.

François Chalifour au poste de dg de la CCI2M

«Au cours des trois derniers mois, nos cheveux ont évidemment allongé, c’est l’occasion de changer de look. Ça fait du bien au moral, surtout ces temps-ci», de dire, le rire dans la voix, celle qui compte quelque 40 années d’expérience dans le domaine.
Aussi jeune qu’elle se rappelle, Tracey Powers a toujours voulu être coiffeuse. «Je coupais les cheveux de toutes mes belles poupées, et ça fâchait ma mère. J’adorais aussi aller au salon de coiffure avec ma mère. J’étais dans mon monde; je m’y sentais tellement bien», se rappelle celle qui a grandi à Deux-Montagnes et qui y réside toujours.
<h3>D’assistante à propriétaire</h3>
À 14 ans, elle lave d’ailleurs déjà les cheveux de clientes dans un salon de coiffure, puis complète, en 1983, un diplôme d’études professionnelles en coiffure au Rosemère High School. Elle débute officiellement dans le métier à titre d’assistante, pour se retrouver gérante pendant 12-13 ans du département de coiffure au magasin Sears de Saint-Eustache. Elle loue les six années suivantes, comme on dit dans le métier, une chaise dans un salon de coiffure de Deux-Montagnes, puis dans celui qui deviendra sien.
«Je n’ai jamais pensé à avoir mon propre salon. Après trois ans, la propriétaire de l’époque a décidé de fermer parce qu’elle déménageait en Italie. C’est là que j’ai décidé de reprendre le salon en main», de relater la coiffeuse qui vient d’amorcer sa deuxième année comme propriétaire du salon de coiffure Très-Si.
L’enthousiasme de Tracey Powers a cependant été freiné par la COVID19 qui l’a obligé à fermer, par précaution, son salon le 14 mars dernier, une semaine avant que le Québec soit mis en pause. Trois mois plus tard, c’était la réouverture de son commerce.
«C’est sûr que cela n’a pas été facile. J’ai beaucoup investi, et voilà que je dois fermer dès ma première année d’ouverture. Mais, je suis une fille très déterminée et je suis passionnée par la coiffure. Pour moi, mes clientes, c’est ma deuxième famille», de lancer celle qui a donc repris ses activités le 16 juin dernier.
<h3>Une tâche demandante</h3>
Si le plaisir est toujours là, Tracey Powers, qui travaille seule pour le moment, reconnaît que la tâche est demandante. «C’est maintenant seulement sur rendez-vous. Il faut respecter et faire respecter les consignes sanitaires. Par exemple, après chaque coupe de cheveux, je dois tout désinfecter et ça peut me prendre jusqu’à 20 minutes. Je dois donc bien gérer mon agenda. J’ai évidemment moins de clientes. Je dois aussi porter un masque et une visière», d’illustrer la coiffeuse qui a choisi d’ouvrir seulement trois et jours et demi par semaine pour l&#8217;instant et de ne pas imposer de «frais COVID-19».
Mais, la bonne nouvelle, c’est que ses clientes sont de retour, et qu’il y en a même de nouvelles. «Malgré tout ce qu’il y a maintenant à faire, ça vaut la peine car, pour moi, la coiffure, c’est toujours une passion. Et de plus, rien ne m’arrête!», de conclure une coiffeuse visiblement heureuse de renouer avec son travail.
Le salon de coiffure Trés-Si est situé au 20A, chemin d&#8217;Oka, à Saint-Eustache, en diagonale avec le CLSC Jean-Olivier-Chénier. Tél.: 514 942-1907.

Appel à projets dans le cadre du Fonds Régions et Ruralité