En effet, la majorité des organismes culturels sollicités pour les Festivités 2012 se sont impliqués en proposant des projets particuliers. Tous les membres de ces nombreux organismes ont, par leurs projets, contribué à faire de 2012 une année de festivités haute en couleur.
Pour les Festivités 2012, il y a eu plus de 25 activités gratuites, réalisées par un ensemble d&#8217;organismes de la communauté œuvrant dans le domaine des arts, de la culture et du patrimoine! Plus de 230 bénévoles se sont mobilisés et c’est plus de 15 000 heures de bénévolat qui ont été effectuées. Toutes ces personnes, dit‑on, n’ont ménagé ni leur temps ni leur énergie pour faire de 2012 une année riche en projets et en découvertes.
«Les Festivités 2012, c’est également plus de 400 artistes locaux, plus de 80 artisans locaux et plus de 135 interprètes locaux d’activités patrimoniales historiques qui ont participé à la programmation d’activités. Et c’est 28 000 personnes, dont le plus grand pourcentage de l’assistance totale est local», a mentionné Ernest Labelle, président du comité organisateur des Festivités 2012.
«Nous sommes très heureux, a‑t‑il ajouté, d’avoir partagé avec la population tous ces spectacles, expositions, ateliers et rassemblements qui nous ont permis de souligner ces deux événements d’importance historique pour notre communauté.»
En plus de souligner ces importantes réalisations, la soirée reconnaissance aura été l’occasion pour l’Association des brodeuses et dentellières de Saint-Eustache de présenter un ultime projet pour les Festivités 2012. Le projet d’envergure s’intitule Les broderies de notre patrimoine, soit une œuvre représentant les bâtiments historiques du Vieux-Saint‑Eustache, brodés selon diverses techniques de broderie et dentelle.

Une soirée reconnaissance pour les organismes impliqués

Le natif de Deux-Montagnes revient ainsi avec un autre roman expérimental après Une estafette chez Artaud, paru au mois de janvier 2012, salué par la critique. Le nouveau roman est en fait une fausse biographie de l’auteur laurentien et un faux roman historique qui n’a de vrai que le contexte historique, c’est-à-dire, le fameux livre La manufacture de machines, écrit par Louis-Philippe Hébert, et le côté inventeur de ce dernier.
Nicolas Tremblay part donc avec quelques éléments véridiques pour permettre à son personnage Louis Philippe de vivre une double vie, celui d’un écrivain marginal d’un côté et d’un inventeur de l’autre. Une de ses inventions, celle d’un traitement de texte qui porte l’écriture de la machine à écrire à l’espace virtuel, va lui occasionner plusieurs péripéties.
Il attirera, entre autres, l’attention de Bill Guterbenger, grand patron d’IBM, alors qu’un emploi à Radio-Canada lui fera découvrir l’existence d’un monde parallèle peuplé de robots. Un roman donc plus accessible que le dernier, confie l’auteur, qui amènera les lecteurs dans une forme d’anticipation décalée, basée sur le passé.
Le roman fait notamment référence à cette peur des machines typiques des années 1960 et 1970, sur un fond de changement nationaliste au Québec, avec le véritable patenteux québécois dans le domaine des ordinateurs, et à cette idée, en arrière-plan, que le Québécois ne doit pas faire trop de bruit.
Bref, un mélange d’éléments du passé ou du présent, combiné avec l’avènement de la révolution numérique, qui ont inspiré Nicolas Tremblay à écrire un récit bien à lui, où il joue avec plaisir sur la forme.
De plus, le roman se divise donc en trois machines, «C’est un clin d’œil au recueil de Louis-Philippe Hébert (La manufacture de machine) auquel je rends hommage», explique l’auteur.
Il a d’ailleurs contacté Louis-Philippe Hébert qui a été très surpris par le sujet de M. Tremblay, «Il était déstabilisé, mais il a accepté le jeu et il l’a vu comme un hommage», confie-t-il.
Ce deuxième roman de Nicolas Tremblay – il a aussi signé un collectif rassemblant des études sur l’œuvre de Valère Novarina et un recueil de nouvelles – arrive presque un an après son premier. S’il avait l’idée en tête, les circonstances lui ont donné le temps de s’y consacrer. En effet, étant enseignant au cégep, la grève de la dernière année lui a donné un congé forcé. De plus, il est devenu père d’un deuxième enfant, ce qui lui a donné droit au congé de paternité, en plus des vacances d’été. «C’était un cadre idéal, j’avais plusieurs mois de suite pour écrire», ajoute-t-il.
Pour la suite, une pause s’impose pour l’auteur qui souhaite se consacrer à sa vie de famille, mais qui continuera toujours d’écrire, particulièrement des micros-nouvelles, parce que, comme il le dit si bien, «écrire, c’est une deuxième nature».

Fausse biographie et faux roman historique

On se retrouvait dans l’auditorium du Rosemere High School, le mercredi 5 juin, afin de connaître les gagnants du grand concours Paroles et musique et applaudir Simon Bernier et le groupe de musique Plan Sasquatch, qui s’envoleront pour le Mexique.
Paroles et musique est un grand concours qui implique quelque 2 000 jeunes de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille‑Îles, et jusqu’à la polyvalente Saint-Jérôme, lesquels ont proposé des textes que les musiciens du studio La Relève ont mis en musique.
La troisième édition de ce vaste concours, initié et piloté par Christophe Danetz afin de contrer le décrochage scolaire, comportait quelque 10 000 $ en prix, dont une superbe guitare gracieuseté de La Zone musicale, de même que des écouteurs et surtout un microphone Sennheiser édition limitée, signé par le groupe Simple Plan et remis par le guitariste Sébastien Lefebvre.
Par ailleurs, les prix Coup de cœur sont allés à Caroline Cofsky et Tristan Lagarde, tandis que la catégorie Mérite gratifiait Gabrielle Charpentier‑Fortin et Maxime Gadoury.
Marilou Cipihot‑Tremblay et Daphney Meilleur remportaient la catégorie Excellence et Kevin Poitras ainsi que Naomi Jade Cardinal triomphaient dans la catégorie J’ai des choses à dire. Des Mentions spéciales allaient également à Olivier Carrière et Patricio Cereceda.
La Polyvalente Sainte-Thérèse se distinguait avec The shadow of your smile, dans le concours de vidéoclips et ce sont Apphia Zingo, Maude Vallière, Rosie Cyr ainsi que Janie et Lana Gravel qui remportaient la palme.
En ce qui concerne Simon Bernier et Plan Sasquatch, ils seront accueillis lors de leur voyage par le réseau culturel mexicain Faro et le Machincuepa Circo Social, parrainé par le Cirque du Soleil.
Le jury était composé de professionnels du milieu de la scène et de la télévision, soit Les Frères à ch’val Raffy et Polo Bellemare, le producteur Pierre Bazinet et la réalisatrice Lyne Charlebois, ainsi que Bruno Barrière, René Journeault et bien évidemment Sébastien Lefebvre, de Simple Plan.
On a souligné le travail de Pierre Bazinet qui a réalisé le disque des chansons primées dans des conditions difficiles, tout comme celui de l’animateur Ricardo Lamour, venu remplacer le maître de cérémonie au pied levé.
Le président d’honneur, Joé Bélanger, soulignait l’importance de donner la parole aux jeunes et le directeur général de la Caisse Thérèse-De Blainville soulignait par ailleurs toute «l’importance des partenaires du Studio de La Relève, sans qui son action ne saurait être aussi forte et percutante auprès des jeunes».
Il faut également mentionner la contribution du PREL (Partenaires pour la réussite éducative dans les Laurentides) et Christophe Danetz terminait les remerciements par des applaudissements nourris envers les enseignants et les directions d’école qui se sont impliqués dans la gestion du concours, lequel connaîtra assurément une quatrième édition en 2014.
C’est donc en octobre prochain que Paroles et musique revivra avec toute sa créativité, en donnant la parole aux jeunes.