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<strong>Une soirée profitable pour la formation The Great Novel</strong>

Quelques chansons au rythme latin en début de spectacle avec Paseo, l’un des cinq groupes et artistes finalistes du Concours Diapason 2012.

Une soirée profitable pour la formation The Great Novel

Publié le 06/11/2012

L'aventure du festival Diapason aura été plus que profitable au groupe The Great Novel. Avec leur style country-folk éclaté, des chansons entraînantes et une présence enjouée sur scène, les quatre membres de la formation ont su convaincre le jury qu'ils méritaient de remporter le Concours Diapason 2012, en plus de trois des quatre récompenses secondaires, au terme de la soirée de clôture qui se déroulait le 3 novembre, à Saint-Eustache.

Pour la première fois en cinq ans d’existence, l’équipe lavalloise du Festival musical indépendant Diapason avait décidé de faire résonner la musique d’artistes régionaux émergents dans des salles lanaudoises et laurentiennes.

Et samedi dernier, le Centre d’art La petite église a eu l’honneur d’être l’hôte du spectacle de clôture avec, au programme, les prestations de Paseo, :AM, The Great Novel, Eliza, Thomas Argouin et de Lisa Leblanc à titre d’artiste invitée.

Souffrante, cette dernière s’est toutefois désistée deux jours avant le spectacle. Mais le groupe Canailles, qui l’a remplacée au pied levé sur scène, en a mis plein la vue au jeune public, en deuxième partie de la soirée musicale.

Encore peu connus, les cinq groupes et artistes finalistes du concours ont déployé tout leur talent pour assurer une première partie aussi audacieuse que professionnelle et également pour impressionner les cinq membres du jury.

Sélectionnés au printemps dernier parmi plusieurs participants, les cinq groupes et artistes se sont succédé sur scène dans des styles aussi variés que détonants: rythme latin, heavy métal, country-folk, rock progressif et folk-rock disjoncté.

Pour un, le jeune Beauceron de 18 ans nommé Thomas Argouin, un batteur-bassiste-pianiste-harmoniciste qui étudie la musique à Joliette, s’est démarqué de ses concurrents par sa présence dynamique, pour ne pas dire «dynamite», insérant quelques pitreries entre ses chansons et en chantant… en français. Le seul des cinq finalistes d’ailleurs à avoir livré une prestation dans la langue de Molière. C’est aussi le seul, en dehors de The Great Novel, à être reparti avec un prix à la fin de la soirée.

La directrice générale et artistique du Festival Diapason, Patricia Lopraino, considère normal d’inclure au concours les groupes portant leur préférence sur l’écriture et l’interprétation de chansons en anglais. «On trouve ça important de donner une place de diffusion aux groupes émergents anglophones. Pour nous, ce n’est pas un critère de sélection», explique-t-elle, en précisant que la présence de la langue de Shakespeare varie d’une année à l’autre.

L’idée avec ce concours, dit-elle, c’est de permettre aux jeunes artistes émergents de s’inscrire par la suite à des concours plus importants et de monter sur de plus grosses scènes. «Quand on a une reconnaissance régionale, c’est plus facile d’avoir l’attention médiatique. Ils sont peut-être de la relève, mais ils sont très avancés sur le plan musical», assure Mme Lopraino.

En devenant lauréats du Concours Diapason 2012, Endrick Tremblay, Marc-Olivier Tremblay Drapeau, Pascal Bonneville et Gabrièle Côté, les membres de The Great Novel, auront l’opportunité d’émerger de l’anonymat. Ils reçoivent 25 000 $ en services, dont des concerts rémunérés dans quatre salles de spectacle.