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Un requin préhistorique troublant

Un Requin Préhistorique Troublant

Un requin préhistorique troublant

Publié le 18/08/2018

Créer un engouement autour d’un film n’est pas toujours simple. Dans «Mégalodon» , plusieurs personnes s’attendaient à un récit d’horreur violent avec un animal géant. Au final, il y a eu de nombreux compromis en vue de satisfaire un large public, engendrant inévitablement des déceptions.

La longue introduction présente les membres d’un programme international d’observation de la vie sous-marine. Un groupe en mission à bord d’un submersible au fond de l’océan Pacifique, a été attaqué par une créature gigantesque de vingt-trois mètres de long qu’on croyait disparue. Jonas Taylor, ancien capitaine de la Marine et plongeur spécialisé en eaux profondes, est recruté par un océanographe chinois dans le but de sauver l’équipe de scientifiques. Malheureusement, cette expédition permettra au monstre de se frayer un chemin jusqu’à la surface.

En regardant un film de requins, on s’attend à en voir au moins un. Or, il faut plus de quarante minutes afin d’assouvir notre soif. Le réalisateur Jon Turteltaub (Benjamin Gates et le trésor des Templiers, Last Vegas) instaure un climat de tension pour faire patienter le spectateur, se transformant en une aventure d’action.

Il y a peu de scènes sanglantes, et celles projetées ne vont pas trop effrayer les jeunes cinéphiles. J’anticipais un véritable carnage, alors que le gros poisson atteint des milliers de baigneurs, mais finalement ce n’est pas si catastrophique. La taille du squale est impressionnante, contrairement aux effets spéciaux. Certaines attaques valent franchement le détour, et m’ont laissé stupéfait sur mon siège, tandis qu’à d’autres moments, elles sont dignes d’un long métrage de série B.

Chacun des acteurs se prend beaucoup trop au sérieux au sein de la production, qui au bout du compte ne l’est pas. Jason Statham et Bingbing Li forment le duo principal, et leur sous-intrigue romantique est inutile et inappropriée dans les circonstances. Jessica McNamee et Ruby Rose n’ont pas une présence assez spectaculaire pour se faire remarquer. C’est tout le contraire avec la jeune Shuya Sophia Cai qui ne s’en laisse pas imposer face aux adultes.

Je ne me suis pas ennuyé pendant le visionnement, mais «Les dents de la mer» de Steven Spielberg n’a pas à craindre de perdre sa place face à ce plus récent blockbuster.

Ma note: 7 / 10

La semaine prochaine, il sera question du film «Cible 22» .

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