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Brie Larson, dans le rôle de Capitaine Marvel, est brillante et inspirante.

Capitaine Marvel: un premier personnage féminin en tête d’affiche pour Marvel

Publié le 13/03/2019

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Capitaine Marvel.

Nous sommes rendus au 21e long métrage de l’univers cinématographique de Marvel (MCU), et c’est la première fois, qu’un personnage féminin est en tête d’affiche. Le résultat est à la hauteur de mes attentes, cependant de petites lacunes empêchent cette réalisation d’être aussi extraordinaire que sa superhéroïne.

Au milieu des années 1990, dans une galaxie très éloignée, Vers se bat au sein du camp des Kree, aux côtés de son maître Yon-Rogg, en s’efforçant de contrôler ses puissants pouvoirs. Ayant perdu la mémoire, seulement quelques brides se retrouvent dans ses souvenirs. Se faisant kidnapper par les Skrulls, qui tentent d’extirper certaines informations de son cerveau, les hostilités se poursuivent sur notre planète bleue. Elle y rencontre Nick Fury, qui la prend sous son aile, et ensemble, ils découvriront des secrets cachés permettant à la jeune femme de se libérer face à ses ennemis.

Des éléments scénaristiques surprenants

Loin d’être une catastrophe, son récit ne se démarque pas, si on le compare aux autres productions du MCU des dernières années. Il y a malgré tout, des éléments scénaristiques surprenants. Les amateurs de cette époque vont y reconnaître de multiples références (lenteur d’Internet, club vidéo et pièces musicales entraînantes) suscitant plusieurs bonnes blagues.

Les effets spéciaux sont bien réussis, allant même jusqu’à un affrontement spectaculaire en orbite autour de la Terre. Seul, un segment durant un combat à l’intérieur d’un vaisseau spatial ne m’a pas convaincu. Manquant de précision, je ne pouvais déceler correctement l’action et les mouvements des protagonistes.

Brie Larson, dans le rôle-titre, est brillante, et demeure une inspiration pour les spectatrices. Elle n’a rien à prouver au sexe opposé, et n’hésite pas à le démontrer. Son mentor, sous les traits de Jude Law, est également persuasif en nous réservant différentes surprises. Samuel L. Jackson, rajeuni numériquement, propose un Nick Fury naïf face aux circonstances. D’excellentes scènes mettant en vedette Ben Mendelsohn, incarnant le mystérieux Talos, offre davantage que de simplement jouer le méchant. Clark Gregg (Agent Coulson), la nouvelle recrue, aurait mérité une plus grande visibilité.

Comme le veut la tradition, deux séquences supplémentaires sont offertes au fil du générique, dont une qui est liée aux événements qui seront présentés lors de la projection de Avengers: Phase finale.

La semaine prochaine, il sera question du film À cinq pieds de toi.

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Ma note: 7,5/10