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Un livre de Dave Marcheterre: <em>Voyage initiatique d’un antihéros</em>

Dave Marcheterre a lancé son livre Voyage initiatique d’un antihéros

Un livre de Dave Marcheterre: Voyage initiatique d’un antihéros

Publié le 02/12/2013

Dave Marcheterre, un Deux-Montagnais de 51 ans, vient de lancer Voyage initiatique d’un antihéros, un récit autobiographique dans lequel il témoigne de sa quête de la liberté à travers un périple de cinq mois sur la route de l’Ouest canadien.

Afin de rendre hommage à l’exercice rédactionnel auquel il s’est consacré 13 ans plus tard, Dave Marcheterre tenait, le 16 novembre dernier, une séance de signatures à la galerie Le 34, située dans le Vieux-Saint-Eustache, où il a reçu de nombreux amis et curieux.

C’est que le voyage de 150 jours qu’il raconte était un peu une gageure avec lui-même pour mettre fin à une tranche de vie marquée par un stress omniprésent et la consommation d’alcool et de substances illicites occasionnés par son boulot de graphiste dans une boîte de publicité, à Montréal.

«Je n’étais pas heureux dans ce milieu. Le paraître, l’argent, l’aspect superficiel, ça n’allait pas avec mes valeurs. Je ressentais le besoin de m’en évader», a confié celui-ci en entrevue, quelques minutes avant d’accueillir ses invités.

Pour faire une coupure, rien de mieux que de partir à l’aventure, s’est-il dit alors. Sans drames ni exploits extrêmes. En antihéros, comme il le dit lui-même.

Au volant de sa camionnette Westfalia et avec 7 000 $ dans les poches, il a pris la route pour fuir la grisaille de sa vie et retrouver la paix intérieure.

Budget restreint oblige, son voyage a été empreint de simplicité. Il campait sur le bord de l’océan, d’une rivière ou encore dans les stationnements publics pour y passer la nuit avec Sami, son petit chien et seul compagnon. Durant cinq mois, il s’est douché dans l’eau froide des rivières et a limité sa visite des restaurants à l’horaire du déjeuner.

Dave n’avait encore jamais entrepris de pareille aventure. Mais il a fait confiance à son être supérieur, s’est muni d’un capteur de rêve en guise de protection, puis s’est mis quotidiennement à la lecture de la Bible, l’apaisement étant le but ultime de sa quête.

Bien que difficile, sa solitude, parfois teintée de tristesse, s’est révélée somme toute enrichissante puisqu’elle a permis une remise en question, admet-il. «Se retrouver seul, ça faisait partie de la démarche. Ça donne l’occasion de faire un retour sur son passé, sur ses erreurs aussi, de voir ses bons et mauvais coups et de trouver un sens à sa vie.»

Cet amateur de nature assure avoir été malgré tout comblé par son périple. «L’Ouest, c’est extraordinaire comme c’est beau. J’avais toujours rêvé d’y aller.»

Dans les 232 pages de son bouquin, Dave Marcheterre a d’ailleurs glissé plusieurs photographies en noir et blanc immortalisant la nature et la faune croisées en chemin.

Au retour de son voyage, il a décidé d’opter pour une vie plus simple, mais aussi plus libre. «Ça prend un effort pour pouvoir être libre. Il faut peut-être abandonner son confort. La surconsommation, c’est se rendre esclave», croit-il.

«J’espère que ça inspirera d’autres personnes qui tentent de sortir de la dépendance. Lorsqu’on prend de la drogue, on ressent que Dieu est parti. L’abstinence ouvre une porte vers la liberté et la beauté», retient-il de sa quête existentielle.

Pour en savoir plus sur l’auteur: [www.davemarcheterre.com].