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<strong>Un agrandissement au coût de 1 856 000 $ au Centre culturel Patrick-Lepage</strong>

Le conseiller municipal Guy Laurin et le maire Jean Bouchard ont procédé au dévoilement d’une plaque commémorative.

Un agrandissement au coût de 1 856 000 $ au Centre culturel Patrick-Lepage

Publié le 21/03/2014

L’agrandissement du Centre culturel Patrick-Lepage, situé dans le secteur de Saint-Canut a été officialisé par la Ville de Mirabel le 10 mars dernier. Ce projet, qui a nécessité un investissement de 1 856 000 $, est accompagné de l’acquisition d’une œuvre d’art de Lucie J. Desrosiers, intitulée Mirabel, ma très chère…

C’est dans les lieux rénovés et devant plusieurs personnes invitées, dont l’ancien maire Hubert Meilleur, les organismes du milieu et plusieurs conseillers, que l’actuel maire Jean Bouchard a expliqué le projet d’agrandissement.

«Ce sont des travaux entamés en 2013. C’est pour vous qu’on a fait cet agrandissement compte tenu de la population qui grandit dans le secteur. Il s’agit d’un agrandissement de 720 mètres carrés avec une grande salle qui peut accueillir maintenant 400 personnes. Nous sommes fiers d’inaugurer le Centre et la nouvelle toile qui s’y trouve», a-t-il dit.

Les lieux bénéficient également d’une grande scène avec loges et espaces de rangement. De plus, on y retrouve un espace cuisine pour les besoins des traiteurs, un îlot de travail, une cuisinière, un lave-vaisselle et deux espaces pour service avec comptoir, réfrigérateur et évier.

Des locaux de service comme un grand hall d’accueil, des toilettes, un bureau d’appariteur, un espace concierge et un grand vestiaire ont aussi été aménagés.

La nouvelle grande salle peut également se diviser en deux espaces distincts avec une cloison acoustique. C’est d’ailleurs dans la partie du fond que se retrouve accrochée au mur l’œuvre de l’artiste Lucie J. Desrosier, une huile sur panneau.

L’artiste est venue parler de son œuvre en expliquant la raison d’être de chaque élément qu’on y retrouve. Il s’agit pour elle d’une démarche artistique qui a débuté par une recherche de ce qu’est Mirabel. «Je voulais le Mirabel d’aujourd’hui, la liste des dossiers qu’on s’occupe», a-t-elle mentionné.

Mme Desrosiers a donc peint une lune gardienne des humains, l’eau avec une nayade (déesse protectrice des eaux) dont les cheveux couleurs blé se confondent avec la terre cultivée par les agriculteurs. On y observe également beaucoup de vert pour représenter les forêts et la nature comme ceux qui se retrouvent au Bois de Belle-Rivière. Une mère et son enfant avec un père à la peau noire jouant de la flûte pour à la fois souligner la famille, la musique et «dire merci aux ethnies qui viennent travailler ici». Dans le haut de la toile, des chevaux galopent et un avion se dessine pour rappeler le rêve. «Je rêve, moi la citoyenne de Mirabel, de retrouver la ville aéroportuaire qu’était Mirabel», a-t-elle ajouté avec vigueur. Une ouverture sépare le tableau pour représenter l’énergie qui circule et une fenêtre en trois dimensions à la droite de l’oeuvre représente les quatre saisons. À l’intérieur se trouve la lettre à l’origine du titre.

«Mirabel, ma très chère, celles et ceux qui y vivent te saluent. Quarante années te vont bien, il me semble. Jadis, tu es sortie de ces terres ancestrales, toute ébouriffée de grands espaces, d’air pur, de désir de grandeur, de découvertes, d’interrogations de toutes sortes et de peurs aussi…», peut-on y lire.