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Un 25e Salon du livre de Montréal pour Francine Allard

Francine Allard attendra les lecteurs au stand du Salon du livre de Montréal

Un 25e Salon du livre de Montréal pour Francine Allard

Publié le 16/11/2015

L’auteure okoise bien connue, Francine Allard, prendra part, ces prochains jours, à son 25e Salon du livre de Montréal qui aura lieu à nouveau à Place Bonaventure. Ses fans la retrouveront au stand des Éditions La Semaine où elle les attendra avec plusieurs exemplaires du dernier-né de sa série Clinique Valrose: Le désespoir de Mathieu.

Bien qu’elle admette ne plus retrouver l’enchantement du début, Francine Allard tient à garder un pied au Salon du livre de Montréal. Elle ne s’en cache pas, l’événement littéraire annuel est un peu sa récompense d’auteure.

L’auteure d’Oka se souvient de ses premières années au salon du livre montréalais. Celui-ci réunissait autour de 400 auteurs québécois. Depuis, romanciers, portraitistes, rédacteurs et poètes s’y sont multipliés, tout comme les maisons d’édition, de sorte que la liste des participants de 2015 compte quelque 1 300 noms, fait remarquer Mme Allard.

Avec l’arrivée de personnalités connues qui se prêtent au jeu de l’écriture, les éditeurs n’ont pas besoin d’investir autant dans la publicité pour mousser la vente de leur livre, observe-t-elle.

Sans parler du virage numérique qui rend soudainement la partie facile aux nouveaux auteurs. Bien que la plupart de ses livres soient vendus sous format numérique, Francine Allard n’y voit pas grand intérêt. «Cela fait cinq-six ans que mes livres sont vendus en format numérique et je n’ai pas touché de droits d’auteur», signale-t-elle.

Cette dernière préfère de loin le contact du livre papier, que l’on peut aisément annoter. D’ailleurs, elle présente fièrement son nouveau bouquin, qui vient s’ajouter aux trois premiers tomes de Clinique Valrose: Le rêve de Fabienne, L’enfant tel un jouet brisé et L’autre versant de la vie.

Le désespoir de Mathieu

Ce tout nouveau chapitre met, bien sûr, en scène la Clinique Valrose, établissement spécialisé sur l’obésité. Son équipe médicale est au cœur de l’histoire, encore une fois. Avec un titre secondaire comme Le désespoir de Mathieu, personne ne s’étonnera que l’action tourne autour du docteur Mathieu Crevier, qui vivra une période déstabilisante à la suite de son divorce.

Il y a aussi Fabienne, membre du personnel et qui attend un enfant de Benoit, son nouvel amoureux. A-t-elle oublié le médecin Pierre-André Caron, toujours en prison en Haïti? C’est ce que l’on saura en lisant ce nouvel épisode de Clinique Valrose, roman qui s’ajoute à la liste déjà très longue d’œuvres écrites par l’écrivaine Allard.

Dans ce quatrième tome, l’auteure se fait plus intimiste, aborde des sujets sensibles tels que le suicide chez les médecins. Comme toujours, les histoires de ses personnages sont captivantes, grâce à sa plume accessible, il faut le dire, mais également parce que l’auteure sait de quoi elle parle.

Femme de médecin, Francine Allard vit à proximité du milieu médical depuis fort longtemps, se nourrit régulièrement de littérature spécialisée en médecine, ce qui lui confère une bonne connaissance des défis auxquels font face ces praticiens ayant la vie des gens entre leurs mains.

En entamant cette série sur une trame profondément humaine, l’auteure souhaitait aussi rendre hommage au dévouement de certains praticiens.

Elle y parvient. On a hâte au prochain épisode!