L’ouvrage de Luc Desilets est en nomination avec quatre du monde de l’édition: Le Monde de Théo, de Louis Émond et Philippe Béha (Éditions Hurtubise), Lino, d’Alain Lebrun (Lino) et Marc h. Choko (Éditions Alto), Objets de référence. 122 témoins de l’Histoire, du Musée de la civilisation du Québec (Éditions de l’Homme), Le Livre des lecteurs, de George S. Zimbel et collaborateurs (Éditions du Passage).
L’ouvrage, préfacé par le photographe Bernard Brault, regroupe, sous quatre thèmes, 250 photographies les plus marquantes d’Antoine Desilets parmi les 120 000 que l’on retrouve dans ses archives et qu’il a produites entre les années 1960 et les années 1980. Plusieurs photographies, mais pas toutes, sont commentées par Luc Desilets. Chaque thème comporte une présentation de l’auteur.
Instauré par le Salon du livre de Montréal en l’an 2000 et nommé en hommage à un grand amateur de livres qui fut aussi président du Salon pendant 10 ans, le prix Marcel-Couture vient couronner l’œuvre d’unauteur ou d’un illustrateur francophone. Sans restriction de genre, l’ouvrage primé se démarquepar son originalité et son audace et doit avoir été publié par une société québécoise entre le 1er juillet 2011 et le 30 juin 2012. D’une valeur de 5 000 $, le prix sera remis lors d’une cérémonie d’inauguration du Salon du livre de Montréal le mercredi 14 novembre prochain, à 18 h, sur la Grande Place.
Dans un communiqué de presse, la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI) a offert la meilleure des chances à Luc Desilets pour remporter ce prix d’envergure.
Déjà, par le fait d’être parmi cinq finalistes de notoriété, la CSSMI estime que «M. Désilets fait honneur non seulement au monde de l’édition, mais aussi aux écoles publiques dont la mission éducative auprès des élèves, jeunes et adultes, passe entre autres par l’écriture, et la lecture.»

Luc Desilets en lice pour le prix Marcel-Couture

La soirée débutera à 17 h 30 avec un souper qui sera servi dans le Carrefour, un espace cafétéria aménagé au collège Lionel-Groulx. «D’ailleurs, nous sommes heureux de souligner le retour de notre partenaire la SAQ, qui offrira gracieusement le vin lors du souper», a-t-on fait savoir. Daniel Choquette Traiteur sera quant à lui le traiteur officiel de la soirée. Le souper sera suivi du spectacle Québec Issime – De Céline à la Bolduc, présenté à compter de 20 h 30.
Rappelons que l’objectif de la soirée vise à amasser des fonds afin de soutenir les artistes de la relève. Odyscène mise sur les efforts de toute la région pour recueillir 40 000 $. Cette somme sera destinée à la programmation de spectacles mettant en vedette les talents de la relève ainsi qu’à l’acquisition de nouveaux équipements scéniques.
Québec Issime
De Céline Dion à la Bolduc, c’est un voyage musical à travers l’histoire musicale québécoise. Avec 20 artistes sur scène, 120 chansons et plus de 400 costumes, cette mégaproduction offre un répertoire varié en classant les chansons qui ont marqué notre histoire, sous divers thèmes: branchées, débranchées, du Spectrum au Forum, d’Alegría à Starmania, la discothèque, le bar, la commune, le début d’un temps nouveau, la jeunesse d’aujourd’hui, le temps des vacances, la boîte à chanson, le Ranch à Willie, le cabaret et la veillée du bon vieux temps, bref la plus grande revue musicale de l’histoire du Québec.
Afin d’assurer le succès de cette soirée-bénéfice, les organisateurs espèrent réunir principalement des dirigeants de la communauté d’affaires des Basses-Laurentides. En se joignant à cette cause, les gens posent un geste concret pour soutenir Odyscène, qui, rappelons-le, est un organisme sans but lucratif dont le mandat est de diffuser des spectacles pluridisciplinaires en accordant une place de choix aux œuvres de création contemporaine québécoise et aux artistes de la relève. «Le soutien financier des entreprises est donc essentiel pour assurer la réussite de l’événement», ajoute-t-on.
Cette année encore, trois types de partenariats sont disponibles (5 000 $, 2 500 $ et 1 700 $). La visibilité accordée s’ajuste en fonction de la contribution offerte par l’entreprise. On sait d’ores et déjà que la présentation officielle de l’évènement sera assurée par les caisses Desjardins de l’Envolée et Thérèse-De Blainville. Les organisations qui souhaitent devenir partenaires de la soirée-bénéfice peuvent contacter Isabelle Daneault, au 450-434-4006, poste 201.
Les entreprises et les particuliers pourront également se procurer des billets à l’unité, au prix de 150 $, incluant le souper, ou de 60 $ pour le spectacle seulement.

Une histoire musicale, de Céline Dion à la Bolduc

Et ce sont trois productions cinématographiques du Québec et du Canada qui ont été retenues, avec en tête La vallée des larmes, de la réalisatrice Maryanne Zéhil, qui prendra l’affiche ce lundi 12 novembre. Ce drame québécois relate l’histoire d’une éditrice montréalaise partie au Liban afin de faire la lumière sur la vie de l’homme qui lui a fait parvenir le récit tragique des massacres de deux camps de réfugiés palestiniens au Liban.
Pour la représentation de 19 h, les cinéphiles présents auront l’occasion d’entendre la réalisatrice Maryanne Zéhil, native du Liban, et l’acteur Joseph Antaki qui seront sur place pour présenter leur film et échanger avec le public, immédiatement après la projection.
Puis, le 26 novembre, c’est le documentaire québécois Le vieil âge et le rire, de Fernand Dansereau, qui sera proposé. Le film explore la relation particulière entre l’âge et le rire avec, pour étayer le propos, des études scientifiques sur les effets bienfaisants du rire sur la santé des personnes âgées, et celle des travaux de l’organisme Dr Clown. France Castel, Jean Lapointe, le père Benoît Lacroix, Gilles Latulippe, Marcel Sabourin et plusieurs autres témoignent, dans ce film, de leur vécu.
À nouveau, les cinéphiles auront l’occasion, lors de la projection en soirée, de rencontrer le réalisateur du film, alors que Fernand Dansereau, qui a réalisé depuis 1968 une cinquantaine de courts et longs-métrages, viendra parler de ce documentaire gagnant, en février 2012, dès sa première projection, du prix du public aux Rendez-Vous du cinéma québécois.
Puis, le 10 décembre, les cinéphiles auront droit au film Karakara, du réalisateur Claude Gagnon, qui explore les traditions des habitants d&#8217;Okinawa, au Japon, son architecture et ses paysages à travers le récit d’un touriste sexagénaire rencontrant une Japonaise dans la quarantaine. Ce périple les conduira à la redécouverte d’eux-mêmes.
Notons qu’un court-métrage des étudiants de l’INIS sera présenté en première partie le quatrième lundi du mois de novembre et, exceptionnellement, le deuxième lundi du mois de décembre étant donné que Ciné-Répertoire fera relâche pendant la période des Fêtes, pour revenir le 14 janvier.
Les personnes intéressées à soumettre des commentaires ou des suggestions de films peuvent joindre Kathia Legault à l’adresse courriel klegault@ville.saint-eustache.qc.ca. Les cinéphiles sont aussi invités à consulter la programmation du Ciné-Répertoire au [www.lapetiteeglise.com], onglet <Ciné-Répertoire>.