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La directrice générale de la Fondation du Collège Lionel-Groulx, Jocelyne Roch (au centre), a annoncé une contribution de 5 000 $. Elle pose en compagnie des membres du comité-conseil de l’événement: Geneviève Laberge, Gabrielle Montreuil, Rosalie Pellerin, Lou Gratton-Lefebvre, Rose-Hélène Blanchette et Dao-Li Lebœuf-Roy.

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La grande famille des arts visuels, à Lionel-Groulx.

Lionel-Groulx accueille l’Intercollégial d’arts visuels

Publié le 01/05/2017

La relève québécoise convergera vers le collège Lionel-Groulx, à l’occasion du 28e Intercollégial d’arts visuels, un événement d’envergure qui regroupe les titulaires des meilleurs projets du réseau dans des disciplines aussi variées que le dessin, la vidéo, la peinture, la photographie, la sculpture et la performance.

Lors du point de presse annonçant cet événement produit par le Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ), le lieu qui leur sera consacré, au Corrid’art et à l’Espace de création et d’exposition de l’institution thérésienne, était déjà jonché des caisses renfermant les quelque 133 œuvres qui y seront exposées, lesquelles portent la signature de ces créateurs issus de l’un des 30 cégeps et collèges participants.

Thierry Marceau, artiste invité

Sur l’affiche de l’Intercollégial d’arts visuels, on souligne également la participation de l’artiste performeur Thierry Marceau, un diplômé de Lionel-Groulx en arts plastiques, il y a une vingtaine d’années, lequel a poursuivi son parcours à l’UQAM, où il a complété une maîtrise en arts visuels et médiatiques. Il produit maintenant des œuvres utilisant la vidéo, la photographie, la performance et l’installation, dans des mises en scène puisant dans l’imagerie populaire.

Ce dernier, qui porte aussi le chapeau d’artiste invité de l’événement, prononcera une conférence qui sera exclusivement réservée aux étudiants. «Quand je suis sorti d’ici, j’avais en tête de faire des choses et finalement, je ne fais pas du tout ce que j’avais prévu» , de dire l’artiste originaire d’Oka, qui souhaite entretenir les jeunes créateurs sur cet aspect évolutif de la vie artistique. On ne choisit pas toujours et parfois, la vie nous dessine autre chose, a-t-il souligné. Celui-ci pense également qu’un événement comme celui qui les rassemblera revêt toute son importance quand on met le pied dans l’univers de la création. «En art, on ne sait jamais trop si ce qu’on fait a une valeur» , d’exprimer Thierry Marceau. Or, le fait de voir son travail reconnu parmi les meilleurs projets au Québec devient, selon lui, un bon indicateur en ce sens.

Un volet Concours

La coordonnatrice du département d’arts visuels de Lionel-Groulx, Claire Lefebvre, témoignait de la fébrilité animant son équipe, une semaine avant la tenue de l’événement. «En plus de voir leurs œuvres exposées, les jeunes pourront échanger entre eux, participer à des ateliers de formation en art sonore, en estampe, en peinture, en sculpture, de même qu’un atelier sur la représentation du corps dans les collections du Musée des beaux-arts de Montréal, entre autres» , a-t-elle énuméré.

Une participation à un tel événement étant déjà un accomplissement en soi, le 28e Intercollégial d’arts visuels porte aussi un volet Concours pour lequel un jury distribuera des mentions récompensant les cinq meilleurs projets de l’exposition.

Tout cela se passera d’abord en famille, les 5 et 6 mai, avant que l’exposition devienne accessible au public, du 7 au 12 mai. Les visiteurs pourront alors cheminer parmi les œuvres entre 9 h et 17 h.