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<strong>Les grands honneurs à Horéa Pauna</strong>

Le guitariste Horéa Pauna, porté en triomphe par les membres du jury, nommément François D’Amour, Stéphanie Lessard, Marjorie Paquette et Félix-Antoine Vallières.

Les grands honneurs à Horéa Pauna

Publié le 02/03/2012

Rendez-vous annuel de la relève artistique, des amoureux de la scène et des audacieux, la 33e finale locale de Cégeps en spectacle a couronné le guitariste Horéa Pauna, le samedi 11 février, au Théâtre Lionel-Groulx.

Sous une thématique de festival rock, on nous accueillait ainsi à «Lionelstock» pour une édition particulièrement musicale du concours, lequel propose dix numéros d’étudiants choisis lors d’auditions publiques et dont le gagnant aura l’opportunité de représenter son école lors de la finale régionale, et qui sait, peut-être même de la finale nationale.

Cette année, le jury composé de l’auteur-compositeur-interprète Félix-Antoine Vallières, du musicien François D’Amour, de la chanteuse Stéphanie Lessard et de la danseuse Marjorie Paquette a donc décerné les grands honneurs au guitariste Horéa Pauna.

D’entrée de jeu, on nous promet aucun trucage, qu’il s’agit simplement d’un «garçon avec sa guitare», de quoi titiller notre imagination. Horéa Pauna fait son entrée sur scène, modeste et décontracté, avant de nous en mettre plein les oreilles, mais aussi plein la vue grâce aux écrans vidéo qui retransmettent en gros plan les images de son doigté de haute voltige. D’autant plus impressionnant qu’il est autodidacte, le jeune homme soulève la foule par sa précision, sa rapidité d’exécution et sa maîtrise de la guitare acoustique, alors qu’il interprète sa version remaniée de la pièce Time 2 d’Ewan Dobson.

En seconde place, on retrouve le Groupe Xavier-Charles Fecteau qui a charmé le jury et le public avec son conte musical. Inspiré de Pierre et le Loup, de Prokofiev, L’enfant qui parlait aux roches est présenté en images appuyées par la musique d’un orchestre formé dudit Xavier-Charles Fecteau, Maxime Alarie, Marjorie Frydig, Jean-Christophe Lalonde, Marcus Savard et Olivia St-Pierre. Les images vidéo, tout en ombre, rappellent les illustrations d’un livre de contes féeriques et la riche trame sonore qui les accompagne les lie à la narration, traduisant habilement les états d’âme du personnage central, pour un numéro créatif et captivant.

La troisième position revient à la formation Fasept, exclusivement féminine et composée d’étudiantes en techniques d’interprétation en musique populaire, dont les juges ont apprécié la fougue et l’originalité. Avec énergie, cohérence et des arrangements soignés, les filles de Fasept ont livré deux compositions, explorant plusieurs styles musicaux et ambiances, témoignant de leur polyvalence et de leur versatilité. Théâtrales, elles passent de la folie de la jungle aux accents inquiétants d’une musique rappelant les cirques à l’ancienne pour traduire musicalement l’émotion des histoires qu’elles racontent en chanson.

Tout à fait en accord avec le thème de «Lionelstock», c’est un musicien qui a été couronné vainqueur de cette finale locale. Horéa Pauna reprendra donc son numéro dans le cadre de la finale régionale, évènement qui aura lieu le 17 mars prochain, au collège Gérald-Godin de Sainte-Geneviève.

(Lire aussi: La locale en détail.)