Intitulé De Corneille à Feydeau en passant par Molière, ce spectacle se veut un survol complet à travers trois siècles de théâtrepar le biais de sept grands auteurs et de sept grandes œuvres marquantes de la littérature. Le tout est parsemé de repères historiques, parfois drôles, parfois dramatiques, mais toujours touchants.
Ainsi, des extraits de Le Cid de Corneille, Dom Juan de Molière, Britannicus de Racine, La double inconstance de Marivaux, Ruy Blas de Victor Hugo, On ne badine pas avec l’amour de Musset et Le Dindon de Georges Feydeau seront interprétés par les comédiens Lynda Johnson, Nathalie Coupal, Denis Roy et Pierre-Alexandre Fortin. Ils seront accompagnés de Michel Montreuil au piano pour chaque scène et pour quelques chansons.
«C’est un concept inédit, innovateur; une nouveauté dans son genre: un événement théâtral et créatif qui présente une synthèse de la dramaturgie francophone. C’est un voyage à travers l’histoire du théâtre français tout en faisant un parallèle avec le reste du monde, dont le Québec. Nous avions le goût de partager nos connaissances et de mettre en lumière l’évolution de la dramaturgie francophone. Le spectacle démystifie l’art théâtral, actualise les propos et touche le public avec un portrait presque complet du théâtre français entre les années 1600 et 1900», d’expliquer Martin Lavigne, directeur de La Comédie Humaine, qui a eu l’idée de ce nouveau spectacle et qui en signe la mise en scène.
Il est à noter que le spectacle est entrecoupé de notes historiques, de faits marquants, de musique et de mises en situation «permettant aux comédiens de jouer les plus grandes scènes significatives et les plus grands rôles avec du dynamisme, de l’émotion et beaucoup d’humour», d’ajouter Martin Lavigne.
Rappelons que La Comédie Humaine est une compagnie théâtrale professionnelle basée à Sainte-Marthe-sur-le-Lac qui œuvre, depuis 2005, dans le milieu du théâtre québécois et qui vise tant le grand public que le milieu scolaire, en se rendant dans les écoles et les cégeps. Sa mission est de démystifier, sensibiliser et éduquer, et son objectif de mobiliser une équipe de création et de partenaires significatifs afin de soutenir cet art vivant qu’est le théâtre.
Les billets pour cette représentation de De Corneille à Feydeau en passant par Molière sont actuellement en vente au coût de 22 $ au Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache dont les bureaux sont situés au 275, rue Saint-Eustache, dans le Vieux-Saint-Eustache, tout à côté du Centre d’art La petite église. Renseignements et billetterie: 450‑974‑ARTS (2787), [<a href="http://www.lapetiteeglise.com">www.lapetiteeglise.com</a>] ou [<a href="http://lacomediehumaine.ca">http://lacomediehumaine.ca</a>].

Le théâtre classique français à l’honneur

Après le succès de la soirée consacrée au baroque allemand le 1er février dernier, l’Ensemble choral est en pleine préparation du Requiem allemand, de Brahms, le 24 mai prochain, à l’église Saint-Eustache. «Une œuvre remarquable et exigeante. Certainement la plus grande partition, le plus gros projet de l’Ensemble», d’indiquer Jean-Sébastien Lévesque, directeur artistique de la chorale.
Une belle soirée en perspective, dit-il, mais un événement coûteux à organiser. «Il nous faut réunir plus de 50 musiciens, construire une estrade, assurer le transport des instruments. Nous devons prévoir un budget de près de 10 000 $», de préciser les responsables de la chorale.
Aussi, pour financer cet ambitieux projet, l’Ensemble choral a décidé d’organiser un concert-bénéfice. Et pour la première fois, le prix du billet d’entrée ne sera pas fixé à l’avance. «Ce sera une contribution volontaire. Je sais que certains parfois sont prêts à donner plus; alors que d’autres en revanche ont du mal à s’offrir le billet. Ce sera une façon de rendre la musique classique accessible à tous les portefeuilles», explique Jean-Sébastien Lévesque, à l’origine de cette initiative audacieuse. L’Ensemble choral invite aussi les commanditaires à faire de la publicité, selon ce même principe de la contribution volontaire, pour financer les programmes qui seront distribués à l’entrée.
Pour cet après-midi lyrique, une programmation contemporaine et relativement multiculturelle sera proposée, avec des œuvres de compositeurs français (Claude Debussy, Isabelle Aboulker), québécois (Lionel Daunais, Denis Gougeon, Marc Hyland) et espagnols (Léo Debiles, Joaquin Rodrigo, Joaquin Turina, Frédéric Mompou).
Andréanne Brisson-Paquin sera l’artiste invitée. La soprano montréalaise est l’une des artistes lyriques les plus en vue au Canada. Récipiendaire de plusieurs prix dans différents pays, elle jouit d’une réputation internationale. De retour d’une année en Europe, elle a enregistré son premier disque composé de sérénades italiennes d’Antonio Faria (17e siècle).
C’est donc un nouveau concert de qualité qui attend le public, promet l’Ensemble choral. «L’appui de notre directeur artistique nous est très précieux», a mentionné Constance Joannette, fondatrice de la chorale, «Il nous propulse vers les hautes sphères de la musique classique». 
Représentant du maire, le conseiller municipal Raymond Tessier, responsable des dossiers culturels, s’est montré tout aussi enthousiaste. «Le dernier concert était absolument remarquable. J’invite les gens à venir en masse».
Avec ce concert du 23 mars, l’Ensemble choral de Saint-Eustache espère toucher, au-delà de ses fidèles mélomanes, un nouveau public. L’heure du concert, 14 h, devrait, pense-t-on, mieux accommoder les familles et les personnes âgées.
Il est conseillé de réserver à l’avance, carl’Ensemble espère bien remplir la salle qui compte 200 places. Réservation et renseignements au 450-473-6184 ou directement auprès des choristes.

Ensemble choral de Saint-Eustache : Concert-bénéfice et don volontaire le 23 mars

Le producteur tenait des auditions afin de trouver une artiste pluridisciplinaire qui sache chanter, danser et animer, afin de créer le personnage de Kalimba. Or, Véronique s’est distinguée avec les percussions, en fait sa véritable formation académique.
«Je le savais que c’était fait pour moi», se remémore notre invitée à l’évocation de cette rencontre avec des professionnels qui l’ont littéralement adoptée.
«J’ai eu l’entière liberté de créer un personnage scénique et ils m’ont donné tout le support technique pour produire le matériel que j’ai composé», relate l’artiste qui n’a plus à se soucier des engagements, puisque le producteur gère la tournée de Kalimba.
Un disque dont Véronique assume paroles et musique a donc été produit, sur lequel on retrouve notamment Sonia Johnson à la réalisation et Luc Beaugrand au piano, orgue et Rhodes, ainsi que six musiciens autour de la percussionniste et chanteuse.
Il est évident, dans le regard allumé de Véronique, que c’est avec fierté qu’elle défendra ses compositions dont les thèmes passent de la motivation à la résolution de conflits, puisque nous sommes dans un contexte éducatif, mais constamment avec la nécessité de bouger au rythme des 13 chansons de l’album.
Il s’agit en fait du même producteur que Natalie Choquette avec La Diva Malbouffa, dans une tournée qui visite la francophonie au Canada, donc des voyages en perspective pour la maman de deux jeunes enfants.
Kalimba se présente sur scène avec son amie Martine Bao, qui s’avère une adepte de musique techno pop, et toutes deux ensemble devront produire en une heure la pièce de musique qui fera unanimement danser les enfants et préadolescents.
Gumboot et percussions corporelles sont au programme avec une initiation aux différents instruments et les enseignants peuvent aussi compter sur un matériel pédagogique afin de préparer la rencontre avec Kalimba.
Il faut rappeler que les projets artistiquement fort intéressants auxquels la percussionniste a pris part au cours des dernières années sont nombreux.
Il y a eu le très solide Trio BBQ et son jazz manouche, puis le groupe Garbanzo, que nous avions beaucoup aimé, et aussi le chanteur Joce, qu’elle a accompagnés.
Le développement des jeunes artistes l’avait aussi rapprochée de Blainville en chansons, mais Kalimba recoupe toutes ces dimensions pédagogiques et musicales en un seul spectacle très créatif et fort bien encadré.
Vous joindrez facilement le producteur pour que Kalimba vienne mettre le diable dans votre école pendant une heure avec un spectacle hautement interactif intitulé Au cœur du rythme, et vous recevrez une artiste heureuse de ce soudain alignement des planètes en sa faveur.
Véronique Boucher alias Kalimba livrera son spectacle en sol eustachois le dimanche 19 octobre prochain, en matinée, dans le cadre de la série Les Petits Théâtres, présentée au Centre d’art La petite église. Les billets pour le spectacle seront en vente à compter de juin.