Le TéléDon 2018: même objectif, mêmes ambitions

On n’est donc pas superstitieux et l’on demeure tout de même conservateur, avec un objectif identique à celui de l’an dernier, soit 225 000 $, un montant qui avait été dépassé, alors qu’on fermait les livres de la 6e édition avec une récolte de 241 089 $.

Spectacle musical, émission de télévision (le tout sera diffusé en direct sur Matv, chaîne 609), en même temps qu’une importante collecte de fonds, le TéléDon annonce déjà ses couleurs en révélant que tous les profits de cette soirée seront consacrés à la création d’un nouveau service de médecine nucléaire et à l’achat des équipements requis pour un dépistage précoce du cancer.

Parmi les nombreux intervenants qui ont pris la parole lors d’une conférence de presse tenue le mercredi 14 mars, tant le président-directeur général du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides, Jean-François Foisy, que le président de la Fondation, Jacques Pelletier, ont parlé de la nécessité d’agrandir éventuellement l’urgence de l’Hôpital de Saint-Eustache. Ce sont des projets du genre qui, en bout de ligne, profitent à Monsieur et Madame Tout-le-Monde, faisait justement remarquer M. Foisy.

C’est pourquoi on a insisté sur l’importance de donner, et pas que de gros montants, ont répété la plupart des intervenants. Un dollar, deux dollars, vingt ou mille dollars, l’important demeure toujours d’en accumuler le plus possible. C’est en procédant de la sorte que la Fondation a réussi à amasser pas moins de 13 millions de dollars depuis sa création en 1990.

Sur la scène

Sur la scène, tant le public que les téléspectateurs seront accueillis par une équipe d’animateurs composée d’Isabelle Racicot, Mario Tessier, Derek Aucoin et Emmanuel Auger, lesquels réaliseront des entrevues, livreront des capsules diverses et présenteront les artistes qui défileront tour à tour. Parmi ceux-ci, le ténor Marc Hervieux, Ludovick Bourgeois, Kim Richardson, Les Respectables, Marie-Denise Pelletier, Gabrielle Destroismaisons, Patrick Norman, Yoan et plusieurs autres, dont Jean-Marc Couture, présent lors de cette conférence de presse, qui a fait entendre la pièce titre de son nouvel album, Dans mon cabanon.

Comment donner?

Tout est là, en fait, et il y a plusieurs façons de s’y prendre. Par exemple, en vous procurant, au coût de 20 $, un macaron vous donnant accès au Complexe Multisport, le vendredi 13 avril. Il suffit de vous rendre au [http://www.teledon.tv] pour en faire l’achat. Et c’est le même chemin pour faire un don personnel ou de groupe. Vous constaterez d’ailleurs que la campagne est désormais lancée et que l’on voit déjà apparaître du rouge dans le thermomètre symbolique qui mesure notre degré de générosité.

Votre entreprise peut également s’engager comme partenaire (diverses options sont offertes auxquelles sont associées des montants variant entre 600 $ et 15 000 $), tout comme vous pouvez lancer un défi à votre entourage. Dans les deux cas, vous devez obtenir un formulaire d’engagement auprès de la Fondation.

Pas clair, tout ça? Vous pouvez communiquer directement avec la Fondation, au 450 473-6811, poste 42351. La Fondation Hôpital Saint-Eustache, tout comme le TéléDon s’affichent également sur Facebook.

À noter que l’entreprise Systèmes d’eau Eagle opèrera à nouveau la centrale téléphonique du TéléDon, le 13 avril, une implication qui s’ajoute aux différentes collectes de fonds qu’elle organise toute l’année durant.

Président d’honneur et porte-parole

Sachez également que la présidence d’honneur de ce 7e TéléDon a été confiée à Maurice Côté, vice-président régional RBC Banque Royale, une institution qui s’est engagée socialement à hauteur de sept millions de dollars, l’an dernier, seulement au Québec. «Le TéléDon est non seulement un immense succès sur le plan artistique et social, c’est surtout un message d’espoir pour les citoyens qui sont malades et qui ont besoin d’aide» , a-t-il exprimé.

Tout juste avant lui, le chroniqueur sportif et porte-parole de la Fondation, Danny Dubé, a également insisté sur l’importance de chaque don, petit ou grand. «L’Hôpital de Saint-Eustache, c’est nous autres. Ça nous ressemble. Quand on est malade, on a besoin de réconfort. Le réconfort, ça vient toujours d’un environnement qui est sain, d’un milieu qui est fort, ça vient toujours de personnes sur lesquelles on peut s’appuyer. En ce sens, un petit geste de rien fera une grande différence» , de dire le porte-parole de la Fondation.