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<strong>Le sapin de Noël en voit de toutes les couleurs</strong>

Chez Éco-Verdure, à Saint-Eustache, on retrouve pas moins de 78 sapins parés de décorations de toutes sortes, qui ont nécessité deux mois et demi de travail.

Le sapin de Noël en voit de toutes les couleurs

Publié le 02/12/2012

(NDLR) — À l’approche de Noël, vos hebdos L’ÉVEIL et LA CONCORDE vous proposent une série de reportages qui saura vous imprégner de la magie de cette grande fête qui émerveille, année après année, petits et grands.

Le sapin de Noël est l’un des plus beaux symboles de la grande célébration du temps des Fêtes, mais ce qui le rend remarquable aux yeux des petits comme des grands, c’est son ornement ou sa décoration ayant subi toute une évolution avec les années.

L’histoire nous apprend que l’on peut remonter très loin dans le temps, puisqu’entre 2 000 et 1 200 ans av. J.-C., il existait un arbre de l’enfantement, soit l’épicéa. Le jour du 24 décembre était considéré comme la renaissance du soleil. Les Celtes avaient adopté un calendrier basé sur les cycles lunaires. À chaque mois lunaire était associé un arbre, et l’épicéa choisi pour le 24 décembre représentait le symbole de vie décoré avec des fruits, des fleurs et du blé.

Au XIIe siècle, la tradition du sapin apparaît en Alsace. On parle alors de décorer les maisons avec des branches coupées trois jours avant Noël.C’est en 1521 que le sapin ou arbre de Noël a été mentionné pour la première fois en Alsace. Pour la décoration de l’arbre, on attachait des pommes à ses branches. Les pommes avaient une valeur symbolique, car sur l’ancien calendrier des saints, le 24 décembre était réservé à Eve et Adam.Les roses représentant la Vierge faisaient partie de la panoplie de décoration, en plus de confiseries et de petits gâteaux qui ressemblaient à des hosties.

En 1546, on parle sérieusement d’arbres de Noël quand la ville de Sélestat, en Alsace, autorise à couper des arbres verts pour Noël. Il faut noter que le sapinoccupa une place de choix dans les églises des religions catholiques et protestantes, mais pour cette dernière, il n’y avait pas de crèche au pied de l’arbre.

Parmi les décorations se trouvaient des papiers colorés, des rubans et même des petites poupées de chiffon. Des artisans lyonnais avaient aussi réalisé des franges de métal, inspirées des galons portés par les militaires et devenus les cheveux d’ange à reflets argentés ou dorés. Des personnes éclairaient leurs sapins de bougies ou chandelles souples nouées autour des branches, mais les incendies étaient fort nombreux.

En 1858, l’hiver fut si rigoureux qu’il n’y eut plus de pommes. Un artisan verrier de la Lorraine eut l’idée pour donner quand même un peu de joie à la fête de créer des boules représentant une pomme et d’autres fruits. La boule de Noël était née. C’est à partir de 1880 qu’on a pu voir les premières décorations avec des ampoules électriques aux États-Unis.

Aujourd’hui, les différentes variétés de sapins et de décorations sont fort nombreuses si bien qu’en allant faire un tour chez Éco-Verdure, à Saint-Eustache, on peut y découvrir à l’intérieur du magasin pas moins de 78 sapins parés de décorations de toutes sortes.

Ce sont des sapins artificiels. Le sapin naturel se vend encore, mais les gens veulent une facilité d’installation et moins d’entretien. Avec les lumières déjà intégrées dans les branches, l’arbre artificiel représente 70 % des ventes. Il est de type traditionnel avec les couleurs verte, rouge et or, de type rustique déjà enneigé qui va très bien dans un chalet en bois, ou de toutes sortes de couleurs très brillantes.

Cette année, la couleur vedette, c’est le bleu. Il y aussi les autres couleurs comme aqua, rose, argent ou blanc. Les enfants en raffolent ou encore ces sapins colorés sont souvent utilisés dans les commerces pour attirer l’attention. Les arbres sont aussi ornés de rubans de couleur de toutes les grandeurs.

Bref, dans notre monde de consommation, il faut savoir offrir un sapin de Noël selon la thématique voulue par le client.