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Sonic le hérisson: Le désastre est évité

Tika Sumpter, James Marsden et le héros, Sonic.

Sonic le hérisson: Le désastre est évité

Publié le 22/02/2020

Il y a 29 ans, Sonic fut créé par Sega pour rivaliser contre Mario de chez Nintendo. Avec le temps, il a su se tailler une place auprès des joueurs, même si son parcours vidéoludique n’a pas été exempt d’embûches. Il a eu droit à quelques séries télévisées et, dès lors, a bondi vers son premier long métrage. Suite à la bande-annonce diffusée en avril 2019, les adeptes ont immédiatement sauté aux barricades, car son physique était trop différent comparativement aux jeux vidéo. Jeff Fowler, qui en était à sa première réalisation, a entendu les plaintes et a retardé sa sortie de novembre 2019 à février 2020, permettant d’effectuer les correctifs nécessaires. Maintenant que c’est réglé, est-ce que le résultat répond à nos attentes?

Librement inspiré du personnage, Sonic vit sur une planète paradisiaque. Cependant, il doit s’exiler, car ses pouvoirs mettent en danger ses compagnons. Caché sur terre, il trouve refuge au cœur de la nature du Montana. Après qu’il est causé une énorme panne d’électricité, le Dr Robotnik, grand fervent de gadgets, le pourchasse. C’est à ce moment qu’il demande de l’aide à Tom Wachowski, le shérif du coin, et à sa femme. Ensemble, ils doivent récupérer les anneaux du petit hérisson bleu s’étant malencontreusement retrouvé sur un gratte-ciel de San Francisco.

Malgré que les fans des années 90 soient devenus des adultes, la production s’adresse avant tout aux enfants. Le script est simpliste, plein de bons sentiments et sans deuxième niveau de lecture. Un chance qu’on dénombre plusieurs références à la mascotte (la ville de Green Zone, le méchant, certains bruitages et évidemment sa vitesse).

Drôle et convaincant

Sous les traits de l’antagoniste, Jim Carrey (Ace Ventura mène l’enquête, Le masque) est convaincant et vole la vedette à chacune de ses présences. L’acteur exploite bien son talent et ses mimiques faciales afin de nous faire rire. Quant à James Marsden (Hop!) et Tika Sumpter (Pas si folle), leurs performances demeurent dans la moyenne, puisqu’ils servent principalement à accompagner le héros durant son aventure.

Restez pendant le générique pixélisé, car une scène supplémentaire prépare le terrain d’un futur volet, si le succès est au rendez-vous. On remarque son potentiel et les responsables du récit veulent le transformer en franchise.

La semaine prochaine, il sera question du film «L’appel de la forêt» .

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Ma note: 7,5 / 10