Du 16 au 20 août dernier se tenait la première édition du camp artistique à Saint-Eustache, organisé grâce à une subvention du ministère de la Culture et des Communications du Québec. C’est ainsi qu’une soixantaine de jeunes apprentis artistes âgés entre 7 et 12 ans ont pu développer leurs talents, tout en côtoyant de nouveaux amis.
« Quatre volets étaient offerts pour combler autant de disciplines artistiques : danse, arts de la scène, arts littéraires et numériques ou arts visuels. Les groupes de jeunes ont pu profiter de nos infrastructures puisque les ateliers étaient répartis au manoir Globensky, au Centre d’art La petite église, à la bibliothèque Guy-Bélisle et à la Maison du citoyen. Nous sommes très heureux qu’ils aient répondu à l’invitation et sommes ravis de voir leur sourire et leur fierté en cette journée de clôture », a déclaré le maire Pierre Charron lorsqu’il assistait au vernissage de l’exposition en arts visuels.
« En une seule semaine, c’est incroyable de voir tout ce qu’ils ont pu accomplir ! Chaque groupe a réalisé un grand projet : captation d’une performance de danse, réalisation d’une œuvre géante, mise en scène théâtrale et création d’une bande dessinée. Je suis convaincu que ces jeunes talentueux se rappelleront longtemps de leur expérience au camp artistique », a complété le conseiller municipal responsable des dossiers culturels, M. Raymond Tessier.

De l’écriture dramatique, à la construction d’un personnage, passant par l’interprétation et le doublage, tous les volets du théâtre sont abordés, ce à quoi s’ajoutent des ateliers d’impro, de magie et d’humour.
L’expérience des cours en virtuel
Dès le début du confinement, le Théâtre de la Petite Comédie a fait preuve d’imagination et de débrouillardise pour réorganiser ses cours en virtuel afin que ses membres puissent continuer de bénéficier du plaisir de jouer en interaction avec d’autres. « Pour notre équipe, il était important que le TPC maintienne ses activités surtout en sachant que le théâtre est un loisir qui nous sort de l’isolement. Les témoignages reçus nous ont confirmé que nous avions eu raison », mentionne Chantale Galimi, présidente du conseil d’administration.
Fort des trois dernières sessions en mode virtuel, le TPC saisit l’opportunité pour développer de nouveaux cours et des ateliers innovateurs en utilisant ce mode de diffusion. « Maintenant, le web fait partie intégrante de notre réalité et il nous permet d’atteindre une clientèle qui ne peut pas se déplacer physiquement », note Mme Galimi. L’élargissement de l’offre de cours et d’ateliers variés en virtuel permettra aux participants d’agrémenter leur quotidien dans le confort de leur foyer et de faire des rencontres improbables avec des gens d’un peu partout.
Du choix pour tous les goûts
La session d’automne 2021 est à l’image des sondages effectués auprès de ses membres qui demandaient du choix pour tous les goûts. La grille de cours de théâtre réguliers pour tout âge sera toujours offerte en présentiel dans le respect des règles sanitaires. De plus, le Théâtre de la Petite Comédie bonifie son horaire de plusieurs nouveautés. En lien avec les arts de la scène et le théâtre, s’ajouteront des ateliers d’écriture théâtrale, d’humour, de prise de parole, d’improvisation, de magie, de doublage, de construction de personnages et encore plus. Le nombre d’inscriptions par groupe est limité. Pour réserver sa place :  <a href="mailto:info@lapetitecomedie.ca">info@lapetitecomedie.ca</a>.
Soucieux de permettre à plus de gens de profiter des bienfaits du théâtre dans leur vie, le TPN offre des cours à prix abordable et a créé un fonds d’aide pour sa clientèle plus vulnérable.
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Le Théâtre de la Petite Comédie lance sa programmation d’automne 2021

Les Cafés littéraires animés par l’écrivain Denis Morin, via l’organisme eustachois Toulèsarts, font naître le désir d’écrire et l’audace de le dire, par le biais de publications diverses, dont un recueil de nouvelles qui vient de paraître et qui porte la signature de 14 auteurs.
Intitulé Le murmure des pages, cet ouvrage de 177 pages vient tout juste de paraître, aux Éditions Le Baladin, et se veut la réponse positive à un appel lancé par l’auteure Ruth Bentchétrit, à l’origine d’un projet qui s’est déposé comme un baume libérateur sur cette période confinement que nous avons vécue.
Outre Mme Benchétrit et Denis Morin, on y retrouve les signatures de Ginette Bernard St-Pierre, Hélèna Courteau, Martine Gaudaire, Lise Gingras, Alain Gravel, Lise Houle, Hélène Lamarre, Lorraine Lapointe, Noëlla Leblanc, André Ledoux, Guylaine Ouellet et Mariette Théberge.
C’est cette dernière qui nous a informés de cette parution pour laquelle chaque auteur (e) a été invité à proposer au moins deux textes. Ceux-ci sont de longueur variable, le plus disert faisant neuf pages, alors que le plus court tient sur une seule.
<h3>Vers une réimpression</h3>
On a aussi privilégié la diversité des styles, tout comme on a volontairement choisi de ne pas imposer de thème ou de fil conducteur. C’est donc un florilège de textes hétéroclites qui vous est offert, mais sachez que le titre du recueil, tout comme sa signature graphique et la photographie de la page couverture, œuvre de Guylaine Ouellet, ont été choisis en collégialité.
À noter que l’on a tiré 250 copies de ce recueil publié aux Éditions Le Baladin, sous la direction de Ruth Benchétrit, qui avait promu un autre ouvrage collectif, en janvier dernier, un roman choral intitulé Marées d’espoir, lequel regroupait onze auteurs et autrices. Celui dont on vous parle serait par ailleurs sur le point d’aller en réimpression.

Le camp artistique de Saint-Eustache connaît du succès