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<strong>L’âge de Mes Aïeux</strong>

Mes Aïeux en spectacle.

L’âge de Mes Aïeux

Publié le 05/01/2013

Déjà six disques et on a l’impression que c’était le printemps dernier que nous découvrions Mes Aïeux, dans la cour du collège, avec leurs costumes de diable et d’ange, de coureur des bois et de curé. Ils étaient de retour dans la grande salle du Théâtre Lionel-Groulx pour nous chanter À l’aube du printemps lors de la période des Fêtes.

C’était il y a plus de dix ans et nous avions trouvé le groupe très intéressant, même si la musique était quelque peu «gueding guedang». Il faut dire que les choses ont changé et que les arrangements ont pris le pas sur la danse et la musique sur la fête. Le public aussi a changé.

Parce que les musiciens ont maturé, eux qui ont mis en œuvre dans la vraie vie ce credo familial qui teinte nombre de leurs chansons, souvent en lien avec la descendance.

Mes Aïeux étaient de jeunes collégiens qui bourlinguaient les fêtes estudiantines et les voilà maintenant pourvoyeurs de famille devant un auditoire mature, mais n’était-ce pas déjà prévu dans leur appellation?

Il en résulte d’excellentes chansons qui étonnent par la qualité de leur composition, surtout depuis la Ligne Orange, lesquelles promettent une belle continuité. On danse un peu moins, mais sans doute écoute-t-on davantage? Voilà du moins l’impression qu’il nous en reste après plus de deux heures, qui en font presque trois avec l’entracte.

Ce spectacle est animé de bout en bout par Stéphane Archambault avec une aisance toute naturelle et les musiciens appuient une voix parfois un peu courte avec des chœurs très mélodieux.

La scène est soignée et les mélomanes apprécieront la justesse des interprétations, parce que le «gueding guedang»… c’est fini depuis quelques disques. On est maintenant dans des arrangements précis avec des instrumentations très variées.

Ce fut donc devant un auditoire plus contenu qu’à l’époque du Carrefour étudiant que nous retrouvions ce groupe quelque peu loufoque à ses débuts et réuni autour d’un comédien, lequel s’est édifié sur ses sept musiciens, dont plusieurs multi-instrumentistes, maintenant tous titulaires d’un solide corpus musical.

Les lignes de violon de Marie-Hélène Fortin contribuent pour beaucoup à la beauté mélodique et les talents convergent naturellement après toutes ces années, pour en arriver à ce que chaque pièce ait non seulement un thème, mais aussi une particularité et des arrangements spécifiques, ce qui nous tire de l’habituelle monotonie du folklore et du traditionnel, dont origine tout de même le groupe.

La Société de musique viennoise, le 6 janvier

Et parlant tradition, il en est dorénavant une que de retrouver la Société de musique viennoise venant célébrer la nouvelle année à l’église Sacré-Cœur, dans l’atmosphère traditionnelle et la musique de l’Ensemble Strauss-Lanner.

Le quatuor Franz Josef s’ajoutera avec ses instruments anciens pour porter le nombre d’instrumentistes à onze, ce qui vous donne une idée de l’amplitude que prendra la valse dans cette sympathique formule de type cabaret, qui accueille jusqu’à trois cents personnes.

L’animation de cette cinquième soirée viennoise annuelle est bien évidemment l’affaire du directeur musical Jean Deschênes et il vous suffit de communiquer au 450-434-4006 pour réserver une table, le prix au comptoir est de 30 $.