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<strong>La voix de Gabriella</strong>

Toujours en lice

La voix de Gabriella

Publié le 14/02/2013

Ses origines sont boliviennes, mais son accent est résolument québécois. Adoptée à l’âge de 2½ mois par des parents québécois, Gabriella Delorme-Grenier, 20 ans, a grandi à Saint-Eustache, sur fond de musique francophone, bercée par les voix de Ginette Reno, Céline Dion, Isabelle Boulay et Garou, pour ne nommer que celles-là.

«La musique est entrée dans ma vie à 6 ans. C’est une de mes grandes passions», résume-t-elle. Rien d’étonnant alors au fait que, le 20 janvier dernier, dans le cadre de l’émission de télévision La Voix, elle ait choisi d’interpréter Avec le temps, de Léo Ferré. «Ferré, Brel, j’aime leurs répertoires», souffle cette petite femme en apparence douce et réservée mais, on le devine, combien animée par son désir de chanter.

Lors des auditions à l’aveugle, à peine quelques secondes auront suffi à Gabriella pour charmer Jean-Pierre Ferland, l’un des quatre juges de l’émission. «Dès la première montée, il s’est retourné vers moi», se rappelle-t-elle. Puis, tout s’est passé très vite. «Durant et après mon audition, je dois avouer que c’est encore un peu flou dans ma tête. Je sais juste que j’étais vraiment surprise de voir Jean-Pierre Ferland se retourner… Il a dit qu’il me trouvait audacieuse de m’attaquer à cette grande chanson et il a trouvé que je l’ai chantée d’une manière claire et distincte», raconte-t-elle.

Au final, on sait que Jean-Pierre Ferland a retenu Gabriella pour faire partie de son équipe, aux côtés de 13 autres participants.

Chanter, c’est tout

De toute évidence passionnée par tout ce qui touche l’art de chanter, Gabriella affiche aussi un côté étonnamment terre-à-terre qui lui commande de voir cette aventure comme une simple mais incroyable opportunité d’apprendre, de s’amuser… et de chanter. Le tout, sous les conseils de Jean-Pierre Ferland, ce qui n’est pas banal en soi. «Mon but, ce n’est pas de gagner ou de réussir dans ce domaine. Je voulais juste chanter. Et puis le faire devant Jean-Pierre Ferland, c’est assez impressionnant», reconnaît-elle. Sans compter le soutien de la communauté bolivienne de Montréal qui vient raviver ses origines. «Je ne savais même pas qu’il y avait une communauté bolivienne à Montréal», confie-t-elle, somme toute ravie de rallier ces gens grâce à sa participation à La Voix. «J’ai l’impression que la chanteuse en moi n’est plus tellement loin maintenant et qu’elle avait seulement besoin d’avoir une tape dans le dos pour avoir confiance en elle, continuer et avancer dans sa plus grande passion», décline-t-elle.

Étudiante en sciences infirmières au cégep de Saint-Jérôme, Gabriella reprendra le fil de sa session le 18 février prochain. S’entremêleront ensuite des tournages, selon qu’elle poursuive l’aventure ou pas. Pour l’instant, en raison du contrat qui la lie aux Productions J, la jeune femme ne peut rien dévoiler, si ce n’est qu’elle prendra part à la prochaine étape, le duel, au terme de laquelle Jean-Pierre Ferland devra réduire son équipe de moitié. Sera-t-elle du lot des gagnants? Motus et bouche cousue. Les duels seront diffusés sur les ondes de TVA, à compter du dimanche 17 février.