Cette première exposition, Crèches d’ici et d’autres pays, a été rendue possible grâce à la participation de nombreux collectionneurs et artisans de la région et de l’extérieur qui ont répondu à l’appel pour prêter leurs œuvres. Selon le président de la Fondation, Gilles Landreville, il n’y a jamais eu une telle exposition dans la région.
Une crèche inuk, une crèche amérindienne, des crèches provenant des quatre coins du monde: Guatemala, Rwanda, Liban, Arménie, France, Italie, et autres, sont exposées au public. Certaines œuvres proviennent des voyages d’un employé d’ambassade.
Parmi les crèches les plus originales, deux sculptures: l’une de la Tanzanie et l’autre d’Haïti.
M. Landreville n’a pas la prétention de comparer l’exposition à celle de l’oratoire Saint-Joseph. «Là-bas, c’est un musée. C’est grandiose. Ici, c’est modeste. C’est différent», convient-il, soulignant la présence de deux crèches prêtées par le Mirabellois Adrien Levasseur et réalisées à la main par Bruno Champagne, de Limoilou.
La plus vieille crèche exposée date de 1930 et a appartenu au grand-père de l’animatrice à la radio de Radio-Canada et Okoise Monique Giroux. «Dans mes souvenirs, elle était immense. Remarquez l’ange sur le toit», raconte-t-elle.
En poursuivant la visite, on pourra admirer une crèche fabriquée par l’Okois Gérard Auclair, ainsi qu’une autre de Pierre Minville, également d’Oka.
Le Magasin de l’Abbaye a réalisé une crèche et ses personnages en chocolat.
«L’idée nous est venue naturellement pour participer à notre manière aux célébrations des fêtes», indique M. Landreville.
L’entrée de l’exposition est libre. Les visiteurs sont invités à verser une contribution de leur choix qui servira à la restauration de l’église.
L’exposition est accessible les week-ends jusqu’au 27 décembre, de 10 h 30 à 15 h, ainsi que le 24 décembre avant la messe de 22 h et le 1er janvier avant et après la messe de 11 h.
À l’ouverture de l’exposition, le dimanche 6 décembre dernier, M. Landreville espérait déjà faire de cet évènement une tradition.