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La députée de Mirabel remet 10 000 $ aux six paroisses de sa circonscription électorale

La députée de Mirabel, Mme Denise Beaudoin, a remis un chèque de 10 000 $ aux paroisses de sa circonscription électorale.

La députée de Mirabel remet 10 000 $ aux six paroisses de sa circonscription électorale

Publié le 18/12/2009

Dans le cadre de son budget discrétionnaire alloué au titre du Soutien à l’action bénévole (SAB), la députée de Mirabel, Denise Beaudoin, annonce l’octroi d’une aide financière totalisant 10 000 $ aux six paroisses de sa circonscription électorale. Un premier pas significatif face aux nombreux besoins urgents des églises, estime-t-elle.

«J’ai mené plusieurs démarches auprès de la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine St-Pierre, pour lui demander une aide spéciale pour sauver nos églises», ajoute-t-elle.

Il faut savoir qu’un programme spécial dédié au patrimoine religieux existe déjà au gouvernement du Québec. Sauf que pour y accéder, un régime de cotes très serrées doit au préalable être respecté. Par exemple, dans la circonscription électorale de Mirabel, seule l’église l’Annonciation, à Oka, bénéficie de la hiérarchisation régionale A (Incontournable). Les cotes vont ainsi de A à E, cette dernière lettre étant la plus faible des cotes. Parmi les autres églises cotées de la circonscription, selon l’inventaire des lieux de culte effectué par le gouvernement, mentionnons les églises Unie de Belle-Rivière et Grande Fresnière (B), l’église Saint-Placide (C), les églises Saint-Augustin, Saint-Hermas et Saint-Janvier (D), et enfin, les églises Kanehsatake United Church, Saint-Joseph-du-Lac, Saint-Benoît et Saint-Canut (E).

Conséquemment, une église non cotée, selon ce régime, ne peut se voir octroyer d’aide financière dans le cadre de ce programme. Qui plus est, même éligible, la paroisse doit d’abord amasser quelque 30 % du montant des travaux ou réparations à effectuer avant de recevoir toute subvention. Une exigence inatteignable pour la presque totalité des paroisses, compte tenu des sommes très élevées en jeu.
«Dans ce contexte, je demande un élargissement du programme à la ministre pour arriver à y classer certaines de nos églises qui ne correspondent pas tout à fait aux critères actuels», a signifié Mme Beaudoin. Un dossier qui, selon elle, va bien au-delà de la simple question politique. «Le patrimoine religieux nous appartient en propre. Il nous a forgés depuis des générations et nous avons un devoir de conservation à son endroit», pointe-t-elle. À ce chapitre, toutes les initiatives menées pour le sauver deviennent importantes.

Référendum

Venus nombreux à la rencontre initiée par la députée Beaudoin, les représentants des diverses paroisses concernées ont profité de la tribune pour faire valoir leur cause. «La sauvegarde du patrimoine religieux, ça regarde tout le monde. Si on a à trouver des solutions, on a aussi à recevoir de l’aide financière», a-t-on fait remarquer.

Pour la plupart à bout de souffle, les paroisses espèrent que le gouvernement s’impliquera davantage dans ce dossier, en augmentant par exemple sa contribution au Comité du patrimoine religieux. De son côté, la députée Beaudoin suggère la tenue d’un référendum. «La sauvegarde du patrimoine religieux, ce n’est pas qu’une question monétaire», a-t-elle nuancé. Mme Beaudoin a conclu en s’engageant à travailler avec les représentants des paroisses et à agir à titre de courrier de transmission entre eux et la ministre St-Pierre.