«J’ai de la chance d’incarner Madeleine Béjart. Elle avait 25 ans quand elle a rencontré Molière, qui lui, avait 23 ans. Elle a été sa conseillère, son âme sœur. On donne accès aux coulisses de la création où on voit comment Molière a bâti ses pièces. En plus, c’est un privilège de jouer cette langue qui fait du bien à l’âme», de mentionner Sophie Faucher, visiblement ravie de prendre part à cette pièce qui prendra l’affiche dans diverses salles de la région.
La distribution comprendra aussi Jean-François Beaupré, Adèle Reinhardt, Jean Maheux, Robert Brouillette, Catherine Allard et Stephan Côté.
L’idée du concept vient de Martin Lavigne, directeur artistique de La Comédie Humaine, et a été écrite en collaboration avec Gilbert Dupuis, et Michèle Deslauriers, qui en assure la mise en scène. On y retrouvera des extraits originaux de l’œuvre de Molière.
Le concept qui donne un regard différent sur l’œuvre du dramaturge inclura la farce Le Médecin volant. Écrite au début de sa carrière, on y voit Sganarelle qui se déguise en médecin pour que la belle Lucile, amoureuse de Valère, n’ait pas à marier le vieux et répugnant Villebrequin.
Ensuite, la pièce Les Précieuses ridicules sera également au menu, une des comédies les plus célèbres de Molière tournant en ridicule la culture parisienne très coquette de l’époque. Deux précieuses tombent sous le charme de valets qui se font passer pour gentilshommes.
Finalement, L’Amour médecin sera aussi visité. Il s’agit d’une comédie où Lisette, une entremetteuse, intervient auprès de Sganarelle pour permettre à Lucinde d’épouser Clitandre. «Tout le génie de Molière est dans ces trois pièces qu’il a utilisées par la suite et qui a permis développement du burlesque», de dire Martin Lavigne.
La mise en scène a été pensée de manière cinématographique, confie, pour sa part, Michèle Deslauriers. «C’est un récit raconté avec des caméos pour illustrer rapidement le récit. Beaucoup d’accessoires avec un décor qui se déploie et s’ouvre jusqu’à la dernière pièce. On voit la troupe de l’intérieur, la vie privée de Molière ses épreuves, son tempérament tourmenté et Madeleine Béjart est toujours là», explique la metteure en scène
Une pièce qui relatera donc la vie de Molière, par celle qui l’a accompagné toute sa vie, qui l’a inspiré, conseillé, et ce, jusqu’à la fin de la vie de cette femme qu’était Madeleine Béjart. «Même si Molière a épousé la fille de Madeleine, ils sont restés complices comme des âmes sœurs», souligne Sophie Faucher.
Des émotions seront assurément au rendez-vous et le public de tous les âges pourra constater que les sentiments humains sont les mêmes, quelle que soit l’époque.
Molière, en une farce et deux comédies a amorcé sa tournée à travers le Québec le 11 octobre dernier, laquelle se poursuivra jusqu’au 25 avril avec des arrêts à venir à la polyvalente Deux-Montagnes, le 29 novembre, à la salle André-Prévost, à Saint-Jérôme, le 10 décembre, et au Théâtre Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse, le 26 mars.
Pour d’autres renseignements: [http://lacomediehumaine.ca].

Cette année, la présidence d’honneur a été partagée entre quatre personnes, soit Francis Charron, de Bâtimo et EMD Construction, Guy Couture, de la Financière Manuvie, Michel Prévost, d’Investamp et Mario Cantin, de la Banque Nationale.
Une édition 2014 qui a été un succès au grand plaisir des organisateurs et responsables de la direction générale et artistique de l’organisme, Sylvie Longtin et Martin Lavigne. En effet, en plus d’un nombre important d’invités, soit près de 300 et d’une soixantaine de comédiens, ce sont quelque 50 000 $ qui ont été amassés pour la Comédie Humaine.
Quatre ambassadeurs ont également été désignés et ont contribué au succès de cette édition de la soirée-bénéfice, il s’agit de Christiane Ouellette, d’ADESA Montréal, Stéphane Patrie, de Vitro Plus Ziebart, Claude De Grandpré, du Théâtre Hector-Charland et du député Benoit Charette.
L’ambiance était à la fête, car en plus du repas, les convives avaient la chance de partager leur table avec environ quatre comédiens différents au cours du souper. Ces derniers ont, par deux fois, visité différentes tables, entre les services.
L’animation de la soirée était assurée par Éric Verville, de Vervillos, en plus des lectures théâtrales toujours aussi inspirantes grâce aux comédiens qui s’y amusent et des performances artistiques de certains d’entre eux qui ont diverti le public.
Sylvie Longtin a pris la parole en lisant un texte poétique écrit par Martin Lavigne, pour souhaiter la bienvenue aux invités. «Merci à vous tous pour votre temps et votre argent. Grâce à vous, on célèbre nos dix ans. Merci aux artistes et donateurs, car sans votre implication il n’y aurait pas de spectacle», s’est-elle, entre autres, exprimée.
Martin Lavigne s’est ensuite adressé à la salle en remerciant tout le monde, dont la dizaine de bénévoles qui ont donné un coup de main pour la soirée. Il a ajouté: «Ce sont plusieurs adolescents qui ont été mis en contact avec nos outils pédagogiques, afin de les valoriser, les sensibiliser à la différence et aux valeurs humaines. Tout ça dans une idée de lutte au décrochage. C’est la mission à laquelle vous participez.»
Au courant de la soirée, la députée Sylvie d’Amours, en compagnie du député et ambassadeur de la soirée Benoit Charette, réservait une surprise aux invités et particulièrement à Martin Lavigne. Ils lui ont remis conjointement la Médaille de l’Assemblée nationale.
«Votre travail s’accompagne de moments où l’on se sent seul devant l’immensité de la tâche à accomplir. Ce soir, nous désirons vous donner un symbole qui vous permettra de vous rappeler que la communauté des Laurentides est derrière vous», s’est exprimé Mme D’Amours.

La Comédie Humaine: Une soirée de Partage et Passions pleine de succès

Inspirée des événements de 1837‑1839, l’exposition se déploie sous trois formes picturales, soit la peinture, le dessin et la sérigraphie libre. Expressives plus que descriptives, les toiles expriment avant tout des émotions plutôt qu’à rendre fidèlement les événements historiques.
François Desharnais a d’abord eu de bons mots pour l’accueil reçu en sol eustachois. «Je dois dire que je suis très heureux de mon expérience avec la Ville de Saint-Eustache. Je lève mon chapeau devant le professionnalisme des employés. J’ai fait plusieurs expositions et jusqu’ici, c’est mon endroit préféré.»
Pour présenter ses toiles, l’artiste peintre a mentionné: «Je ne suis pas un spécialiste de l’histoire, mais c’est pour moi un sujet très inspirant. J’interprète ce que je vois, ce que j’entends et ce que je lis, tout en ayant une préoccupation historique.» 
C’est depuis 2012 que la peinture de François Desharnais décrit les événements de 1837-1839 du Bas-Canada. Il a déjà exposé les mêmes tableaux à la Prison des patriotes à Montréal dans le cadre du 175e anniversaire des rébellions patriotes.
Ses dessins, comme ses peintures, sont construits de la même manière, soit à l’aquarelle, à l’huile, au fusain ou tout à la fois. À l’instar de Toulouse-Lautrec, il accorde la priorité au dessin dans ses grands formats. Il exploite certains clairs-obscurs afin d’attirer l’attention sur la misère et l’hypocrisie humaines dans un halo verdâtre où l’arrière-plan se marie au personnage. Ses scènes de groupes montrent des hommes et des femmes qui deviennent de simples taches, des silhouettes ombragées, des fantômes.
De L’Assemblée des six comtés jusqu’à La pendaison des patriotes, cette série se caractérise par l’utilisation dramatique d’une palette sombre, loin des modes actuelles, et d’un trait tourmenté allié à des textures tantôt empâtées, tantôt liquéfiées.
Parmi ses tableaux, certains s’intitulent La ronde des prisonniers, Les sacrifiés, Les pendus, Adieu mes frères, L’hiver québécois, Le quêteur, La grande noirceur, Saint-Charles ou Saint-Benoît. Pour l’artiste, cette exposition est un écho non seulement des événements de 1837‑1839, mais aussi de l’actualité d’aujourd’hui.
«Ainsi, Saint-Benoît est un tableau parfaitement actuel; chaque conflit a son lot de viols, chaque guerre met les gens hors de leur maison. J’associe Les sacrifiés ou Les pendus à ma condition de mortel, laquelle me condamne à la mort. Dans bien des cas, la peinture est un autoportrait qui prend les allures de batailles intérieures», de commenter l’artiste.
Selon Michel Goyer, président de la Corporation du moulin Légaré, cette exposition contribue à mettre en lumière des événements marquants de l’histoire du Québec. «J’invite la population à venir la découvrir et par la même occasion, de visiter l’exposition permanente La rébellion de 1837 dans le comté des Deux-Montagnes pour en apprendre davantage sur ces événements.»
L’exposition sera donc présentée jusqu’au 19 décembre. Elle est accessible du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 16 h 30, ainsi que tous les dimanches, de 12 h à 17 h. Pour renseignements: [www.vieuxsainteustache.com].

La Comédie Humaine: Molière, en une farce et deux comédies