Les Contes et Légendes du patriote accueilleront Mafane à la Maison du citoyen de Saint-Eustache au 184, rue Saint-Eustache, à Saint-Eustache., le 18 mars, à 19 h 30.
Madagascar, France, Algérie, Sicile, îles Maurice et La Réunion, voilà les racines de Mafane, la conteuse nomade aux multiples influences. Et lorsque l’on quitte son pays pour ne plus y revenir, qu’emporte-t-on de plus précieux avec soi ? Les histoires de ses ancêtres. Les légendes qui se transmettent de génération en génération.
En quittant La Réunion pour s’installer au Québec, Mafane a su tout de suite que le conte serait le remède idéal pour soigner le mal du pays. À Ottawa, où elle s’établit d’abord, Mafane fait ses premiers pas sur scène et participe ensuite à de nombreux spectacles dans la capitale nationale.
Tant qu’à s’ennuyer, aussi bien rendre hommage à ses racines, se dit-elle. C’est l’exil, la migration, le départ vers une autre vie et vers l’autre assurément, qui l’inspireront pour écrire ses premiers contes. Car bien plus qu’une raconteuse, Mafane est une créatrice.
Mafane amène ses récits ici et là. Il y a eu le Centre national des arts à Ottawa, le Festival de contes international Boca do Céu, à São Paulo, et plus récemment le Festival du conte de Baden. Sans oublier tous les événements autour du conte qui se tiennent au Québec.
Avec son talent unique, sa verve et son bel accent des îles pacifiques, Mafane s’est fait remarquer. En 2015, l’organisation Les Conteurs du Canada lui décernait une bourse. Puis en avril 2016, un certain Fred Pellerin l’accueillait en résidence de création à Saint-Élie-de-Caxton.
Ayant à cœur de faire découvrir sa région d’origine, Mafane s’inspire aussi bien du folklore et de la musique de l’océan Indien, dont elle sait recréer l’ambiance unique grâce au bobre, l’instrument qui ajoute quelques notes musicales exotiques à ses belles histoires.

À quelques semaines de la première de Je veux voir Mioussov!, une pièce de Valentin Kataïev que présenteront, ce mois-ci sur la scène du studio Charles-Valois, les finissants en Interprétation théâtrale du Collège Lionel-Groulx, ceux-ci avaient convoqué les médias, le 22 février, afin de leur donner un avant-goût de leur travail. On en aurait voulu plus!
Les cinq minutes de jeu que nous ont offertes, telle la bande-annonce d’un film, les finissants de théâtre en marge de cette conférence de presse auront suffi à convaincre la vingtaine de personnes présentes d’assister à l’une des représentations, prévues entre le 18 et le 22 mars.
Ghislain Filion, coordonnateur du programme d’Interprétation théâtrale au collège Lionel-Groulx, a expliqué avoir choisi, pour ses étudiants, Je veux voir Mioussov! pour son caractère absurde, mais aussi parce qu’elle leur demande de jouer des personnages classiques en comédie, ce qui leur servira pendant toute leur carrière.
«Pour les interprètes, a-t-il indiqué, c’est intéressant qu’ils puissent être confrontés à ce genre de personnages. Ça peut sembler facile à jouer, mais ce n’est pas évident. Ce sont des choses qu’ils seront amenés à jouer dans leur métier éventuellement.»
Où est donc Mioussov?
Les quelques extraits de scène qu’ont présentés les comédiens, le 22 février, nous laissent croire qu’ils chercheront ce fameux Mioussov pendant toute la durée de la pièce.
Comme l’a d’ailleurs expliqué l’un des comédiens, la pièce mise en scène par Alice Ronfard raconte l’histoire d’un fonctionnaire qui se présente dans une maison de repos et qui cherche Mioussov pour lui faire signer un bon de livraison, mais celui-ci demeure introuvable.
«À cela, a expliqué l’étudiant, viennent se greffer des personnages colorés, des quiproquos sans bon sens qui nous font douter de l’appellation maison de repos!»
«Nous rions beaucoup lors des répétitions, a renchéri Alice Ronfard. On s’amuse beaucoup, a-t-elle poursuivi, mais en même temps, il faut trouver une vérité dans tout cela. La pièce ne fait donc pas uniquement dans le grotesque et la caricature, mais comporte des situations réelles, vécues.»
À titre d’exemple, alors que l’un des personnages cherche de la peinture ou encore son mari, un autre se sent menacé pour avoir flirté avec la mauvaise personne. Et bien sûr, il y a Mioussov, qui est toujours au centre de l’intrigue.
Garder le rythme
Le danger inhérent à la présentation d’une pièce telle Je veux voir Mioussov!, comme est venue l’expliquer la conceptrice des décors, Catherine Pinel, est que le spectateur en vienne à perdre le rythme tellement les personnages se succèdent rapidement sur scène. Pour éviter que cela ne se produise, elle a pensé son décor à l’image d’un labyrinthe dont le point central serait la scène.
«Aussi, a-t-elle ajouté, dans ce genre de comédies, il y a toujours beaucoup de portes et j’ai voulu les éliminer, car elles bloquaient un certain mouvement dans le jeu des interprètes. Cela a contribué à ajouter du rythme.»
Pour connaître l’horaire détaillé ou pour en apprendre davantage au sujet du programme d’Interprétation théâtrale du Collège Lionel-Groulx, il suffit de visiter le [optiontheatre.clg.qc.ca].
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Des quiproquos bien rigolos des finissants en théâtre

Il y aura au moins deux bonnes raisons de le faire puisque l’on soulignera tout à la fois le 30e anniversaire du programme de formation musicale intensive (FMI) de la Polyvalente Sainte-Thérèse (PST), et la 15e édition du concert-bénéfice de la Fondation du Triolet, l’organisme qui, depuis lors, s’échine à rendre le tout financièrement possible.
On l’a soulignée en conférence de presse, ce concert représente la plus importante collecte de fonds annuelle de cette Fondation présidée par Stéphane Giguère, et sachez que vous ne vous y ennuierez pas puisque la qualité des jeunes musiciens issus de ce programme ne fait pas défaut, comme l’ont d’ailleurs démontré les membres de l’ensemble jazz de la PST, là où est dispensé ce programme offert à tous les étudiants de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles.
À l’honneur
Le conseiller municipal Daniel Kaeser, de Boisbriand, et sa fille, Ann-Kristine Kaeser, ont tous deux accepté la présidence d’honneur de ce concert anniversaire. Le premier a assisté avec bonheur à l’événement dès l’année 2000, alors que sa fille était étudiante, puis par la suite, en tant qu’élu, sa Ville étant au nombre des commanditaires de l’activité. «Un concert m’a marqué, en particulier: celui consacré aux musiques de film», a-t-il relaté, soulignant que la formation musicale intensive, dans la région, est offerte dès le primaire et jusqu’au cégep. «Il faut des sous et, pour ce 15e anniversaire, on pourrait peut-être en donner un peu plus», a-t-il suggéré.
De fait, ces fonds que l’on collecte auprès du public, des institutions et des gens d’affaires servent notamment à l’achat et l’entretien d’instruments et d’accessoires liés à la formation, de même qu’à des activités offertes par des spécialistes. Des fonds qui ont notamment profité à la coprésidente d’honneur. «Je me rappelle soudainement tous les projets dans lesquels nous étions impliqués», de dire celle qui, à 13 ans, a pu s’attaquer à une œuvre aussi monumentale et foisonnante de notes que le Requiem de Mozart. «Un passage de cinq ans à la FMI, ça forge le caractère et la personnalité. Ça change une vie», d’affirmer Ann-Kristine Kaeser.
Parrain musical
Par ailleurs, le compositeur, chanteur et orchestrateur Christian Thomas (30 ans de carrière et de nombreuses associations au cinéma, à la télévision et au théâtre, notamment) a accepté d’être associé à l’événement à titre de Parrain musical, lui qui a notamment composé des œuvres spécifiquement pour le concert du 21 avril. «Ce sera un privilège d’entendre mes œuvres interprétées par ces jeunes musiciens passionnés. Je dois tout à la musique et je peux enfin redonner. Tous ceux qui l’étudient ou l’écoutent en ressentent son impact au quotidien. On a de la difficulté à imaginer une seule journée sans musique», a-t-il joliment exprimé, annonçant la création de paysages sonores d’ici qui seront joués par l’orchestre à cordes, l’harmonie musicale et la classe de piano.
Billets et commandites
Pour assister à ce concert qui aura lieu le vendredi 21 avril à 18 h 30, au Centre culturel et communautaire Thérèse de Blainville, vous pouvez vous procurer des billets à 25 $ (régulier) ou 100 $ (VIP), tout comme vous pouvez vous impliquer à titre de commanditaire ou donateur. Peu importe l’option que vous privilégiez, il vous suffit de vous rendre au [www.fondationdutriolet.com].

En direct des îles avec la conteuse Mafane