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Dumas laisse des traces

LA CONCORDE 41e année, no 20 MERCREDI 17 février 2010 – 32 pages

Dumas laisse des traces

Publié le 16/02/2010

C’est dans le cadre de sa nouvelle tournée que Dumas était de passage au Centre d’art La petite église de Saint-Eustache, pour une soirée électrisante.

C’est sur une scène avec un écran de fond et habillée d’instruments datant des années 1960-1970 (Fender, Gibson, Guild, Slingerland), laissant supposer de rondes et belles distorsions, que Dumas, accompagné de ses musiciens, soit le guitariste Jocelyn Tellier, le bassiste Alexandre Dumas, et le batteur Marc-André Larocque, le vendredi 5 février dernier, a présenté l’album Traces, sorti en décembre 2009 et résultant d’un travail entrepris par Dumas il y a presque un an. Une année pendant laquelle seront parus quatre albums à édition limitée: Nord, Rouge, Demain et Au bout du monde, et venant compléter cette lancée de production, l’album Traces, la pièce maîtresse. Dumas aura donc produit plus de 40 chansons pendant cette période.

Devant une salle comble et fébrile, c’est un mélange des dernières compositions de l’album Traces ainsi que des pièces figurant sur les quatre derniers albums de Dumas que la joyeuse bande a interprétées. En intro, la pièce Rouge (que feront-ils de nous?) annonçait une soirée électrisante, et poursuivant sur cette même lancée, venaient Le bonheur (rien ne nous arrêtera), Capitale du monde (je suis le tour du monde), Berlin, et ainsi de suite, avec un Dumas s’amusant entre les pièces à lancer quelques sympathiques taquineries aux spectateurs, qui les ont reçues avec enthousiasme.

N’en pouvant plus de rester assis, les spectateurs ont transformé les allées de la salle de spectacle en piste de danse, fredonnant chacune des pièces, démontrant ainsi leur appréciation du travail de l’artiste.

Assez facile de reconnaître les influences du rock britannique dans le son de Dumas, qui nous plonge dans un univers pop éthéré aux différentes nuances anglo-saxonnes.

Les mélodies sont accrocheuses et les orchestrations bien structurées, le tout incorporé à des textes qui parlent de fuite et de la recherche d’un idéal, selon l’auteur-compositeur-interprète.

Dumas a conclu cette soirée avec un généreux rappel frôlant les 45 minutes, dont, en ouverture, la belle Quelque part (des fleurs se cachent sous la neige) seul avec sa guitare acoustique, pour ensuite réunir le groupe dans un dernier enchaînement de pièces accrocheuses, dont la dernière sur laquelle Dumas a terminé sans micro, accompagné des voix des auditeurs.