logo journal leveil
icon journal
Douze peintres exposent à l’atelier Le 34

Lyette Roussille et Samir Kachami

Douze peintres exposent à l’atelier Le 34

Publié le 08/05/2013

L’atelier Le 34, situé dans le Vieux-Saint-Eustache, a ouvert ses portes au public, du 12 au 14 avril dernier, à l’occasion d’une exposition mettant en vedette douze peintres désireux de faire découvrir leur univers pictural.

Deux groupes d’artistes s’y rencontraient, en fait. Celui des sept artistes ayant déjà installé leurs pénates à l’atelier Le 34 et l’autre, composé d’élèves de l’artiste bien connu Samir Kachami, qui a reçu durant 35 ans des élèves à cette adresse.

Le professeur Kachami s’est d’ailleurs dit très ému de remettre les pieds dans ces lieux qu’il a quittés en 2011. «Ça me fait grandement plaisir que le local ait gardé une vocation artistique», a souligné celui-ci lors du vernissage, le 12 avril dernier.

En 35 ans, le professeur Kachami a initié pas moins de 6 000 élèves à l’art pictural. Celle qui signe ses œuvres Mysho, fait elle-même partie de sa longue liste. En 2012, elle a choisi la formule de la cohabitation artistique. Tout comme Lyette Roussille, la propriétaire des lieux, Lucie Meilleur, Emmanuelle De Rouville, Caroline Moore, Denyse Daoust et Johanne Corbeil, elle séjourne régulièrement au 34, rue Saint-Eustache, pour peindre en bonne compagnie.

Et c’était là le souhait de la dessinatrice Roussille. «Je voudrais que cet endroit demeure un lieu de rencontres pour les artistes, pour venir discuter et ne pas rester seul dans son coin», a glissé Mme Roussille en guise de discours, lors du vernissage.

Son appel a été entendu puisqu’elle et le professeur Kachami se sont mis d’accord pour tenir une exposition réunissant leurs protégés. C’est ainsi que se sont ajoutés sur les murs de l’atelier les toiles de Normand Beausoleil, Jean-Jacques Pagé, Suzanne Poirier, Marguerite Vanasse et de Samir Kachami lui-même.

Durant la soirée du vernissage, pas moins d’une cinquantaine de visiteurs ont foulé la porte du 34, rue Saint-Eustache, pour reluquer les œuvres de ces artistes dont le style est aussi différent que leur parcours. D’un côté, les déesses de Corbeil, de l’autre, les chevaux presque réels de la peintre Vanasse. Alors que certains optent pour le figuratisme, d’autres préfèrent nettement les formes abstraites.

Il y avait de tout et pour tous les goûts dans ce beau local chaleureux qui porte avec élégance les traces du temps.

Alors, on répétera l’expérience? «Oui, absolument», répond d’emblée le professeur Kachami. «Ça permet au public de connaître différents médiums, de voir qu’il y en a plus d’un et que chacun des artistes essaie ainsi de montrer qui il est», a-t-il conclu.