Au cours d’un point de presse, jeudi dernier, M. Danetz a présenté ses coprésidents, Joé Bélanger, directeur général de la Caisse Desjardins Thérèse-De Blainville, et Neil Hawthorn, directeur général de la Caisse de Saint-Eustache–Deux-Montagnes, avant de s’étendre sur l’expansion qu’il souhaite pour son projet.
«Les Caisses Desjardins Thérèse-De Blainville et Saint-Eustache soutiennent le Studio de la relève depuis trois ans à tour de rôle, mais c’est la première année qu’elles s’unissent pour mieux nous supporter. Nous espérons que cela inspirera d’autres entreprises à s’associer à notre action», a souligné M. Danetz.
Convaincus de l’importance d’appuyer la persévérance scolaire, Joé Bélanger et Neil Hawthorn ont invité le monde des affaires à suivre leur exemple. «Sans l’engagement et l’appui des nombreux partenaires au Studio de la relève, son action ne pourrait être aussi forte auprès des jeunes», a mentionné M. Bélanger.
Depuis la première année de ce concours qui avait suscité l’intérêt de 600 élèves du secondaire, de plus en plus d’écoles secondaires de la région ont accepté d’embarquer dans l’aventure de Christophe Danetz. À l’automne 2013, huit écoles y participaient, incluant une école de Laval.
À l’automne 2014, une école montréalaise y participera. M. Danetz entrevoit dans cette incursion dans la métropole l’espoir d’en voir d’autres s’ajouter au fil des ans et, pourquoi pas, d’étendre le concours à toutes les écoles secondaires du Québec. «Notre objectif est de 15 000 élèves participants d’ici trois ans», affirme‑t‑il, en ajoutant qu’il compte 3 000 participants actuellement.
 
Selon ses dires, plusieurs commissions scolaires se montrent intéressées, mais, précise‑t‑il, entre son bon vouloir et l’organisation du concours à plus grande échelle, il faut plus d’argent. «Actuellement, on ne peut pas répondre à la demande. On n’a pas les ressources financières. On doit donc faire plus de choses, mais sans plus d’argent», déplore M. Danetz.
D’ailleurs, son ami Andrew Hope, un père de cinq enfants de Rosemère qui a cru en son projet dès son bourgeonnement, est venu encourager avec verve et humour la vente des billets pour l’événement du 22 mai, qui servira ultérieurement au financement du concours 2014‑2015. «Devenez votre propre pusher; achetez des billets en masse, puis revendez-les. Sinon, ramenez-nous-les, on va les revendre», a‑t‑il lancé à la blague.
N’empêche que l’équipe du Studio, qui compte tout de même le soutien important du PREL dans l’organisation du concours, espère en vendre le plus possible pour sa grande finale qui réunira une soixantaine de finalistes au Rosemere High School, à 18 h, le 22 mai. Le prix du billet est de 75 $ l’unité ou encore 500 $ pour dix billets.

Desjardins appuie le concours Paroles et musique du Studio de la relève

«Aimez-vous Brahms?», avait demandé Mireille Thibault, de l’ECSE, en préambule du concert. La réponse fut on ne peut plus claire une heure et demie plus tard. Le Requiem allemand du compositeur romantique a soulevé l’enthousiasme du public qui a réservé une longue ovation debout aux artistes. Jamais d’ailleurs, l’église de Saint-Eustache n’en avait accueilli autant sur sa scène. 80 choristes et 52 musiciens ont pris place dans le chœur de l’édifice. Pour accueillir tout ce beau monde, il a fallu prolonger l’estrade dans un temps record puisque l’église recevait un mariage l’après-midi même.
«Un sacré défi», confiait admiratif le chef Jean-Sébastien Lévesque. Mais le défi de cette soirée n’était pas seulement logistique et financier. L’œuvre de Brahms était annoncée comme la plus grande partition de l’histoire de l’ECSE.
Cette composition sacrée, écrite entre 1854 et 1868, sans doute en mémoire de sa défunte mère, fut accueillie chaleureusement par la critique de l’époque et permit à Johannes Brahms d’assurer sa célébrité. Le maître du contrepoint, parfois considéré comme le successeur de Beethoven, laisse la part belle aux choristes dans son Requiem. Jean-Sébastien Lévesque avait donc réuni, outre l’Ensemble choral Saint-Eustache, les chanteurs du Brouhaha et l’ensemble vocal Vivace, trois formations qu’il dirige à longueur d&#8217;année.
«C’est une œuvre très exigeante», confiait Andrée Morin, choriste de l’ESCE, juste après la performance, «elle demande beaucoup de participation d’où le recours à trois chorales. Nous avons travaillé fort et nous sommes très satisfaits du résultat.» Une satisfaction partagée par Jean-Sébastien Lévesque. «Oui, la prestation a été à la hauteur de nos espérances. Pourtant, nous n’avons eu que six heures pour répéter avec l’orchestre ce qui laissait peu de temps pour travailler les détails, les nuances.»
Les deux solistes ne sont intervenus que ponctuellement dans la composition en l’occurrence le baryton Patrick Mallette pour faire entendre l&#8217;appel angoissé de l&#8217;homme face à son destin aux mouvements 3 et 6, et la soprano Jana Miller pour annoncer le caractère maternel des consolations futures dans le mouvement 5.
Les sept mouvements qui composent cette œuvre s’ouvraient sur le chagrin des vivants plutôt que le départ des morts. Ils furent successivement enlevants, majestueux, puissants, mais aussi mélancoliques et optimistes avec une conclusion qui reprend le thème biblique du Sermon sur la montagne. Au final, une œuvre profondément humaniste, à l’image de son auteur.
Assise au premier rang, la présidente et fondatrice de l’ECSE, Constance Joanette, n’a pas perdu une miette du spectacle. La chorale a bien grandi et elle peut être fière de la progression de ses troupes.
Et à la présidente honoraire, Julie Ladouceur, de conclure. «La qualité des prestations de l’ECSE est remarquable. N’hésitez pas à en parler à vos amis pour être encore plus nombreux la prochaine fois.»

Le public a aimé Brahms

Et vous êtes plus particulièrement invités par les deux présidentes d’honneur, soit Audrey Laurin, de la Petite Bretonne, ainsi que la comédienne Julie Ménard, pour cette soirée qui débutera par un cocktail dînatoire sous le chapiteau et qui se déplacera ensuite au 1000, chemin Plan-Bouchard, pour la présentation de la pièce de Rébecca Déraspe, défendue par les comédiens Éric Bernier, Louise Cardinal, Stéphane Jacques et Myriam Poirier. La mise en scène est de Sébastien Gauthier.
Il faut savoir que l’organisme sans but lucratif se voue à la création depuis quinze ans avec un grand succès d’estime, ainsi qu’à la diffusion de ses productions, là aussi avec brio puisque le PTDN a ajouté 15 représentations à la pièce Enfantillages avec le théâtre La Licorne, en plus de sa présentation tout l’été 2013, à Blainville.
La ville de Blainville est dorénavant lieu de résidence du Petit Théâtre du Nord et la conseillère Nicole Ruel venait témoigner de son apport à la diversification de l’offre culturelle, au cours des sept dernières années, et son homologue boisbriannais Daniel Kaiser venait lui aussi témoigner d’une année 2013 au bilan culturel très riche.
L’objectif financier de la soirée est de 20 000 $ qui serviront à consolider l’entreprise, en favorisant la recherche et le développement des activités artistiques à venir.
Rappelons que ce théâtre d’été du Domaine-Vert, créé en 1998 par Luc Bourgeois, Louise Cardinal, Sébastien Gauthier et Mélanie St-Laurent, remportait un masque en 2004, ainsi qu’un prix de la chambre de commerce pour sa gestion.
Le coût du billet pour cette soirée Théâtre et Terroir du 19 juin prochain, qui débutera dès 18 h 30, est de 125 $ l’unité, avec des forfaits à 500 $ pour deux billets et une publicité sur place, ou encore 1 000 $ avec une paire de billets pour le 19 juin et une autre pour la représentation du 28 mai, de Peau d’Ours, ainsi que votre logo sur l’affiche du spectacle.
On aime toujours les productions du Petit Théâtre du Nord qui savent chaque fois doser la satyre et le drame, le comique en surface et le tragique en profondeur. L’obligation première de ce qui fut un petit théâtre d’été, soit de divertir, s’est étoffée avec la volonté d’amener des textes au regard original et actuel sur la société québécoise.
C’est une belle soirée qu’on vous offre et une belle oeuvre à découvrir également avec Peau d’Ours, ainsi qu’une entreprise culturelle bien établie à épauler pour un avenir culturel régional qui enrichit toute la MRC de Thérèse-De Blainville.
En tapant Le Petit Théâtre du Nord sur un clavier, vous trouverez un site complet sur ses activités et il suffit de communiquer au 450-419-8755 afin de réserver vos places à cette soirée Théâtre et Terroir du 19 juin 2014.

Peau d’Ours au Petit Théâtre du Nord