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Des proches des victimes présentes au premier visionnement

Des proches des victimes présentes au premier visionnement

Publié le 24/08/2017

Le cinéaste-enquêteur Stéphan Parent avait convié plusieurs dizaines de personnes au Centre d’art La petite église, à Saint-Eustache, le 19 août, pour le visionnement spécial d’une portion de son tout nouveau documentaire policier, intitulé 7 femmes. Suivant la ligne de Novembre 84, le dernier né raconte les histoires toujours irrésolues de sept femmes enlevées et assassinées au Québec.

D’entrée de jeu, le député du comté Deux-Montagnes, Benoit Charrette, s’est adressé à ses concitoyens en marge du visionnement. « Je suis très heureux de vous voir en grand nombre pour ce visionnement. Je suis moi-même un grand amateur de cinéma et je compte vivre la surprise en même temps que vous » , de mentionner l’élu.

Les personnes n’ont pas manqué de vanter le travail de Stéphan Parent et faire mention de ses accomplissements, de son œuvre et de ses présences dans plusieurs festivals de films à l’échelle mondiale.

Pour le réalisateur du projet, l’échantillon présenté était un « bon indicateur » de la version finale dévoilée le 18 novembre prochain. Il a d’ailleurs tenu a souligner la présence de membres de la famille de trois victimes au centre d’art. « Je tiens à remercier les familles des victimes, qui ont accepté de participer à ce projet et qui cherchent encore à connaître la vérité aujourd’hui. Je les remercie pour leur courage et leur grand dévouement » , de déclarer M. Parent

Témoignages des proches

Dans une portion du métrage présenté, on pouvait voir la famille Dorion parler des circonstances de la disparition d’un de ses membres, Joanne Dorion. La jeune femme fût assassinée en 1977, à l’âge de 17 ans.

Colette Dorion, sœur de la victime, a tenu à s’adresser au public et aux créateurs du documentaire, suite au visionnement. « J’aimerais remercier Stéphan pour sa persévérance. Il veut aider les familles, qui sont oubliées avec le temps. Nous, nous n’avons pas oublié Joanne et nous pensons à elle à chaque jour. Il faut rester unis et il ne faut pas être envahis par la colère, la tristesse et la rancœur. Il faut profiter de la vie » , de dire Mme Dorion.

« Stéphan Parent nous a donné de l’espoir et nous savons maintenant que tout a été fait pour Joanne. Le film permet de ne pas la voir sombrer dans l’oubli. Il s’agit d’un vecteur d’espoir pour savoir ce qui s’est réellement passé » , de mentionner Thérèse Dorion, également sœur de la victime.

En plus des Dorion, notons également présence de membres des familles Bazinet et Prior, également en deuil d’une proche.

Des avancements

Stéphan Parent a conclu la séance avec l’annonce de deux nouvelles importantes. En effet, pour lui, des progrès importants ont été fait depuis la réalisation du projet. Selon ses dires, un poste de commandement sera établi par la police de Montréal en septembre pour l’avancement des enquêtes.

Un memoriam sera également installé au Cimetière de l’est, à Montréal, en commémoration des sept jeunes femmes disparues.