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<strong>Des oursons en peluche au théâtre… jusqu’à la peinture</strong>

Les Journées de la culture: une belle occasion de découvrir les ateliers offerts à l’École de théâtre du Vieux Saint-Eustache…

Des oursons en peluche au théâtre… jusqu’à la peinture

Publié le 05/10/2012

Lors de la 16e édition des Journées de la culture, les 28, 29 et 30 septembre dernier, plusieurs activités ont eu lieu sur le territoire de la MRC de Deux-Montagnes. Parmi celles-ci, plusieurs «portes ouvertes», comme chez l’artisane France Labrecque Ménard, à l’École de théâtre du Vieux Saint-Eustache et à La petite école jaune.

Pour une deuxième année, France Labrecque Ménard, une artisane de Saint-Eustache, ouvrait ainsi les portes de son atelier pour montrer les étapes de fabrication des oursons en peluche qu’elle confectionne à la main.

«Mes oursons sont d’une grande présence et avec leurs grandes oreilles, ils écoutent et ne répètent à personne ce qui leur est confié», raconte avec le sourire l’artisane.

Que ce soit pour un enfant ou un adulte, c’est avec beaucoup d’attention et d’amour que France confectionne ces petites bêtes poilues. Plusieurs étapes sont requises pour y parvenir. «Tout est long, il y a plusieurs pièces qui demandent du découpage, 23 pièces en tout, et l’assemblage. Une partie est cousue à la machine et l’autre à la main. Beaucoup de travail qui peut prendre huit heures, parfois plus, par ourson», explique-t-elle.

Mais son plaisir est évident, ne serait-ce que dans le choix des fourrures synthétiques, l’habillage des oursons, lorsqu’elle montre les étapes de leur fabrication ou présente ses œuvres terminées.

Toute la journée du 29 septembre, à l’École de théâtre du Vieux Saint-Eustache, les portes étaient également ouvertes afin de faire découvrir les ateliers qui y sont donnés aux jeunes et moins jeunes. «C’est une occasion de prendre connaissance du lieu et de venir observer notre travail», explique Danie Frenette, directrice de cette école qui existe depuis 28 ans et qui a vu défiler quelque 7 000 élèves.

Les jeunes en atelier exploraient lors du passage de L’ÉVEIL des jeux d’expression orale et gestuelle. «On développe leurs instruments qui sont le corps et la voix, explique la directrice, ajoutant: sur une session, on voit l’épanouissement de l’enfant. Les parents, les professeurs voient la différence. Ils développent une assurance, savent bien se tenir, prononcer, ce sont des acquis qui demeurent toute leur vie. C’est de l’épanouissement par le jeu.»

La petite maison jaune, à Deux-Montagnes, a aussi ouvert ses portes pour souligner les arts. Quelques visiteurs ont pénétré dans les lieux et pouvaient voir les artistes à l’œuvre peindre à l’huile, au fusain ou sur tissu.

Les gens étaient également invités à prendre connaissance de la programmation de l’automne, comme l’activité de citrouilles qui permettra aux enfants de les peindre et de gagner des prix, le 28 octobre prochain. «Les Journées de la culture, c’est une occasion de se faire connaître, d’indiquer Nicole Ménard, en prenant soin d’ajouter: on cible l’art et la culture, car on veut vraiment transmettre notre passion et on se bat pour La petite école jaune.»

Un combat qui tient à cœur ceux qui sont impliqués. «Je trouve ça génial ce qu’on fait, et pour Deux-Montagnes c’est bien. La culture intéresse souvent par le biais des enfants qui développent une belle curiosité», renchérit une des artistes présentes, Michèle Boulard.

Pour en savoir plus:

• [www.ti-bebe.com]

• [www.ecoledetheatrevse.com]

• [www.lapetiteecolejaune.com]