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Crée ta bande illustrée

Photo Michel Chartrand – Les élèves du troisième cycle du primaire présentaient leurs œuvres au concours Crée ta bande illustrée.

Crée ta bande illustrée

Publié le 29/07/2011

On couronnait les gagnants du concours Crée ta bande illustrée, en cette fin d’année scolaire, un projet initié pour les élèves du troisième cycle du primaire, par le Centre de prévention du décrochage scolaire Oméga.

L’idée était de stimuler les élèves par un projet de création de bandes illustrées qui les amènerait à lire, écrire, rechercher et travailler en équipe.

Le concours était ouvert aux secteurs C, D et E de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles, et des prix étaient offerts avec six bourses aux gagnants, allant de 50 $ à 300 $.

On pouvait participer individuellement comme en équipe et les gagnants sont, dans l’ordre, Camille Signori, Maxime Nadeau et Gabriel Miron, pour les trois premières places individuelles, ainsi que l’équipe gagnante formée de Félix Guy et Étienne Gravel, suivie en seconde place par Daphnée Gagnier, Samuel Turpin-Villeneuve et Mégane Trudel, puis en troisième place de l’équipe de Cynthia Martel, Micha Daniella Magalias et Cime Poirier-Desruisseaux.

Huit mentions spéciales agrémentées de prix de 50 $ complétaient la liste des récipiendaires du concours.

Les projets étaient montés sur des planches en coroplast de soixante centimètres carrés et les élèves pouvaient utiliser toute forme de collage afin d’imager leur propos, et aussi y placer le texte. Les sports, l’art, les activités familiales comme entre amis étaient autant de sujets représentés.

L’habileté technique valait des points, tout comme l’originalité de la création, quoique ce sont la qualité de la langue ainsi que celle du scénario qui rapportaient davantage de points.

Le thème général était Le plaisir d’apprendre et les mines réjouies des élèves, lors de la remise de prix, témoignaient d’un objectif atteint.

La motivation à l’égard du savoir et la stimulation à la lecture étant, avec la perception de l’école et le soutien aux activités parascolaires, parmi les grands facteurs favorables à la persistance scolaire, ce projet voulait de toute évidence rencontrer tous ces paramètres et il y est parvenu avec des élèves qui s’y sont consacrés à raison de deux à quatre périodes d’une heure en classe, sur une durée de huit semaines.

Le sens critique envers les médias et l’éthique, de façon plus large, étaient au cœur de ces ouvrages tous singuliers, souvent vraiment réussis et toujours très évocateurs.