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<em>Comme des bêtes</em>: divertissant, très rythmé, visuellement très beau

Le film Comme des bêtes met en vedette nos compagnons domestiques, dont Max, un petit chien new-yorkais.

Comme des bêtes: divertissant, très rythmé, visuellement très beau

Publié le 21/07/2016

Ma note: 7,5/10
Savez-vous vraiment ce que font vos animaux toute la journée lorsque vous les laissez seuls pour aller travailler? En fait, nos compagnons domestiques ont une «vie secrète». C'est là la prémisse de ce nouveau film d'animation créé par une partie de l'équipe derrière les films Détestable moi et Les Minions.

Max, un petit chien new-yorkais, vit en symbiose avec Katie, depuis qu’elle l’a adopté. Pourtant, chaque matin, sa maîtresse l’abandonne sans que Max comprenne pourquoi. Tous les jours, les animaux des autres appartements de l’immeuble sont aussi laissés à eux-mêmes.

Lorsqu’un soir, Katie rentre à la maison avec Duke, un gros chien poilu qu’elle a recueilli, Max devient jaloux. Dès le lendemain, il déploie sa ruse pour faire chanter Duke en provoquant des dégâts inhabituels chez eux. Mais Duke, déterminé à ne pas retourner à la fourrière, n’a pas dit son dernier mot.

Profitant d’une balade avec leurs voisins canins, il entraîne Max à l’écart et la suite ne se passera pas comme prévu, puisqu’ils feront la rencontre de chats de gouttière, ainsi qu’une bande d’animaux abandonnés, menée par un lapin qui a soif de vengeance.

Une aventure remplie d’humour

Dès les premières minutes, on présente la plupart des personnages principaux via leurs activités quotidiennes, lors de l’absence de leur maître. Si vous avez vu la bande-annonce, vous ne serez pas surpris puisque c’est presque l’intégrale de cette dernière qui est, malgré tout, toujours aussi drôle même après l’avoir vue plusieurs fois.

Dans un sens, c’est bien, car la suite du film devient une aventure inédite et remplie d’humour. Je pouvais entendre les personnes dans la salle rire régulièrement. C’est divertissant, très rythmé, visuellement très beau et coloré avec d’adorables personnages, qui sont en fait les caricatures de nos compagnons de vie (chien, chat, oiseau, lapin, cochon, serpent et même un crocodile).

L’aventure que Max et Duke vont vivre devra les forcer à s’entraider et à se découvrir mutuellement, tout en ayant un côté un peu «dingo» par moments (comme la scène où les deux principaux protagonistes sont dans une usine de saucisses en train d’halluciner sur une chanson de Grease). Ce qui est dommage dans cette production est le «déjà vu» du récit et l’humour orienté davantage vers les enfants.

À propos des «méchants» de l’histoire, le lapin vengeur et son groupe d’exclus offrent de très bons moments et sont la source de plusieurs bons gags, contrairement aux humains travaillant à la fourrière tentant de capturer les animaux errants dans les rues. Ce genre d’ennemis, qui semble inévitable dans un film mettant en vedette des animaux, manque d’originalité et tombe dans la facilité. Heureusement que les humains ne sont que très peu présents…

Minions en herbe en prime!

Avant la projection du film, on a la chance de retrouver les Minions dans le court-métrage Minions en herbe dans lequel les petits êtres jaunes s’occupent d’entretenir la pelouse d’une résidence de personnes âgées afin de ramasser de l’argent pour s’acheter un mélangeur automatique.

On y retrouve de nombreuses situations cocasses et très drôles qui mettent la table avant le programme principal. Un pur bonheur à regarder!

La semaine prochaine, il sera question du film S.O.S. Fantômes.

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