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Leonardo DiCaprio et Brad Pitt sont deux excellents interprètes dans ce nouveau film de Quentin Tarantino.

Une déclaration d’amour à l’âge d’or hollywoodien

Publié le 31/07/2019

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Il était une fois Hollywood.

Au fil du temps, Quentin Tarantino s’est forgé une réputation au sein des cinéphiles. On aime ou on déteste. Son neuvième long métrage nous fait revivre les coulisses d’Hollywood en 1969, au commencement d’une révolution culturelle et cinématographique.

C’est à cet instant qu’on rencontre Rick Dalton, devenu une vedette grâce à une série télévisée dans les années 1950. À l’aube des années 1970, vivant un déclin de sa carrière, l’acteur est de moins en moins sollicité. Son cascadeur et ami de longue date, Cliff Booth, devient son chauffeur et homme à tout faire, s’occupant de sa résidence érigée sur Cielo Drive, une rue privée d’un quartier à l’ouest de Los Angeles. Ses voisins qui viennent juste d’emménager sont un réalisateur de renom et sa femme, une jeune actrice.

Des situations réelles et fictives

Le scénario mélange habilement les situations réelles et de fiction. Les protagonistes principaux vont discuter avec des comédiens de l’époque (Bruce Lee et Steve McQueen) et sont entourés de références populaires. Le cinéaste s’est amusé à tourner des extraits de fausses productions aux petit et grand écrans. La seconde trame narrative relate un moment au cœur de la vie de Sharon Tate, épouse de Roman Polanski. Cette dernière a été tuée par le clan de Charles Manson à la même période que se situe le récit. Cet événement tragique n’est cependant pas montré.

La réalisation est magnifique et la caméra s’incruste au milieu de la vie de ses personnages. L’histoire est carrément une déclaration d’amour à l’âge d’or hollywoodien.

Leonardo DiCaprio est sublime et livre une performance très émotionnelle. J’ai particulièrement apprécié son interprétation d’un méchant lors d’un épisode western. Brad Pitt, incarnant son acolyte charismatique plus terre à terre et vivant dans l’ombre du vedettariat, est excellent. Margot Robbie sous les traits de Sharon Tate est radieuse et mise en valeur. Avec ces éléments imaginés, tourbillonnant autour d’elle, son rôle permet de rattacher l’œuvre à la réalité historique. De brèves apparitions de Kurt Russell, Al Pacino et Luke Perry (décédé il y a quelques mois) s’ajoutent à la remarquable distribution.

Pour les amateurs de scènes post-génériques, restez bien assis sur votre siège. Ces segments supplémentaires demeurent amusants sans être essentiels.

La semaine prochaine, il sera question du film Rapides et dangereux présentent Hobbs et Shaw.

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Ma note: 8,5/10