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Norbert Dragonneau, personnifié par Eddie Redmayne, et ses amis seront chargés de confronter l’ignoble Gellert Grindelwald (Johnny Depp).

Trop sérieux et complexe, mais encore magique

Publié le 24/11/2018

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Les Animaux fantastiques – Les Crimes de Grindelwald.

L’univers créé par J.K. Rowling s’étend au-delà des lieux visités. De nouveau responsable du scénario qui a su m’émerveiller il y a deux ans, ce second tour de manivelle est-il à la hauteur? Sur certains points, c’est effectivement le cas.

Cette fois-ci, les événements se passent en 1927. Quelques mois après sa capture, l’ignoble Gellert Grindelwald s’évade comme il l’avait promis, et de façon prodigieuse. S’installant à Paris, et réunissant de plus en plus de partisans, il est à l’origine d’attaques d’humains normaux par des sorciers. Ne pouvant le confronter, Albus Dumbledore demande à son ancien élève, Norbert Dragonneau, de s’en charger. Sur sa route, il croisera ses amis Tina, Queeni et Jacob qui décident de l’aider. Ils devront faire vite avant que Grindelwald réussisse à régner sur la population non magique.

Le problème majeur de cette production vient de son script, laissant davantage de place au suspens qu’à l’humour du précédent chapitre. Le spectateur perd le fil de l’histoire principale, puisqu’il y a beaucoup trop de sous-intrigues. De nombreux personnages sont si peu utilisés, qu’il est difficile de comprendre les raisons de les avoir impliqués au récit. Par contre, les fans de Harry Potter seront servis par ses multiples références (protagonistes et endroits connus).

Du bon travail derrière la caméra

Derrière la caméra, David Yates a fait du bon travail. La Ville lumière de l’époque est éblouissante, autant de jour que de nuit. Les décors et les costumes nous permettent de voyager dans le temps. Accompagné par des effets spéciaux inimaginables, je peux dire que la magie opère encore.

Le quatuor formé par Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Alison Sudol et Dan Fogler est toujours intéressant à voir évoluer, malgré que ce dernier, sous les traits de Jacob, est difficile à justifier au sein du long métrage. Le jeune Albus Dumbledore est incarné avec conviction par Jude Law. Johnny Depp est excellent, mais son talent n’est pas suffisamment exploité. Zoë Kravitz (Leta Lestrange), Callum Turner (Thésée Dragonneau), Ezra Miller (Croyance) et Claudia Kim (Nagini) complètent la nouvelle distribution. J’espère qu’ils seront mieux développés dans le prochain volet prévu pour 2020.

La semaine prochaine, il sera question du film Ralph brise l’Internet.

D’ici là, découvrez le site [http://cine-techno.com], afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-ray.

Ma note: 6,5/10