logo journal leveil
icon journal
featuredImage

Gerard Butler personnifie Joe Glass, un commandant inexpérimenté à la barre d’un sous-marin américain.

Opération Hunter-Killer: un divertissement correct, sans plus

Publié le 02/11/2018

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Opération Hunter Killer.

Depuis de nombreuses années, Gerard Butler joue un héros de film d’action (À armes égales, Assaut sur la Maison-Blanche et Assaut sur Londres). Cette nouvelle production signée Donovan Marsh (la franchise Spud) demeure dans le même registre. Sauf que cette fois-ci, c’est lui qui donne les ordres.

Il interprète ici Joe Glass, un commandant inexpérimenté à la barre d’un sous-marin américain. Il fait équipe avec une unité de Navy SEALs déployée secrètement en Russie afin de venir à la rescousse du président russe, emprisonné à la suite d’un coup d’État, mené par un général renégat. Le sous-marin de Joe est rapidement pris comme cible, et sa destruction éminente risque de plonger l’humanité dans un conflit nucléaire.

Des spéciaux décevants

Essayant de suivre les traces du classique À la poursuite d’Octobre rouge, Opération Hunter-Killer n’est pas de taille. Mélangeant action et géopolitique, on suit les soldats sur le terrain, sous l’eau ainsi que les meneurs à Washington tentant d’éviter une guerre. À certains moments, le suspense prend le dessus notamment lors de la scène où les membres d’un sous-marin doivent se frayer un chemin à travers les mines et les capteurs sonores.

Pour un long métrage présenté au grand écran, les effets spéciaux sont décevants. À de multiples reprises, l’animation par ordinateur (CGI) est évidente. De plus, les événements dramatiques, soi-disant chargés d’émotions, n’arrivent pas à livrer la marchandise.

L’acteur-vedette ne fait que le minimum au sein du récit, puisqu’il dirige que son équipage. Gary Oldman endossant les traits de l’amiral en charge de cette crise est plus crédible, malgré qu’il hausse le ton la plupart du temps. Michael Nyqvist (trilogie suédoise Millenium) dans le rôle de Sergi Andropoyov est celui qui offre le plus d’intensité. Malheureusement, ce fut sa dernière fois devant la caméra avant son décès en 2017.

Proposant un divertissement correct, les souvenirs mémorables s’estompent dès la sortie de la salle.

La semaine prochaine, il sera question du film Bohemian Rhapsody.

D’ici là, découvrez le site [http://cine-techno.com], afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-ray.

Ma note: 5,5/10