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Objectif Lune Pour Neil Armstrong

Objectif Lune pour Neil Armstrong

Publié le 20/10/2018

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Le premier homme.

Damien Chazelle a prouvé ses compétences en remportant l’Oscar du meilleur réalisateur avec «La La Land» . Maintenant, il passe à la vitesse suivante, en direction des étoiles, en racontant une partie de la vie de Neil Armstrong.

Pilote jugé «un peu distrait» par ses supérieurs en 1961, il sera, le 21 juillet 1969, le premier homme à marcher sur la Lune. Durant huit ans, il s’exerce à un entraînement de plus en plus difficile, assumant courageusement tous les risques d’un voyage vers l’inconnu. Meurtri par des épreuves personnelles lui trottant dans la tête, Armstrong tente d’être un mari aimant auprès d’une femme qui l’avait épousé en espérant une vie typiquement normale.

Le récit s’attarde sur les événements dramatiques (le décès de sa fille, les échecs de missions et la mort de ses collègues), jusqu’au moment ultime. Son manque de patriotisme pourrait déstabiliser quelques spectateurs. Plusieurs éléments de cette conquête sont mis de côté (limitant la durée du long métrage), de façon à se concentrer sur la tâche première d’Apollo 11 durant plusieurs minutes.

Des effets sonores bien réussis

Les effets sonores (ainsi que son absence totale) permettent de s’imprégner, et de mieux comprendre les sentiments que ces astronautes ont vécus. On entend clairement lors des décollages, le grincement métallique nous donnant la frousse. Même les plans de caméra ont été soigneusement choisis de manière à nous faire vivre des sensations semblables à ces aventuriers. Je dois admettre que les séquences, durant lesquelles on a une vision à l’intérieur du cockpit, m’ont causé un léger étourdissement.

Ryan Gosling démontre une profondeur dans son interprétation en pleurant, en partageant certaines émotions (j’aurais aimé en voir davantage), tout en essayant de rester attentif sur ses activités professionnelles. Janet Shearon Armstrong, incarnée par Claire Foy, apporte une dimension humaine face aux circonstances. Kyle Chandler, Corey Stoll et Jason Clarke n’ont pas beaucoup de dialogues, mais leur talent accompagne bien l’acteur principal.

Si la phrase «Un petit pas pour l’homme, un pas de géant pour l’humanité» est connue de tous, on constate dans cette production, le travail d’une équipe désirant atteindre son but, et surtout connaître la face cachée de cet homme. En prime, il nous décroche la Lune.

La semaine prochaine, il sera question du film «Halloween» .

D’ici là, découvrez le site [http://cine-techno.com], afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-ray.

Ma note: 7,5/10