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Harrison Ford reprend 35 ans plus, dans Blade Runner 2049, du réalisateur Denis Villeneuve, son personnage de Rick Deckard,

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Mon Top 10 De L’année 2017

Mon top 10 de l’année 2017

Publié le 03/01/2018

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Le top 10 de l’année 2017 de notre chroniqueur.

Le temps des Fêtes est évidemment un moment pour se réunir en famille et festoyer, et si vous êtes en congé, c’est une excellente période afin de regarder des films que vous n’avez pas encore visionnés.

Voici mon top 10 de l’année qu’il ne faut pas manquer… Aussi, quelques mentions spéciales dignes d’intérêt. Sur ce, bon cinéma!

Le top 10

Blade Runner 2049

Suite de Blade Runner, réalisé par Ridley Scott, en 1982, c’est un cinéaste de chez nous, qui a réussi à être fidèle à l’esprit de l’œuvre d’origine, sur le fond comme sur la forme. Ce qui débute par une simple enquête policière se transforme en une quête identitaire avec des personnages riches et des éléments qui nous poussent à la réflexion.

Coco

Le studio Pixar réussit encore à nous éblouir avec ce récit, raconté simplement, à propos de la fête des morts, au Mexique. L’importance de la famille, les souvenirs et la musique sont des thèmes bien exploités. Le long-métrage s’attarde aux moindres détails afin de nous faire vivre des moments d’émotions.

Logan

Après avoir interprété pendant dix-sept ans l’homme aux griffes d’acier (Wolverine), Hugh Jackman termine son aventure admirablement. Issue de la franchise X-Men, ce superhéros prouve que ce genre de production peut aller au-delà du simple divertissement.

Les gardiens de la galaxie vol. 2

On reste dans le même registre (mais très loin de la Terre), avec cette bande d’antihéros pirates de l’espace complètement loufoques, immoraux et grossiers. Malgré leurs disputes, ils restent unis face à l’ennemi. La musique des années 70 et 80 résonne à nos oreilles et la masse d’effets spéciaux ultra colorés et sensationnels enveloppant l’histoire offre un spectacle merveilleux pour les yeux. Un second volet qui n’a rien à envier à son aîné.

Spider-Man: Les retrouvailles

Marvel est à l’honneur cette année, avec une nouvelle refonte de l’homme-araignée. Il fait maintenant partie de la grande équipe des Avengers, au même titre que Iron Man, Thor et Hulk. Contrairement aux précédentes itérations, le justicier est un adolescent du secondaire offrant un vent de fraîcheur à cette comédie d’action.

Pirates des Caraïbes: Les morts ne racontent pas d’histoires

Après six ans d’absence, le capitaine Jack Sparrow revient en mer avec un récit permettant à la franchise d’avoir le vent dans les voiles. Le scénario fait un retour aux sources, avec une histoire simple débordant d’humour. Le plus célèbre des pirates a de nouveaux acolytes dynamisant, la quête à accomplir se complétant avec des effets spéciaux franchement réussis.

Dunkerque

Drame de guerre fortement inspiré de véritables faits historiques, les événements ont été tournés en majorité avec des décors réels sur les lieux mêmes de Dunkerque. Le récit est déconstruit en trois trames narratives distinctes (sur terre, en mer et dans les airs) qui se regroupent à certains moments. Visuellement splendide, nous immergent au cœur de l’action, les images et l’ambiance sonore en disent beaucoup. Au besoin, les dialogues complètent les scènes et les intrigues parfaitement.

abriqué en Amérique

Chronique biographique surprenante de Barry Seal, un trafiquant de drogue associé à la CIA. Difficile de faire plus rocambolesque que ce scénario qui est pourtant basé sur une histoire se concluant en 1986. Offrant un récit léger et trépidant, c’est le meilleur rôle de Tom Cruise, depuis plusieurs années. Il interprète un salaud, mais son sourire carnassier et son attitude «cool» attire notre sympathie et nous garde attentifs.

Wonder Woman

Seule production de DC Comics à s’être démarquée, l’histoire d’origine de cette Amazone à la force surprenante, est l’unique production basée sur un personnage de superhéros dirigée par une femme. La première partie prend son temps pour expliquer convenablement sa création tandis que la suite propulse les protagonistes en pleine guerre. L’intensité de la guerrière est fantastique et le côté épique de sa quête est bien rythmé malgré ses 140 minutes.

Star Wars: Les derniers Jedi

Un épisode de «La guerre des étoiles» ne peut être ignoré. Celui-ci est beaucoup moins ancré dans la nostalgie que le précédent opus. Pourtant, Mark Hamill (Luke Skywalker) y fait son véritable retour en offrant une performance éclipsant tous les autres acteurs. C’est également votre chance de revoir pour une dernière fois l’actrice Carrie Fisher (Leia Organa) qui est décédée après le tournage. Une histoire qui présente les premiers balbutiements d’une modernisation de la saga.

Les mentions spéciales

Le Crime de l’Orient-Express

Cette nouvelle adaptation du livre d’Agatha Christie, mettant en vedette Hercule Poirot, se démarque par son intrigue qui se passe presque à huis clos, mais qui parvient à se diversifier par les lieux où gravitent les protagonistes (les cabines, le wagon-restaurant ainsi qu’à l’extérieur du train), permettant de garder le rythme peu importe la scène. De plus, les plans de caméra sont bien disposés, proposant de magnifiques images tout en apportant une dimension aux événements.

La guerre de la Planète des singes

Conclusion de la trilogie (préquelle aux longs métrages des années 60 et 70), Matt Reeves nous offre une œuvre majestueuse. Il nous fait vivre les émotions de ces singes générés numériquement. Il est minutieux en tous points, que ce soit l’histoire permettant de fermer la boucle en nous amenant doucement vers les événements du film original (celui de 1968 avec Charlton Heston), devenu un classique de la science-fiction, mais également le développement des personnages et l’aboutissement technique qui est sans reproche.

Le fondateur

C’est l’histoire d’un rêve américain devenu réalité… qui ne s’est pas fait sans écraser quelques personnes sur son passage. La naissance des restaurants McDonald’s est captivante par son scénario bien rythmé, tout en se démarquant par la remarquable performance de Michael Keaton.

La Belle et la Bête

C’était déjà un classique d’animation et cette adaptation en prise de vue réelle est une réussite. Le charme et l’amour des protagonistes principaux sont perceptibles à l’écran et le reste de la distribution complète très bien ce conte. Seuls quelques effets numériques sont trop évidents et le manque d’originalité m’a agacé un peu (la production reprend intégralement les scènes de la version animée).

La semaine prochaine, il sera question du film La note parfaite 3.

D’ici là, découvrez le site [http://cine-techno.com] afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-Ray.