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Sir Lionel Frost fera la rencontre du Sasquatch, un être doué d’intelligence.

Le Chainon manquant: Une aventure poilue mettant en vedette le Sasquatch

Publié le 24/04/2019

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Le chaînon manquant.

Le studio Laïka est un spécialiste de l’animation en volume («stop-motion» ). C’est à lui que l’on doit les excellents longs métrages Paranorman et Kubo et l’épée magique, également réalisés par Chris Butler. Proposant maintenant, avec Le chaînon manquant, un divertissement plus léger et axé sur la comédie, il amènera les protagonistes à explorer la moitié du globe pour démystifier des mythes (la vallée perdue de Shangri-La et le monstre du Loch Ness).

Cet explorateur du XIXe siècle s’appelle Sir Lionel Frost. Son but est de faire partie d’un club sélect anglais, en apportant la preuve que le Sasquatch n’est pas qu’une légende. Cet homme de la haute société prend alors la mer en direction de l’Amérique, en vue de retrouver cette créature, qui serait probablement le chaînon manquant entre l’humain et le singe. Malheureusement, celui qui lui a lancé ce défi n’hésitera pas à lui mettre des bâtons dans les roues. Cela ne l’empêchera pas de trouver cet être doué d’intelligence, qui lui demandera de l’aide de manière à rejoindre ses cousins éloignés. Afin de mener sa mission à terme, il aura besoin d’une carte que seule une ancienne connaissance possède.

Un film pour les enfants d’abord

S’adressant principalement aux enfants, le récit demeure malgré tout intéressant pour les parents. Ces derniers souriront à plusieurs occasions grâce aux blagues visuelles, et aux situations cocasses. Les quelques scènes d’action efficaces tiendront l’ensemble de la famille sur le qui-vive.

Le développement des personnages est assez conservateur. Lionel Frost est narcissique, et c’est au cours de la quête, en compagnie de ses deux amis, qu’il apprendra l’altruisme. Son copain à la forte pilosité tente du mieux qu’il peut de s’adapter à la vie en collectivité, et de se fondre au cœur de la population. Adelina Fortnight, la jeune demoiselle espagnole les accompagnant, ne s’en laisse pas imposer, et a la répartie facile, face à ses interlocuteurs. Concernant leurs ennemis, ils sont dépourvus de complexité.

La force de cette production réside au sein de ses images. Conçues une à la fois sur un plateau de tournage (on voit un extrait durant le générique), elles se jumellent à merveille à l’arrière-plan fabriqué par ordinateur.

La semaine prochaine, il sera question du film Avengers: Phase finale.

D’ici là, découvrez le site [http://cine-techno.com], afin de consulter les critiques cinéma, jeux vidéo et technologiques.

Ma note: 7/10