logo journal leveil
icon journal
featuredImage

Des pompiers de la petite ville de Prescott, en Arizona, sont au centre d’un incendie de forêt d’une intensité et d’une violence inouïes dans ce film du réalisateur Joseph Kosinski.

Seuls les braves: intensité, émotion et courage

Publié le 25/10/2017

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Seuls les braves.

Ce que j’apprécie d’un film basé sur une histoire vraie, c’est d’en connaître très peu sur son déroulement avant le visionnement. Dans ce cas-ci, on fait la rencontre de super-héros qui n’ont pas de capes ni de super-pouvoirs, mais des tronçonneuses et du courage afin de sauver des vies.

Ces hommes forment une escouade appelée à combattre de violents feux de forêt en région montagneuse. Ils sont les premiers pompiers municipaux, aux États-Unis, à recevoir la certification «hot shots» . Ces pompiers de la petite ville de Prescott, en Arizona, seront au centre d’un incendie de forêt d’une intensité et d’une violence inouïes.

En parallèle à ces événements, on fait la rencontre de Brendan, un ex-toxicomane en probation qui tente de reprendre sa vie en main. Eric Marsh, le chef de la brigade de pompiers, accepte de lui faire une place auprès des siens. Tout en s’intégrant dans l’équipe, Brendan doit apprivoiser la vie loin de sa conjointe et de sa petite fille.

Le quotidien des personnages

Troisième réalisation de Joseph Kosinski, après Tron: L’Héritage et Oblivion. Ces derniers misaient sur l’action pour nous divertir, tandis que cette production permet de mieux connaître les différents personnages via leur quotidien entre le travail à la caserne, la famille et les lieux d’incendies. L’ensemble est parsemé de situations amusantes afin d’alléger le tout et permet du même coup de constater la solide amitié qui les unit.

Josh Brolin (Eric Marsh), Miles Teller (Brendan McDonough), Jeff Bridges (Duane Steinbrink), Taylor Kitsch (Chris MacKenzie) et Jennifer Connelly (Amanda Marsh) sont ceux qu’on aperçoit le plus à l’écran, puisqu’il est impossible de tous les explorer dans un délai de 2 h 25. Dans l’ensemble, les acteurs livrent une bonne performance. La tension est à son comble lorsqu’ils doivent faire face à un lot d’émotions lors de la dernière partie.

Les scènes en plein cœur des forêts enflammées sont d’un réalisme incroyable. Les prises de vue ont été choisies afin de mettre en évidence les paysages et de voir le travail ardu face à l’évolution de ces incendies.

Avec les feux de forêt en Californie, dont il est question ces jours-ci dans l’actualité, je vous invite à découvrir ces braves gens affrontant de multiples dangers sans se poser des questions.

La semaine prochaine, il sera question du film Bienvenue à Suburbicon.

D’ici là, découvrez le site [http://cine-techno.com] afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-ray.

Ma note: 8/10