La pianiste Michelle Proulx-Charest interprètera la chanson thématique de cette 6e édition Le petit roi de Jean-Pierre Ferland. L’activité se déroulera à la Place du Village au piano public, soit à l’intersection des rues Dorion et Saint-Eustache, près de la fontaine.
Des collations glacées seront offertes aux participants à compter de midi et les paroles de la chanson seront distribuées pour permettre à tous d’ajouter leur voix à la musique.
Il est à noter qu’en cas de pluie l’activité sera annulée afin de préserver le piano des intempéries.
Pour plus d’informations communiquez avec le Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache au 450 974-5000.

C’est justement ce tout nouveau spectacle, intitulé Et si on dansait? (Shall We Dance? ), qu’il sera possible de voir sur grand écran cet été, entre autres au Cinéma St-Eustache où encore cinq dates de représentation seront à l’affiche au cours du mois d’août.
<h3>Un phénomène musical</h3>
Âgé de 69 ans (il aura 70 ans le 1er octobre prochain), André Rieu se veut un réel phénomène musical inégalable, lui qui a vendu 40 millions d’albums (CD et DVD) et a été 30 fois numéro 1 des ventes à travers le monde. Il compte plus de 480 disques de platine, trois Classic Brit Awards comme «Album de l’année» et des milliards de vues sur YouTube. Et sans compter que, chaque année, ses spectacles attirent plus de 600 000 spectateurs!
Après avoir amorcé sa carrière en 1978, il crée en 1987, le Johann Strauss Orkest qui, à ses débuts, ne comptait que douze musiciens. Aujourd’hui, il en compte maintenant 50, et même parfois 60, sur de très grandes scènes. Son orchestre ne bénéficie d’ailleurs d’aucune subvention.
Le musicien est aussi un chef d’entreprise aguerri, lui qui détenait, au début des années 2000, treize sociétés gérant notamment la production et la gestion des droits de ses œuvres. Celles-ci comptaient à ce moment 130 salariés.
Ce sont surtout ces concerts à ciel ouvert présentés à Maastricht qui se veulent un phénomène hors de l’ordinaire puisqu’ils attirent des amateurs du monde entier. Cette année, du 4 au 21 juillet derniers, les spectateurs présents à la place de Vrijthof provenaient de 99 pays, selon ce qu’a écrit lui-même Rieu sur sa page Facebook.
<h3>Une expérience de cinéma magique</h3>
Ce nouveau spectacle se veut comme toujours une invitation à valser toute la nuit avec André Rieu lors d’une soirée de musique et de danse qualifiée d’inoubliable. On y retrouvera bien évidemment le violoniste vedette, le Johann Strauss Orkest, les sopranos de renommée mondiale que sont The Platin Tenors, et des invités spéciaux pour «une expérience de cinéma magique» , selon les promoteurs de cette «tournée grand écran» .
Aussi, les spectateurs, à défaut d’être sur place à Maastricht et de pouvoir danser, pourront profiter, pendant ces 173 minutes de représentation, d’extras avec des scènes tournées en coulisse, une entrevue exclusive avec André Rieu, et, comme toujours, quelques surprises.
Pour connaître les dates de représentation du concert Et si on dansait? au Cinéma St-Eustache, il suffit de consulter le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.cinemasteustache.ca" target="_blank" rel="noopener">http://www.cinemasteustache.ca</a>].

Le «roi de la valse» vous invite à danser

«Nous sommes très heureux car, d’abord, c’est rare que l’OSM rejoue plus d’une fois au même endroit. On nous a dit que nous avions un site exceptionnel. C’est une chance pour nos citoyens et ceux des environs d’avoir l’OSM à côté de leur maison. Et ce ne sont pas 22 concerts dans les parcs, c’est seulement trois. C’est donc un moment magique» , devait indiquer le maire Richard Perreault, quelques minutes avant que ne débute ce concert en plein air fort attendu.
Tant le maestro Adam Johnson, chef en résidence de l’OSM, qu’André Robitaille, animateur des trois concerts en plein air et de la Virée classique de l’OSM qui débutera le 7 août prochain, ont aussi témoigné leur joie d’être de la fête.
<h3>Une formule plus décontractée</h3>
«On a un programme vraiment varié ce soir. C’est en quelque sorte un voyage à travers différentes cultures. Ce que j’aime beaucoup des concerts en plein air, c’est qu’il y a une atmosphère de détente. Et on a beaucoup plus de gens, car une salle de concert peut accueillir autour de 2 000 personnes. On ressent cette énergie sur scène» , de souligner Adam Johnson qui a vécu ce concert différemment cette année. En effet, il y a deux ans, sa conjointe avait donné naissance à un premier enfant le jour même de sa prestation et était donc arrivé sur les lieux en courant, juste à temps pour le début.
«C’est plus décontracté. Il y a un protocole plus “lousse” lors d’un concert en plein air, et je suis là justement pour intervenir à l’occasion et faire le lien entre les pièces. On peut ainsi sourire et s’amuser ensemble, tout en appréciant ensemble le travail de l’OSM» , d’indiquer le coanimateur de l’émission Les enfants de la télé, non sans rappeler que la tradition des concerts en plein air datait de 1938 et que c’est Wilfrid Pelletier qui avait lancé l’idée.
<h3>Et le voyage commence…</h3>
Comme prévu, c’est sur le coup de 19 h 30, que ce troisième concert de l’OSM en sol blainvillois (2015, 2017 et 2019) a débuté avec l’arrivée du maestro Adam Johnson qui a salué la foule, pour ensuite se retourner vers ses 82 musiciens qui avaient graduellement pris place les minutes précédentes. Et le voyage promis à travers les cultures a débuté à Paris (An American in Paris), une halte de 20 minutes signée par le compositeur américain George Gershwin.
Après ce premier périple, l’OSM vers La Havane (Havanaise), guidée par le compositeur français Camille Saint-Saëns; une première occasion d’entendre le violoniste Kerson Leong, lauréat du Concours OSM 2013. Puis, par l’entremise de l’Autrichien Johannes Brahms, le public s’est transporté en Hongrie avec Danses hongroises.
Puis, on a traversé l’océan Atlantique pour se retrouver en Argentine, pays d’Astor Piazzolla, avec L’été, l’un des quatre extraits des Quatre saisons de Buenos Aires; une autre occasion d’apprécier le talent du soliste invité. Le voyage a pris fin avec une virée à sonorités orientales et la pièce Köçekce, gracieuseté du compositeur turque Ulvi Cemal Erkin.
Au final, un périple qui a permis, comme promis, de s’imprégner avec ravissement, grâce à des musiciens et un chef d’orchestre hors pair, de différentes cultures musicales. Comme l’a tout simplement exprimé une spectatrice: «C’était tout simplement wow!»

Chanter au diapason avec l’ensemble du Québec