Originaire de Rosario, en Argentine, installé au Québec depuis 1998, Jorge Martinez joue de la guitare depuis l&#8217;âge de 14 ans. Émule d’Ottmar Liebert et de Paco de Lucia, il aime marier le flamenco à des accents latins et orientaux. On dit surtout de sa musique qu’elle «connaît le chemin entre la guitare et l’âme de ceux qui l’écoutent». Dans l’univers du nouveau flamenco, Jorge Martinez incarne, ajoutent même ses fans, à la fois l&#8217;authenticité et l&#8217;innovation. Et soyez avertis: l’homme joue plus vite que son ombre! Rien de moins!
Celui-ci a lancé, pas plus tard que le 22 avril dernier, son deuxième album, intitulé Carnaval, sur lequel on retrouve 11 pièces, six instrumentales et cinq portées par la voix de la chanteuse Geneviève Jodoin. L’album en question a été enregistré en compagnie de Carlos M. Martinez (guitare, voix), Sébastien Pellerin (contrebasse, basse) et Miguel Medina (percussions). Tout comme la chanteuse Geneviève Jodoin, le contrebassiste Michel Donato et le chanteur flamenco José «Chele» Lumbreras sont du nombre des artistes invités sur cet album.
Pour ce qui est de Mélissa Bédard, découverte lors de l’édition 2012 de l’émission Star Académie, celle-ci présentera les chansons de son premier album au style pop-gospel, sorti à l’automne 2013 et qui, dès la première semaine, s’est retrouvé en première position des ventes francophones au Québec.
Accompagné sur scène par trois musiciens, Nicolas Guimond à la direction musicale, Alexandre Blais et King Melrose, qui assura la première partie du spectacle, Mélissa Bédard ajoutera à son répertoire des chansons qui ont marqué son passage à l’émission Star Académie et son parcours musical des dernières années.
Des billets pour ces deux spectacles, en vente au coût de 20 $ chacun dans le cas de Jorge Martinez et de 30 $ dans le cas de Mélissa Bédard, sont toujours disponibles au Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache dont les bureaux sont situés au 275, rue Saint-Eustache, dans le Vieux-Saint-Eustache, tout à côté du Centre d’art La petite église. Renseignements additionnels et réservation au 450‑974‑ARTS (2787) ou [<a href="http://www.lapetiteeglise.com">www.lapetiteeglise.com</a>].

Centre d’art La petite église: Une soirée avec Jorge Martinez

Nous avions l’esprit communautaire et le sida ne sévissait pas encore à cette époque où l’on pouvait dire Viens t’en mon vieux viens danser, sans être dans le quartier gai.
Et cette bande de vieux bondait littéralement le Théâtre Lionel-Groulx, le vendredi 2 mai dernier. Pas moins de 730 quinquagénaires, le cœur palpitant de jeunesse sur les accords de la Norman douze cordes et frémissant encore au son de la flûte traversière.
Théâtre magique? Oui, il y a eu une véritable magie atemporelle au Théâtre Lionel-Groulx, une chimie des sons qui nous audiotransportait en 1978, alors que chaque spectateur participait à la même réminiscence collective.
Les huit musiciens du groupe hommage qui incarne la musique de notre Pink Floyd à nous autres savaient non seulement faire revivre les chansons de Serge Fiori et Michel Normandeau avec brio, mais la manière ravivait tout aussi bien l’esprit de l’époque.
Il faut savoir que Premier Ciel est formé autour de Mathieu Grégoire, voix guitare et flûte, qui incarne Serge Fiori sans jamais faire dans la personnification, encore moins l’imitation. On voulait Harmonium et c’est Harmonium qu’on a eu.
L’interprétation est d’une justesse qui ravit dès les premiers accords, avec les souvenirs qui remontent à la surface sur un flot d’émotions que la foule partageait en célébrant le plus fabuleux corpus musical produit par un groupe dorénavant mythique.
Ce sont des amis que Mathieu Grégoire nous a présentés sur scène, mais n’allez surtout pas croire qu’il s’agit d’un orchestre de garage qui fait des corpos et quelques guigues.
Parce que dans la magie ambiante, il y avait Julie Valois pour incarner sa génitrice Monique Fauteux, en ajoutant Rhodes et claviers et aussi l’accordéon à une voix puissante.
François Fournier tient la basse et Stéphane Milot est aux claviers avec Sébastien Cloutier à la guitare. Bob St‑Laurent est à la batterie et il faut souligner la présence du grand jazzman Michel Dubeau aux vents.
Guillaume Marchand complétait l’orchestre aux claviers et tous (sauf Dubeau, ce qui se comprend) participent aux voix. Ça fait beaucoup de talent sur scène et le total est encore plus grand que la somme de ses parties.
En fait, ce ne sont pas deux parties, mais deux spectacles auxquels nous avons eu droit, puisque la représentation s’est terminée à 23 h 15. À l’entracte, nous avions déjà eu droit à une heure trente de chansons à peine entrecoupées de quelques commentaires, et à la fin on en redemandait.
Selon Fiori, c’est toujours pour l’amour qu’on devient fou. Eh oui! Y avait encore plein de fous tout partout, mais quand même devenus un peu plus sages, parce qu’à onze heures et quart, au Chic Royal, c’est l’heure où le grand Perrier et Gaston commençaient leur soirée.
Les séries Musique et Chanson de même que Jazz et Blues/Folk reviennent en octobre et leur programmation est disponible en ligne chez Odyscène.

Les amis de Premier Ciel

Pour cette conférence de presse, les organisateurs avaient eu l’excellente idée d’inviter plusieurs artistes pour de courtes mais intenses performances. Ainsi, Rachèle Tremblay, Pierre Rancourt, Pascal Valois (guitare), Sahara Sloan et Jérémie Pelletier (au piano) se sont succédé sur la scène du Centre d’art La petite église pour faire montre de leur talent. Des prestations qui ont donné le ton à l’évènement.
Et qui dit cinquième anniversaire, dit premier bilan d’existence. «Cela fait chaud au cœur de repenser à ce que nous avons fait ces dernières années grâce à des partenaires fidèles et une équipe solide», a confessé la présidente et cofondatrice Leila Chalfoun.
Les élus locaux sont tout aussi satisfaits du succès de l’événement. «Grâce à son travail acharné, Leila nous transmet sa flamme. Ce festival rayonne bien au‑delà de Saint-Eustache», s’est félicité Raymond Tessier, conseiller municipal responsable des arts et de la culture. «Avec le Festival, nous avons une offre culturelle enrichissante et c’est toute la communauté qui en profite», a renchéri Benoit Charette, député de Deux-Montagnes.
Cette cinquième édition s’annonce tout aussi qualitative que les précédentes. En ouverture, le samedi 12 juillet, à 20 h, au Centre d’art La petite église, la soprano canadienne Natalie Choquette présentera un tout nouveau spectacle baptisé Diva By Night. Ce concert mettra en scène une diva rocambolesque qui partage les faits saillants de sa vie amoureuse et ses états d’âme délirants avec ses fans. Une soirée qui se voudra hilarante et interactive et dont l’artiste, absente lors de la conférence, a donné un avant-goût via une petite vidéo.
Le dimanche 13 juillet, à 14 h 30, les organisateurs présenteront la relève dans un grand concert extérieur sur la promenade Paul-Sauvé. Ce concert gratuit, sur le thème de l’amour à l’opéra, sera l’occasion de découvrir six lauréats canadiens et internationaux du programme des Jeunes Ambassadeurs lyriques, à savoir les sopranos Jang Eunyoung et Anik St‑Louis, la mezzo Rachèle Tremblay, le ténor Kevin Myers, le baryton Pierre Rancourt, ainsi que le pianiste Jannel Fung.
Enfin, le vendredi 3 octobre, à 20 h, le Festival proposera, comme l’an passé, La Flûte enchantée de Mozart, dans une mise en scène signée Dorian Fourny. Le concert aura lieu cette fois à Sainte-Thérèse, au Théâtre Lionel-Groulx. Il sera organisé en partenariat avec le diffuseur Odyscène, ravi d’ajouter l’opéra à l’arc de ses compétences. La distribution sera encore prestigieuse (Sahara Sloan, Aaron Sheppard, Nicolas Rigas, Consuelo Morosin et autres). La narration sera assurée par Winston McQuade.
Cette édition 2014 s’annonce donc sous les meilleurs auspices. «On espère autant voir plus de spectateurs que l’an passé», a dit le maestro Louis Lavigueur.
Précisons enfin que l’entrée au récital Diva By Night coûtera 35 $. Plus d’information au 450‑974‑2787 ou sur [www.festivaloperasteusatche.com]. Quant aux billets du concert du 3 octobre, ils seront en vente au coût de 40 $ et 68 $ directement par l’entremise d’Odyscène au 450‑434‑4006 ou au [www.odyscene.com].

FestivalOpéra de Saint-Eustache 2014: Une cinquième édition qui s’annonce alléchante

Centre d’art La petite église: Une soirée avec Jorge Martinez, une autre avec Mélissa Bédard