La musique y prend toujours une place considérable et il n’y aura guère d’exception à la règle avec la présence de trois groupes répondant aux noms de Jazzyronik, Rouge Panda et Les Gentlemans. Quatre solistes tenteront par ailleurs de se faire valoir, d’abord en chant, avec Megan Heckmann et Mathilde Pelletier, alors que deux autres concurrents livreront leurs propres textes en tant qu’auteurs-compositeurs-interprètes. Il s’agit de Thomas Croft et Erwan Cosnuau Polweska.
Chose inhabituelle, un poète s’adressera à l’auditoire, cette année, alors que Michaël Courcy jouera avec la musique et la couleur des mots, alors que le trio Sarah, Cass et Val utilisera un tout autre langage, celui de la danse, pour communiquer avec le public.
De son côté, Joëlle Prud’homme présentera un numéro d’humour, elle qui foulait la même scène, l’année dernière, à titre de coanimatrice et qui avait également pris part au numéro hors concours destiné à faire patienter le public durant la délibération du jury.
Un jury et des prix
Son coanimateur de l’an dernier, Antoine Vézina, fera cette fois cavalier seul dans ce rôle, alors que l’humoriste de la relève Maude Lamoureux offrira une prestation en solo pendant que le jury délibérera. Celui-ci se compose de la comédienne et chanteuse Marie-Pierre de Brienne, la chanteuse Raffy et le comédien et chanteur David Noël.
Trois prix seront remis au terme de cette finale locale, à savoir une bourse de 500 $ de la Fondation du Collège Lionel-Groulx qui récompensera le numéro gagnant, un honneur qui propulsera le récipiendaire vers la finale régionale qui se tiendra à Mont-Laurier, le 17 mars, alors que tous les gagnants régionaux convergeront vers Trois-Rivières, le 28 avril.
Toujours à Lionel-Groulx, le Prix du public, commandité par l’Association étudiante à hauteur de 300 $, couronnera le numéro préféré des spectateurs, alors qu’un troisième prix permettra à son récipiendaire de participer à l’événement Village en spectacle de la Ville de Sainte-Thérèse, l’été prochain.
Billets
Comme toujours, l’organisation de Cégeps en spectacle engage les étudiants eux-mêmes qui participent à tous les niveaux, notamment l’orchestre maison composé de huit musiciens du département de musique, sous la direction de Guillaume Beaulieu.
Cette 39e finale locale sera donc présentée le samedi 10 février à compter de 19 h 30, au TLG situé au 100, rue Duquet à Sainte-Thérèse. Les billets sont disponibles en prévente, au coût de 5 $, à la COOPSCO du Collège. On pourra s’en procurer le soir même, au coût de 8,50 $, à la billetterie du TLG.
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Sans aller jusqu’à dire qu’il se pointe au bureau avec ses habits de hip hop, c’est un pur actuaire que l’on voit s’éclater, ces jours-ci, sur le plateau de l’émission Danser pour gagner, où le Marthelacquois Olivier Blais se fait remarquer avec la troupe Rockwell Family, composée de cinq gars qui, ensemble, revendiquent tout de même (entre autres fait d’armes) deux médailles aux championnats du Monde de Hip Hop, disputés à Las Vegas (l’or en 2013 et le bronze en 2014).
<h3>D’un objectif à l’autre</h3>
Maintenant âgé de 31 ans, Olivier Blais a commencé à danser à l’âge de 16 ans, après avoir ressenti une sorte de coup de foudre pour le hip hop. «Je regardais des vidéoclips de Usher, Justin Timberlake ou d’autres artistes pop dans lesquels on voyait des danseurs en arrière-plan. Je trouvais ça vraiment cool, ce qu’ils faisaient, et j’ai commencé à danser en me fixant l’objectif d’apparaître, un jour, dans un vidéoclip» , raconte Olivier.
Cet objectif ayant été réalisé plus d’une fois, il lui a fallu en trouver un autre, qui a aussi été atteint, avec ces deux titres aux Championnats du monde et dans d’autres compétitions prestigieuses. «À Las Vegas, il y a des danseurs de 80 pays, tous des champions nationaux. Le talent qu’on retrouve là, c’est incroyable» , exprime le danseur qui y a donc vu se matérialiser son désir de gravir les plus hauts sommets. C’était avec Rockwell Family (littéralement «la famille qui danse bien» ), une troupe qu’il avait joint un an plus tôt.
Cette fois, avec ses camarades (ils sont tous danseurs et chorégraphes), il tentera d’aller le plus loin possible dans ce concours télévisé qui fait miroiter des prix dont la valeur totale oscille autour de 100 000 $. Le défi est le même pour tout le monde, mais Olivier Blais souligne que la difficulté réside dans le fait qu’il faut faire vite, une fois qu’on a reçu la liste des consignes et des contraintes (une musique, un mouvement précis, un style à intégrer, par exemple), pour monter un numéro qui se tient et surtout qui soit bien rendu.
<h3>Contagieux comme le plaisir</h3>
«Mais il y a toujours moyen d’être créatif, poursuit-il. L’important, c’est de monter un numéro qui nous ressemble» . Pour Rockwell Family, ça veut dire une routine qui, en respectant tous les critères, intègre à la fois le b-boying (ou break dance), le hip hop, des mouvements qui s’inspirent du popping… et toujours une bonne dose d’humour. «Nous prenons la danse au sérieux, mais on ne se prend pas nous-mêmes au sérieux» , dira-t-il au sujet de la troupe qui mesure toute l’importance du caractère divertissant de la danse. «Si tu as du plaisir sur la scène, ça deviendra contagieux et les gens qui te regardent auront aussi du plaisir» , résume-t-il. La règle d’or, toutefois, sera toujours de privilégier la qualité, ajoute l’actuaire.
De ce point de vue, Olivier Blais aborde la création d’un angle cartésien. «Je vois la chorégraphie comme une séquence de données en me demandant toujours si elle a du sens. Un peu comme dans mon travail. Par exemple, si je vois qu’un mouvement va dans un angle précis, je m’arrange pour en ajouter un qui viendra le contrebalancer. Je vois aussi la scène comme un papier quadrillé. Ça me permet de me situer avec précision dans l’espace, peu importe l’endroit où on fera le numéro» , exprime-t-il en substance.
<h3>Un chant du cygne?</h3>
Avec cette participation à Danser pour gagner, Olivier Blais (comme d’autres gars de Rockwell Family), fait probablement ses derniers pas devant le public et pourrait vraisemblablement accrocher ses souliers au terme de cette aventure télévisuelle. «En fait, on parle d’accrocher nos souliers, mais seulement sur le plan de la compétition, précise le principal intéressé. On a atteint nos objectifs. On a gagné la plus grosse compétition. Je pense qu’on a fait le tour. Mais nous pourrons continuer de partager notre passion en enseignant, en montant des numéros pour d’autres troupes; on peut donner des ateliers spéciaux et agir comme juges dans les compétitions. Je pense ne jamais quitter le monde de la danse» , exprime Olivier Blais.
Outre celui-ci, la troupe réunit les talents de Marc-Antoine Millette, Stéphane Charbonneau, Philippe Leclerc et Ricky Saint-Jusna. Ce dernier est notamment le coach de la troupe Krankyd, affiliée à l’Académie de Danse Propulsion, de Rosemère. L’émission Danser pour gagner est présentée sur la chaine V télé, du lundi au jeudi, en soirée. Les performances en direct ont lieu le mercredi.
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Un actuaire au pays du hip hop

En effet, jusqu’au 12 février, sept artistes ont accepté de collaborer à un encan silencieux en donnant une peinture qui permettra d’amasser des fonds pour la continuation de notre mission.
Cet événement est rendu possible grâce à la participation du Café Mi-Suisse, situé au 516, rue Du Pont à Mont-Laurier, où les œuvres sont exposées. Toutefois, vous pouvez jeter un coup d’œil sur celles-ci, soit sur notre page Facebook ou encore en vous rendant sur la page Web à l’adresse [www.alzheimerlaurentides.com], Événements &gt; Encan 2018, où d’ailleurs vous pouvez miser sur l’œuvre ou les œuvres qui vous intéressent.
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Cégeps en spectacle: Lionel-Groulx présente sa 39e finale locale