Mais ils sont aussi de plus en plus présents au Québec même, entre autres grâce à Glénat et à sa collection Glénat Québec. Deux nouveaux titres viennent enrichir cette collection lancée en 2007. Deux titres qui ont en commun de mettre fin à des trilogies.
La première, Promise, signée par le scénariste français Thierry Lamy et le dessinateur québécois Mikaël, nous transporte dans un petit village de l’Idaho isolé au pied des montagnes Rocheuses, à l’hiver 1864. Ce village, nommé Promise, voit son quotidien changer avec l’arrivée d’un prédicateur itinérant, accompagné de son chien. Il apporte réconfort aux habitants, même si d’étranges évènements surviennent depuis leur arrivée.
Seuls quelques-uns ne tomberont pas sous l’emprise de ce prêcheur à l’allure inquiétante, dont Rachel, 12 ans, qui vient de perdre son père dans des circonstances mystérieuses. Ce qui n’est pas le cas de sa mère qui attend un enfant et dont le père est justement le fameux prédicateur.
Dans le denier tome, Incubus (Glénat Québec), de ce western fantastique, la jeune Rachel tentera de déjouer les plans du pasteur. Réussira-t-elle? Et si oui, à quel prix?
Notons, au passage, que le dessinateur Mikaël a été récompensé, pour le tome 2 de cette série, au Festival de BD de Québec en recevant, au mois d’avril 2015, le Grand Prix de la Ville de Québec qui couronne le meilleur album de langue française publié au Québec.
La Bête du Lac
Et il y a aussi cette conclusion de la trilogie de La Bête du Lac, signée cette fois par les Québécois François Lapierre, au scénario, et Patrick Boutin-Gagné, aux dessins. Les deux auteurs nous proposent ici une saga villageoise se déroulant dans les forêts du Québec d’antan dans laquelle les mythologies celte et amérindienne se croisent.
Dans L’Abomination (Glénat Québec), Ovide et les siens, aidés d’un guerrier celte plutôt cinglé et ses deux amis issus du monde féerique, doivent s’enfoncer dans les entrailles de la falaise afin d’éradiquer une fois pour toutes la Chose tapie dans l’ombre… Réussiront-ils?