Le métier d’avocat est un de ceux qui fascinent. Les avocats sont, en effet, de toutes les causes et appelés à défendre, d’un côté, les personnes accusées de toutes sortes de méfaits.
C’est dans cet univers que les scénaristes Laurent Galadon et Frank Giroud, ainsi que le dessinateur Frederic Volante, ont décidé de plonger avec cette série intitulée tout simplement L’avocat, et dont le premier tome intitulé Jeux de loi (Lombard, collection «Troisième vague») vient de paraître.
Voilà donc notre avocat en mission afin d’innocenter cette femme accusée de crime contre l’humanité, à la demande de l’ex-mari de celle-ci que LSD a défendu par le passé. Pour ce faire, il n’hésitera même pas à se rendre en Irak, où la guerre sévit, pour rechercher des preuves afin d’innocenter sa nouvelle cliente. Ce qu’il va d’ailleurs réussir. Mais, est-ce que celle-ci est vraiment innocente, ou bien coupable de ces crimes? Est-ce que LSD aurait été manipulé?
Et il y a ce journaliste qui cherche à en savoir davantage sur LSD, d’origine franco-camerounaise, et les liens que celui-ci entretient avec une femme portant le voile…
Voilà, tous les éléments sont donc en place pour une bonne histoire. Ce qui est le cas ici, même si LSD n’attire pas nécessairement la sympathie avec ses côtés arrogant et vaniteux. Aussi, les nombreux noms de personnages à consonance arabe peuvent mêler le lecteur qui ne sait plus, à un certain moment, qui est qui. Une fois cela apprivoisé, cela nous donne une histoire qui, si elle ne surprend guère, ne déçoit pas totalement. Le deuxième tome devrait nous aider à rendre un verdict plus précis.
L’agent Jean devient Jon Le Bon
Véritable succès de la BD québécoise, avec huit tomes parus à ce jour aux Éditions Presses Aventures, vendus à plus de 350 000 exemplaires, voilà que la série «L’agent Jean»se décline maintenant en version anglaise. Notre agent surdoué, mais aussi des plus imprévisibles, sera donc connu, du côté anglophone, comme étant «Jon le Bon». Le premier tome de la série, Le cerveau de l’apocalypse, paru originalement dans sa version française en 2011, est donc disponible depuis peu en anglais sous le titre de The Brain of the Apocalypse. Gageons que les jeunes anglophones et leurs parents seront vite séduits par ce super agent peu ordinaire. Et pour les jeunes francophones, voilà aussi une belle façon de s’initier à la langue anglaise.