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La ballade de Magdalena

La ballade de Magdalena: La stratégie du poisson-flûte (Le Lombard).

La ballade de Magdalena

Publié le 05/02/2013

Il semble que les récits de mer ont la cote ces derniers mois dans le merveilleux monde de la bande dessinée. Des séries comme Tramp, Chroniques outremers et Estebian, ou encore le récent one-shot Seul autour du monde portant sur le Vendée Globe, en sont un bel exemple. Elles font honneur à une tradition amorcée dans les années 1950, entre autres avec l’incontournable série Barbe-Rouge, de Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon.

Les amateurs du genre sont maintenant conviés à se joindre avec Léonie de Sars, une Française qui, alors que la Première Guerre mondiale sévit ailleurs dans le monde, est à la recherche de son père disparu. Sur le pont d’un navire, en plein cœur de l’océan Indien, elle fait ainsi la connaissance, au mois d’août 1914, du capitaine allemand Lukian Bruckner, un rustre et détestable personnage, et de sa discrète nièce Magdalena qui ont été repêchés à la suite du naufrage de leur bateau de marchandises. Si son premier réflexe est de s’éloigner de cet homme brutal, Léonie de Sars n’a d’autre choix que d’embarquer avec lui, au port suivant, puisqu’il est le dernier à avoir vu son père en vie.

Premier tome d’un diptyque d’aventure qui n’est pas sans rappeler à certains égards Les passagers du vent de François Bourgeon, La ballade de Magdalena – La stratégie du poisson-flûte (Le Lombard) permet de découvrir pour la toute première fois un nouvel auteur en la personne de Christophe Dubois qui propose une histoire simple, mais bien maîtrisée, tant au niveau du scénario que du dessin. Ancien graphiste, il offre des cases au trait réaliste qui souvent éblouissent l’œil et une mise en page tout aussi accrocheuse pour l’œil. Voilà ici un premier tome qui met de belle façon la table à un deuxième tome maintenant attendu impatiemment.

Festival international de la bande dessinée d’Angoulême

La 40e édition du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, qui se déroule dans le sud-ouest de la France, a pris fin dimanche dernier avec le dévoilement du palmarès officiel 2013. En tout, ce sont donc neuf titres qui ont été récompensés par un Fauve d’Angoulême. Le Prix du meilleur album a été attribué à l’album Quai d’Orsay – Chroniques diplomatiques (Dargaud). Les auteurs Christophe Blain et Abel Lanzac méritent donc, du coup, le convoité Fauve d’Or pour cet album. Pour connaître le palmarès officiel 2013, il suffit de consulter le [www.bdangouleme.com].