logo journal leveil
icon journal
Game Over

Game Over: Walking Blork (Mad Fabrik)

Game Over

Publié le 22/02/2011

Amorcée en 1996, la série Kid Paddle, qui met en scène un jeune garçon du même nom véritable accro de jeux vidéo, ainsi que ses amis Big Bang et Horace, a connu, au fil des ans, un véritable succès. En plus d’une adaptation en dessins animés et de nombreux produits dérivés, 11 titres ont paru à ce jour dans cette série tout à fait rigolote. Et c’est sans compter les cinq titres de la série dérivée Game Over, dont le plus récent, Walking Bloork, vient tout juste de paraître avec la nouvelle maison d’édition et de gestion de droits dérivés que vient de créer Midam, le créateur de Kid Paddle. Le scénariste et dessinateur Midam sera ainsi en mesure de mieux coordonner les différents projets associés à son personnage qui a fait ses premiers pas, rappelons-le, dans le journal Spirou, en 1993, en marge d’une rubrique présentant des jeux vidéo.

Après un premier album hors série intitulé Kid Paddle Monsters, portant sur les monstres qu’affectionne Kid Paddle, voilà donc que Midam nous offre finalement de nouvelles «mésaventures» de l’avatar de Kid Paddle, un petit barbare qui tente vainement de libérer une princesse à l’intérieur de jeux vidéo. Le nouvel album s’ouvre avec Kid Paddle et ses amis, invités à tester un nouveau jeu vidéo. Puis, notre petit barbare s’amène et cherchera à éviter les nombreux pièges se dressant entre lui et la princesse. Malheureusement pour lui, il n’y arrivera pas et ce sera «game over». Mais, le petit barbare a un nombre illimité de vies et sa quête se poursuivra inlassablement de page en page.

Avec cette série, Midam réussit une nouvelle fois le tour de force de nous faire sourire et rire sans que ses personnages ne disent un seul mot. Tout un exploit, n’est-ce pas? Le nouvel album, auquel ont collaboré un certain nombre d’internautes qui ont été invités à soumettre des scénarios, comporte encore de petits bijoux d’ingéniosité et d’imagination. Et que dire des signatures «game over», toutes différentes d’un gag à l’autre (ça nous rappelle un certain Franquin!)? Difficile de s’en passer!