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Esteban

Esteban: Prisonniers du bout du monde (Dupuis).

Esteban

Publié le 28/08/2012

Il y avait déjà cet Esteban, issu de la populaire et célèbre série animée Les mystérieuses cités d’or, diffusée dans les années 1980. Dans cette série, nous nous retrouvions en 1532 alors que le petit Esteban, un orphelin d’une douzaine d’années, capable «d’appeler» le soleil, acceptait l’offre d’un mystérieux marin, Mendoza, de partir vers le Nouveau Monde afin de découvrir les légendaires cités d’or. Le jeune Esteban avait aussi l’espoir d’y retrouver son père, disparu lors d’un naufrage dix ans auparavant…

Il y a maintenant un nouvel Esteban, un Indien âgé lui aussi de 12 ans. Nous nous retrouvons cette fois en 1900, entre le cap Horn et l’Antarctique, sur la route qu’empruntent les baleines pour aller d’un océan à l’autre. Dès le début, le jeune Esteban voit sa mère mourir presque devant ses yeux. Un jour, celle-ci lui avait dit, s’il lui arrivait quelque chose, de rejoindre le capitaine d’un baleinier, pour se faire embaucher. C’est donc comme mousse, et non comme harponneur, qu’il embarquera sur le bateau en question, le Leviathan.

Parue initialement en 2006 sous le titre Le voyage d’Esteban aux Éditions Milan, la série a été reprise, après deux albums, par les Éditions Dupuis qui l’ont renommée tout simplement Esteban. La même maison d’édition a aussi décidé de rééditer les trois premiers titres de la série, Le baleinier, Traqués! et La survie, en même temps que paraît le quatrième titre, Prisonniers du bout du monde (Dupuis). Dans ce nouveau récit, le jeune Esteban va tenter de faire évader ses compagnons du Leviathan, emprisonnés dans un bagne en attendant leur procès pour avoir tenté de saboter un baleinier plus moderne.

C’est donc l’occasion ici de découvrir en rafale les quatre titres de cette série tout à fait passionnante du scénariste et dessinateur Matthieu Bonhomme. On s’attache très rapidement avec ce petit héros qui n’a pas froid aux yeux, même s’il vit au milieu d’hommes rudes. Le récit est bien mené et le dessin de Matthieu Bonhomme de fort belle qualité.

Vraiment, ce nouvel Esteban saura bien vite se faire un nom bien à lui et prendre sa place dans l’univers de la bande dessinée!