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Alter Ego

Alter Ego: Camille (Dupuis)

Alter Ego

Publié le 28/06/2011

Ils sont six. Ils s’appellent Camille, Fouad, Darius, Park, Noah et Jonas. Ils ne se connaissent pas et, pourtant, ils ont l’avenir entre leurs mains. Le projet est ambitieux, mais voilà, après en avoir eu l’idée un beau jour de juin, en 2006, et après presque trois ans de travail, voilà que la série Alter Ego (Dupuis) voit finalement le jour. Projet ambitieux puisque les six albums de la série, comportant chacun pas moins de 60 planches, sortiront non seulement sur une période de sept mois, mais auront été le travail de deux scénaristes, les Pierre-Paul Renders et Denis Lapière, cinq dessinateurs, les Mathieu Reynes, Efa, Emil Zuga, Benjamin Benéteau et Luca Erbetta, et d’une coloriste, Albertine Ralenti, sans oublier Franck Achard à la conception des couvertures.

Éparpillés en Belgique, en France, en Italie et en Espagne, ceux-ci auront donc mis presque trois ans, chacun de leur côté, mais réunis par la magie d’Internet, à concocter les six albums de cette série pour le moins particulière. Le fil conducteur de cette série étant que les destins des Camille, Fouad, Darius, Park, Noah et Jonas vont se croiser et se nouer, et que, sans le savoir, ils peuvent faire basculer le sort de l’humanité tout entière. Les deux premiers albums mettent donc en scène Camille, une jeune Française résidant à Singapour, qui a la tâche de porter une lettre léguée par sa mère décédée à un homme qui pourrait être son père, et Fouad, un infirmier belge bénévole œuvrant au fin fond de la Colombie, qui doute des intentions de la richissime fondation humanitaire pour laquelle il œuvre.

Bien que les deux premiers albums pourraient presque être des histoires distinctes, il faut se rappeler qu’elles font partie d’un immense casse-tête dont les pièces seront assez rapidement rassemblées, puisque les six personnages seront amenés à se rencontrer au fil des albums. Les deux premiers albums offrent des récits réussis et laissent entrevoir une suite intéressante. Le pari sera-t-il gagné? Disons que le seul fait d’avoir mis en branle un projet aussi ambitieux est déjà en soi un pari tout à fait réussi!