Comme c’est devenu l’habitude, ces spectacles en plein air seront présentés au parc Adélaïde-Paquette, donnant vue sur le lac des Deux Montagnes. L’accès au site est gratuit, mais une contribution volontaire est toujours la bienvenue afin de soutenir la Société arts et culture de Saint-Placide dans sa mission.
Le trio Cordâme
Formé de Jean-Félix Mailloux à la contrebasse, Marie-Neige Lavigne au violon, ainsi que Zya Tabassian aux percussions et au vibraphone, le trio Cordâme fera entendre, dimanche prochain, au public son concert Les Océnaïdes, et plus précisément une musique inspirée par les nymphes aquatiques de la mythologie grecque!
La formation, qui compte trois albums à son actif, aime explorer les textures, le timbre et la sonorité propres aux cordes en faisant naître des musiques qui se veulent évocatrices, riches en images, et qui, comme elle le dit elle-même, transportent facilement les spectateurs dans des folklores métissés.
Le duo Contra-Danza
Actif depuis 2007, le duo Contra-Danza, composé de Denis Doucet à la clarinette et Sébastien Deshaies à la guitare, présentera, lui, la semaine suivante, un voyage musical dit virtuose, teinté de rythmes dansants.
Se démarquant par son interprétation originale tirée d’œuvres de compositeurs classiques de différents pays du monde, le duo de musiciens, qualifiés par certains de virtuoses, a la réputation d’offrir un rare amalgame de leurs instruments et d’offrir une sonorité unique à découvrir.
Des concerts beau temps, mauvais temps
Il est à noter, enfin, les concerts auront lieu beau temps, mauvais temps. En cas de pluie, on se déplacera tout simplement à l’église Saint-Placide, située tout à côté, à quelques pas de marche du parc Adélaïde-Paquette.
Aussi, en prévision de sa 20e saison, l’an prochain, la Société arts et culture de Saint-Placide consulte actuellement les gens, via sa page Facebook, pour savoir quel artiste ils aimeraient voir et entendre à cette occasion. Un prix est à l’enjeu et le concours se termine le vendredi 15 juillet. Tous les détails au [<a href="http://www.facebook.com/SocieteArtsEtCultureDeSaintPlacide">www.facebook.com/SocieteArtsEtCultureDeSaintPlacide</a>].
Enfin, pour d’autres renseignements sur cette 19e saison des Beaux Dimanches à Saint-Placide et les conerts à venir, il suffit de consulter le [<a href="http://www.artsetculturestplacide.com">www.artsetculturestplacide.com</a>].

Beaux Dimanches à Saint-Placide: place à Cordâme, puis à Contra-Danza

Il s’agit évidemment de la Route des Arts, un événement qui en est cette année à sa 17e édition. En tout, 27 artistes et artisans, situés dans la partie sud-ouest de la région des Laurentides, en font partie. Du nombre, 14 proviennent de Saint-Placide, Oka, Saint-Joseph-du-Lac et du secteur de Sainte-Scholastique, à Mirabel.
Une mère artiste peintre muraliste et sa fille céramiste
Toutes deux résidantes d’Oka, Marie-Andrée Tardif et sa fille Geneviève Pigeon figurent justement sur la liste des participants. L’une, dont la galerie d’art est située au 26, rue Lefebvre, est artiste peintre muraliste; l’autre, dont l’atelier a pignon au 93, rue de l’Annonciation, est céramiste. Malgré le fait qu’elles manient un médium différent pour s’exprimer, toutes sont animées par une passion créatrice, mais aussi un penchant pour les arbres, branches et feuilles qui ornent joliment leurs œuvres.
Pour une, Marie-Andrée Tardif, qui a participé à plusieurs expositions, au Québec et en Suisse, et dont les œuvres se retrouvent dans plusieurs collections privées et corporatives à travers le Canada, les États-Unis et l’Europe, enseigne les techniques de peinture à son atelier et fait du coaching d’artistes. Sa démarche artistique puise une grande inspiration des arbres qui, aime-t-elle rappeler, appartiennent à l’environnement immédiat et instinctif de l’homme.
Pour sa part, Geneviève Pigeon crée au tour à poterie des objets utilitaires (tasses, bols et ainsi de suite) aux motifs inspirés de la nature, et notamment, elle aussi, des arbres. Celle qui se consacre également à l’épanouissement créatif de centaines d’enfants, en animant des ateliers dans les écoles, utilise principalement de la porcelaine et de l’argile noire pour faire naître des pièces qu’elle veut à la fois esthétiques et agréables à manipuler.
Et d’autres artiste et artisans à découvrir
Outre les deux Okoises, les autres participants de cette Route des Arts provenant des MRC de Deux-Montagnes et de Mirabel sont Guy Vidal (sculpture de papier) et Louise Cormier (aquarelle), à Saint-Placide, Michèle Breuel (peinture abstraite), Marcel Charest (peinture), Jean Kazemirchuk (peinture, gravure), Helga Maeder (poterie), Annie Méthot (acrylique) et Marie-Claude Décarie (joaillerie), à Oka, Maxime Lacourse (peinture, murale et sculpture) et Ronald Du Repos (peinture), à Saint-Joseph-du-Lac, sans oublier Monique Cyr Laframboise (peinture) et Louise Houle (vitrail d’art), dans le secteur de Sainte-Scholastique, à Mirabel.
Aussi, la Route des Arts propose sur son parcours une halte à l’église Saint-Louis de France, située au 354, rue Principale, à Brownsburg-Chatham, où une galerie collective regroupant une trentaine d’artistes et d’artisans est ouverte jusqu’au 26 juillet prochain, de 11 h à 17 h.
Pour en savoir davantage sur cette Route des Arts, il suffit de consulter le [<a href="http://routedesarts.ca">http://routedesarts.ca</a>].
Pour consulter le dépliant de l&#8217;édition 2016 de cette Route des Arts et connaître les coordonnées des artistes et artisans qui y participent, <a href="https://drive.google.com/file/d/0B-WQk4ECs4eGQWpVbXlmcUxjQVk/view?pref=2&#038;pli=1">CLIQUEZ ICI</a>.

Route des Arts: partager la passion d’artistes et d’artisans

Car, disons-le sans détour, Serge Bédrossian, né en Syrie il y a 62 ans, porte un grand amour pour celui qui, tout comme lui, possède des racines arméniennes de par son père et sa mère. Il n’hésite d’ailleurs pas à qualifier celui-ci de «père spirituel et d’idole», de «géant de la chanson».
Une première guitare à l’âge de 12 ans
Mais, d’abord, c’est l’amour de la chanson et de la musique qui va le conquérir. À 12 ans, il achète sa première guitare, instrument qui le suivre tout au long de sa vie. Puis, à l’âge de 16 ans, il compose sa première musique. Et à 20 ans, il remplit un premier carnet de paroles et de musiques.
Depuis, il compte sur un répertoire de 200 chansons originales aux influences les plus diverses, qu’elles soient arménienne, arabe, italienne, européenne et américaine.
D’ailleurs, l’homme peut chanter en dix langues: anglais, arménien, arabe, italien, espagnol, français, grec, russe, hébreu et en dialecte.
C’est en 1980 qu’il pose ses valises au Québec, plus précisément à Laval, avec ses trois frères, son père et sa mère, pour venir rejoindre son quatrième frère qui y était depuis deux ans. Il y poursuit ses études en musique, auprès de Clairette, Robert Léger, Roger Ferber et Catherine Pinard.
Un grand passionné de Charles Aznavour
Mais, s’il adore la chanson, Serge Bédrossian est aussi un grand passionné de Charles Aznavour. «Je l’ai d’abord découvert, tout jeune, à la maison, car mes parents écoutaient ses chansons. Puis, lorsque je suis allé étudié en France, en 1973, en médecine, je l’ai découvert davantage comme artiste, appris à aimer ses chansons, et même de les apprendre», se remémore celui qui réside dans le secteur de Saint-Janvier.
C’est d’ailleurs pourquoi plusieurs des spectacles qu’il présente ici et là au Québec, entre autres, sont autant d’occasions d’interpréter les chansons de Charles Aznavour. En 10 ans, depuis 2006 donc, il compte une quarantaine de tels spectacles hommage à son actif.
«Je ne tente pas de l’imiter. Je le chante, avec ma voix, même si j’ai un peu de son intonation, comme si j’avais écrit moi-même les chansons», explique Serge Bédroussian qui a d’ailleurs rencontré Aznavour à quelques reprises. «Celui-ci a même écouté mes chansons et dit qu’il les aimait. C’est le plus beau compliment que je pouvais recevoir», de dire le Mirabellois.
Des chansons… et des anecdotes
Le spectacle hommage qu’il proposera le mardi 19 juillet prochain, d’une durée de 75 minutes, sans entracte, sera constitué de 15 à 18 chansons, dont deux portent sa signature. L’une d’elles, qui a pour titre Au fil des jours… des années, se veut son propre hommage, en paroles et musique, à celui qui «a écrit, chanté avec ardeur, l&#8217;amour, la vie, le bonheur».
«Si vous aimez Charles Aznavour, vous serez servi à 200 %. En plus, je raconte des anecdotes autour des chansons, dans quelles circonstances elles ont été composées. Les gens aiment bien cela», de conclure celui qui sera accompagné sur scène par le pianiste Pierre Joly.
Notons, enfin, que ce spectacle sera présenté à compter de 19 h au parc Lacombe, situé au 10170, rue Saint-Vincent, dans le secteur de Sainte-Scholastique. Il suffit d’apporter sa chaise de parterre pour y assister. Il est à noter que le spectacle aura lieu, même en cas de pluie. Pour d’autres renseignements: 450 475-8656.

Un hommage à Charles Aznavour signé Serge Bédrossian