Les enfants de 3 à 8 ans sont invités à assister au spectacle Ari Cui Cui mijote un voyage, qui sera présenté le dimanche 28 janvier, à 11 h, au centre communautaire, 1000, chemin du Plan-Bouchard. 
Les petits entreront dans l’univers magique, gourmand et éducatif de cette sympathique et réconfortante cuisinière, qui adore s’amuser. Tout ce qu’elle touche se transforme en jeu et en folie, pour le plus grand plaisir des enfants. 
Les billets sont en vente auprès d’Odyscène, 450 434-4006 ou [<a href="http://odyscene.com" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://odyscene.com</a>]. S’il reste des billets, il sera possible d’en acheter sur place (au centre communautaire) le jour même du spectacle. Le prix du billet est de 12 $, mais les Blainvillois ont encore la possibilité de profiter d’un abonnement très avantageux, soit quatre spectacles jeune public pour 36 $ (prix courant de 41 $).

Depuis septembre dernier, c’est une nouvelle équipe qui compose le conseil d’administration de Toulèsarts. La présidence est ainsi assurée dorénavant par Hélèna Courteau, aussi présidente de l’école de cirque Les Forains Abyssaux, laquelle est secondée par Alain Gravel, à la vice-présidence, ainsi que Ruth Benchétrit, Mariette Théberge, Francine Allard, Denis Morin, Reine Côté et Alain Ledoux.
«Ce que nous souhaitons tous, c’est de démystifier, à travers les différentes activités que nous proposons, la poésie, que l’on dit hermétique, sensibiliser le grand public à la découvrir et à la lire», de dire ceux-ci à l’occasion d’un récent point de presse.
Dimanche en poésie
En plus des ateliers mensuels du mercredi, offerts dans le cadre de son activité «Café littéraire», qui ont repris à la mi-janvier et qui sont animés par Denis Morin, l’organisme Toulèsarts organise donc un premier «Dimanche en poésie», le 18 février prochain, dès 14 h, à la Maison du citoyen de Saint-Eustache, situé au 184, rue Saint-Eustache. Les invités seront alors le poète Louis-Philippe Hébert, et l’auteure Geneviève Morin, de la maison d&#8217;édition La Grenouillère.
Lors de cette rencontre poétique, ils partageront avec le public leurs réflexions et leurs visions respectives, entre autres, sur la vie. Le coût d’entrée suggéré est de 5 $, incluant un goûter.
D’autres «Dimanche en poésie» seront évidemment au programme en mars, avril et mai. Ainsi, le dimanche 11 mars, l’organisme Toulèsarts accueillera Paul Laurendeau, auteur de recueils de poésie, de romans et de nouvelles; en avrilo, Martine Audet; et en mai, Gérard Paré.
Voyage au cœur de la poésie
Activité phare de l’organisme dédié à la poésie et à la littérature, mais aussi à toutes formes d’art, les fameux «Voyage au cœur de la poésie» qu’a popularisés la défunte Claudine Thibaudeau sont aussi de retour. Deux autres sont à inscrire à son agenda: le jeudi 22 mars, avec Lucien Francoeur et artistes invités, et le jeudi 10 mai, avec cette fois Raoul Duguay.
Ces soirées (coût d’entrée: 20 $), qui se déroulent également à la Maison du citoyen, sont l’occasion de rendre un hommage bien senti aux invités choisis, avec la lecture de certains de leurs textes, le tout teinté d’une ambiance musicale créée par le multi-instrumentiste André Dagenais, et le contrebassiste Guillaume Bouvet. L’auteure Francine Allard agira à titre de guide lors de ces «voyages».
Autres activités
À ces activités s’ajouteront celles entourant la Journée mondiale de la poésie, le mercredi 21 mars, et la présentation du Solstice d’été, un spectacle multidisciplinaire à essence poétique, alliant également la danse et les arts du cirque, prévu au mois de juin prochain.
Pour des renseignements sur ces différentes activités: <a href="toulesarts@gmail.com">toulesarts@gmail.com</a>.
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Toulèsarts propose de nombreuses activités pour découvrir et apprécier la poésie

La Rosemèroise Laurence Massey fait son entrée en littérature en proposant un premier roman intitulé Prends garde, petit papillon, publié tout récemment aux Éditions de L’Apothéose. 
Cette maison non traditionnelle, mise sur pied par Sylvain Vallières (fondateur aussi des Éditions Première Chance), qui offre un partenariat avec les auteurs en assumant avec eux une part des frais, cherche à réunir les écrivains à fort potentiel qui demeurent titulaires de leurs droits. 
C’est le cas de cette jeune auteure de 20 ans qui appose donc son paraphe sur un ouvrage de 300 pages, un roman qui s’adresse aux jeunes adultes, dit-elle, en plongeant le lecteur dans une histoire mêlant science-fiction, suspense et fantastique. 
<h3>Des dimensions parallèles</h3>
L’action se déroule dans un monde réel qu’elle situe à Boisbriand, mais voyage dans des dimensions parallèles où s’animent des personnages inquiétants, issus d’un autre temps. 
Dans le premier de ces deux mondes, on fait la rencontre de Daphnée et Hugo, deux adolescents qui partent à la recherche de leur amie Alezéa, mystérieusement disparue quelque temps après la mort de son père. Un étrange inconnu les guide vers un portail interdimensionnel débouchant sur un univers médiéval que leur guide définit comme la dimension des vices, où leur amie court un grave danger. 
On se promène alors d’un monde à l’autre, tout comme on est témoin, en alternance, de la quête de Daphnée et Hugo, et de la détention d’Alezéa, condamnée à mort pour avoir présumément assassiné le roi. 
<h3>D’histoire et de philosophie</h3>
On ne vous en dira pas davantage sur cette intrigue et le suspense qu’elle génère, sinon que Laurence Massey y exploite les thèmes de l’inégalité des droits, de l’injustice et de l’ignorance. Les personnages qu’on découvre au-delà du portail forment alors «une société individualiste, ségrégationniste et cruelle» , une méchanceté acquise dès la naissance, d’ailleurs, contrairement aux prétentions d’un certain Rousseau qui croyait que l’homme, portant en lui une bonté innée, se laissera plutôt corrompre par la société. 
C’est que le récit de Laurence Massey est pimenté de citations attribuées aux grands philosophes (Platon et Épictète, notamment), tout comme il est ponctué de nombreuses références historiques évoquant, par exemple, le Moyen-Âge, l’Antiquité, la Révolution française et l’Égypte ancienne. 
La prémisse ne manque donc pas d’intérêt, l’histoire est bien construite et l’on est facilement hameçonné par ce récit, toutefois rendu (petit bémol) dans un style touffu caractérisé par une surabondance de qualificatifs, d’adverbes, de métaphores et de commentaires qui en alourdissent quelque peu la lecture. Un encadrement plus serré, d’humble avis, eut davantage servi l’auteure et, par conséquent, son lecteur.

Ari Cui Cui en spectacle