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« Notre grande préoccupation, c’est la pression sur le système hospitalier » -Éric Goyer

Dr Éric Goyer.

« Notre grande préoccupation, c’est la pression sur le système hospitalier » -Éric Goyer

Publié le 26/09/2021

Dans les Laurentides, comme dans l’ensemble du Québec, la quatrième vague de COVID-19 est source d’inquiétudes. Mais ce sont davantage les impacts sur le système hospitalier qui risque d’être encore plus néfastes, comme l’a témoigné jeudi matin dernier le directeur de la Santé publique des Laurentides, Dr Éric Goyer, au cours d’une conférence téléphonique avec les médias.

« Notre grande préoccupation (actuellement), c’est la pression sur le système hospitalier. (Quand les cas s’y retrouvent) aux soins intensifs, c’est plus long. Là où ça fait mal, c’est que ça oblige à mettre du personnel (habituellement affecté à d’autres tâches dans les centres hospitaliers) pour soigner les gens atteints de COVID ». Ce qui provoque une « pression accrue sur le personnel » et « oblige un certain délestage pour les chirurgies ».

Si bien que l’éventualité de fermeture de certains départements n’est pas écartée. « Tous les plans sont regardés » note le Dr Goyer.

En date du mercredi 15 septembre, a-t-on dévoilé, on comptait 15 personnes en hospitalisation régulière et 5 en soins intensifs à l’Hôpital régional de Saint-Jérôme et sept personnes en hospitalisation régulière à l’Hôpital de Saint-Eustache

Vaccination

En outre, parce que quelque 75 % des cas dénombrés sont non vaccinés ou pas adéquatement vaccinés (deux doses), le Dr Goyer n’a pas d’autres choix que de « continuer à réitérer l’importance de la vaccination ».

« On sait que la vaccination est très efficace pour prévenir les formes graves de la maladie ».

Toutes en continuant, précise-t-il, de respecter les mesures sanitaires que sont le port du masque et le lavage des mains.

Jeudi, on parlait d’une moyenne, pour les résidents des Laurentides de 84 % ayant reçu une première dose et 83 % une deuxième dose.

Moins de cas

Dans un autre ordre d’idée, on comptait 55 éclosions actives dans les Laurentides en date de jeudi dernier. Du nombre, on parlait de 28 éclosions en milieux de travail, 11 en milieux de garde et 12 en milieux scolaires de niveau primaire.

Éric Goyer parle, tout de même, de moins de cas par éclosion qu’au cours des vagues précédentes.