logo journal leveil
icon journal
featuredImage

(Photo Renaissance) Exposés aux intempéries, les dons laissés devant les portes des organismes risquent de ne plus être réutilisables.

GalleryImage1

(Photo Renaissance) Les organismes demandent aux gens d’attendre qu’ils aient rouvert leurs portes pour faire leurs dons.

Les organismes invitent les donateurs à la patience

Publié le 05/01/2021

Depuis le 25 décembre, tous les organismes et services non essentiels du Québec sont en pause jusqu’au 10 janvier inclusivement. Ceci inclut les services communautaires et organismes à but non lucratif qui fournissent un support à la communauté par le biais de collecte de dons.

«Notre activité économique n’est pas considérée comme un service essentiel dans ce contexte de pandémie, on doit donc fermer tous nos magasins et centres de dons, indique le directeur général de Renaissance, Éric St-Arnaud. Seule notre mission sociale, qui vient en aide à des personnes vulnérables, sera maintenue pendant la fermeture temporaire.»

Comme au printemps dernier, cette pause sera sans doute mise à profit par la population pour faire le ménage, et nombreux seront ceux qui voudront offrir des dons pour encourager les organismes de leur communauté.

Les donateurs sont toutefois invités à attendre la réouverture des différentes ressources avant de se départir de leurs biens, car les dons laissés devant les portes des organismes communautaires sont exposés aux intempéries ou pire encore, vandalisés, et ne sont plus réutilisables. «Un service de base sera assuré par certains organismes, comme Le Support, pour vider notre réseau de boîtes de dons, mais il est préférable d’attendre la réouverture pour venir nous porter les dons», confirme le directeur général du Support de la Société québécoise de la déficience intellectuelle, Philippe Siebes.

«Les dons sont notre moteur économique. À la reprise, ils nous seront essentiels afin d’assurer le maintien de nos services. De plus, nous connaissons une demande accrue pour nos services en raison du ralentissement économique, ajoute la directrice générale du Grenier Populaire, Geneviève Éthier. Pour tous nos généreux donateurs, la meilleure manière de nous aider est donc d’attendre la reprise.»