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Usine de filtration à Oka: Le conseiller municipal Pascal Quevillon n’en démord pas

Le conseiller municipal du district de la Pinède

Usine de filtration à Oka: Le conseiller municipal Pascal Quevillon n’en démord pas

Publié le 11/01/2014

Le nouveau conseiller municipal Pascal Quevillon, qui avait abordé la question en campagne électorale n’en démord pas: la Municipalité d’Oka doit renoncer, alors qu’il en est encore temps, à son projet d’agrandissement et de mise aux normes de l’actuelle usine de filtration de la rue Girouard, pour plutôt privilégier un approvisionnement en eau potable à partir des puits du parc d’Oka.

C’est ce que celui‑ci soutient toujours et invite même la population d’Oka à contester la décision du précédent conseil municipal d’agrandir l’usine de filtration lors de la prochaine séance ordinaire des élus okois qui aura lieu le lundi 13 janvier prochain, à compter de 20 h, à la mairie d’Oka.

Le conseiller indépendant du district de la Pinède, dans un tract distribué aux résidants d’Oka, y va de nouveaux arguments, puisés à même les chiffres du budget de l’année 2014. Dans ce budget, M. Quevillon dit avoir noté qu’il est écrit qu’un montant de 235 000 $ est prévu pour filtrer 307 000 m3 d’eau à l’usine de filtration afin de desservir le secteur village, alors qu’un montant de 117 000 $ a été prévu pour filtrer 421 000 m3 d’eau depuis les puits du parc d’Oka afin de desservir le secteur paroisse.

«C’est donc 25 % plus d’eau filtrée au parc d’Oka pour 50 % moins cher, avec en bout de ligne une eau de meilleure qualité, filtrée naturellement, sans produit chimique ni bâtiment coûteux», écrit M. Quevillon dans ce tract.

Le conseiller municipal soutient même, à la suite d’une conversation téléphonique qu’il a eue avec un sous-ministre du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, qu’il est «possible de modifier les puits du parc d’Oka et d’en creuser un autre, en zone inondable, à condition, bien sûr, d’en être propriétaire et de respecter les exigences du Ministère» et «qu’aucune demande formelle n’a été présentée à cet effet par la Municipalité d’Oka depuis 2009».

Enfin, M. Quevillon rappelle dans son tract que le règlement d’emprunt adopté en est un de 5 876 225 $ sur 30 ans, ce qui représente une somme d’environ 348 000 $ par an une fois les subventions déduites du coût total du projet. «Cela équivaut, pour chacune des 1 200 habitations, à une charge supplémentaire d’environ 290 $ par année, pendant 30 ans, qui s’ajoutera à l’actuelle taxe d’eau annuelle de 245 $», indique‑t‑il.

«Plus d’un million de dollars prélevés à même nos poches ont été engloutis dans l’Abbaye d’Oka depuis 2010. Malheureusement, le mal est fait et il n’est pas possible de retourner en arrière. Par contre, dans le cas de l’usine, bien que des sommes aient déjà été investies, il est encore possible d’éviter la majeure partie des répercussions qui nous attendent dans les années à venir», de soutenir le conseiller municipal indépendant.

Précisons, enfin, que le maire Richard Lalonde a déjà mentionné que les résidants avaient tous été invités à une séance de consultation en février 2013 sur ce projet, et qu’aucun électeur n’avait signé par après le registre pour demander un référendum sur ce règlement d’emprunt. «Comme le secteur du puits est maintenant désigné comme zone inondable, nous ne pouvons en construire un deuxième», avait même ajouté M. Lalonde concernant la décision de ne pas opter pour les puits du parc d’Oka pour approvisionner l’ensemble de la population okoise en eau potable.